Coogan Anta : Mali : attaques coordonnées, riposte déterminée, enjeux révélés
Le 1er juillet 2025 restera gravé dans la mémoire collective malienne comme le jour d'un théâtre offensif terroriste d'une rare ampleur et d'une inquiétante sophistication.

Ce jour-là, plus de sept localités à travers le territoire national ont été simultanément ciblées par des attaques terroristes coordonnées, inédites tant par leur synchronisation que par les moyens technologiques employés.
Face à cette menace multiforme, les populations locales sont sorties spontanément pour saluer la réactivité exemplaire des Forces armées maliennes (FAMa). Selon un communiqué officiel recoupé par plusieurs sources dignes de foi, en dépit de la violence et de la brutalité de l'assaut, plus de 80 terroristes ont été neutralisés. Pas que, également des équipements stratégiques protégés ont été récupérés et des populations civiles mises à l'abri.
Mais derrière cette épreuve militaire, c'est un faisceau de signaux que le gouvernement malien se doit désormais de décoder avec lucidité et fermeté. Car ces attaques simultanées, survenues dans un contexte régional hautement inflammable, n'ont rien du fruit du hasard.
Le communiqué gouvernemental évoque avec prudence, mais fermeté, l'hypothèse d'une immixtion étrangère délibérée visant à déstabiliser la jeune Confédération AÉS. La mise en œuvre quasi simultanée d'attaques dans les trois pays membres en serait la preuve la plus manifeste. Je dis qu'il est temps d'appeler le chat par son nom. Il y a des preuves, qui sont alimentées par des discours belliqueux et des attitudes antagonistes de la part de certains États, comme l'Algérie de Tebboune. Il est nécessaire de le contraindre à dévoiler son plan funeste envers le Mali.
L'AÉS, qui n'a pas fini de convaincre à l'interne, à peine née, est devenu un projet souverain qui dérange. Il faut dire que la naissance et la montée en puissance de l'AÉS, union géopolitique novatrice fondée sur des principes de souveraineté, de sécurité collective et de développement endogène, contrarient ceux habitués à exercer leur influence en Afrique via des leviers classiques : accords militaires asymétriques, dépendance économique ou manipulation de l'opinion publique à travers une certaine presse.
Dès lors, la multiplication d'attaques simultanées, la diffusion d'images de guerre psychologique et l'exploitation médiatique de la situation s'inscrivent dans un schéma d'opérations hybrides, combinant violence armée et guerre informationnelle, entre silence complice et réécriture des faits. Il est aujourd'hui indéniable que parallèlement à l'action militaire, le Mali fait face à un front médiatique de plus en plus agressif. Plusieurs médias internationaux, réputés financés ou influencés par des intérêts étrangers, se sont empressés de minimiser la portée de la riposte des FAMa, allant jusqu'à présenter les assaillants comme des "groupes armés non identifiés" ou de "simples combattants locaux", gommant volontairement les preuves de leur appartenance à des organisations terroristes bien connues.
Pire encore, une certaine presse a choisi d'orienter sa narration sur des angles défaitistes, mettant en doute la cohésion nationale ou insinuant des divisions internes, au moment même où la population malienne montrait unité, résilience et soutien sans faille à ses forces armées.
Cette désinformation organisée participe à un brouillage du réel qui nuit non seulement à la perception internationale de la situation, mais tente de saper le moral d'un peuple en lutte pour sa souveraineté.
Malgré la complexité du moment, le peuple malien est resté debout. Dans les villes ciblées comme dans les capitales régionales, des élans de solidarité, de mobilisation populaire et de résistance civique ont été observés. Les familles des martyrs ont reçu l'hommage de la nation. Les blessés ont été pris en charge. Et partout, la conviction s'est renforcée : le terrorisme ne passera pas. En raison de sa mémoire historique et de son enracinement culturel, le Mali est conscient que chaque épreuve constitue une évaluation de sa souveraineté. Et qu'en ce 1?? juillet 2025, ce n'est pas seulement une riposte militaire qui s'est exprimée, mais un acte de souveraineté assumée, dans un monde dans lequel les masques tombent et les jeux d'influence se dévoilent.
Dans cette guerre multidimensionnelle, le Mali ne se bat pas uniquement contre des ennemis armés, il se bat pour son avenir, sa dignité, son autonomie. Et à travers lui, c'est toute l'Afrique souveraine qui observe, espère et se prépare.
Seidina O DICKO
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