Marche de soutien au Cnrdre et aux forces armées et de sécurité : La Copam et la Csm exigent la tenue d’une convention nationale

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Pour préserver l’intégrité territoriale, la cohésion sociale, l’unité nationale et une vie politique normale, la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam) et la Convergence pour sauver le Mali (Csm) regroupant plusieurs partis politiques, syndicats et associations ont organisé le 11 avril 2012 une marche paisible de soutien au Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (Cnrdre). Elle est partie de la place de la liberté au monument de l’indépendance.

Les militants de la Copam et de la Csm ont fait une démonstration de force pour signifier leur soutien indéfectible au Cnrdre dirigé par le capitaine Amadou Haya Sanogo. C’était lors de la marche du 11 avril où ils dénonçaient pèle mêle la corruption, la démagogie et le laxisme. Plus de deux mille personnes ont pris part à cette marche parmi lesquelles de jeunes. Comme personnalités présentes, l’on retient Dr Oumar Mariko, secrétaire général du parti Sadi, Hammadoun Amion Guindo, secrétaire général de la Centrale syndicale des travailleurs du Mali (Cstm) et président de la Copam, les présidents du parti Codem, l’honorable Housseyni Amion Guindo, de l’Unpr Modibo Sangaré, etc.

Le mouvement qui a débuté aux environs de 9 heures à la place de la liberté est passé par le cinéma Babemba pour se terminer vers 11 heures au monument de l’indépendance. Sur les banderoles, on pouvait lire : « Copam, pas de transition sans le Cnrdre », « Csm, un Mali un et indivisible » « Mp 22 transition immédiate pour le changement sous l’égide du Cnrdre ». Les marcheurs scandaient des slogans comme : « Vive le Mali, vive le Cnrdre », « la convention nationale obligatoire », « Tolérance zéro », « à bas l’ingérence étrangère, à bas les apatrides ». Ils étaient entourés d’un important dispositif de sécurité composé de policiers, de gendarmes, de gardes. Arrivés à destination, une minute de silence a été observée à la mémoire des disparus.

Ensuite le président de la Copam a, dans son intervention, réaffirmé l’attachement de la coordination à la préservation de l’intégrité territoriale, la cohésion sociale, l’unité nationale et la laïcité du pays, au rétablissement de la paix et de la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national. « Nous apportons notre soutien indéfectible au Cnrdre et à nos forces armées et de sécurité dans l’accomplissement de leur noble mission », a-t-il dit. Il a toutefois exprimé des doléances : le renforcement des capacités des forces armées et de sécurité, le respect de la fin du mandat constitutionnel des députés, le respect de l’ordre constitutionnel selon lequel le président de l’assemblée nationale assure l’intérim du président de la République pendant une période allant de 21 à 40 jours afin d’organiser l’élection d’un nouveau président de la République.

Il a aussi demandé choisir des hommes et des femmes à hauteur de crédibilité de compétence, d’engagement patriotique et d’intégrité, avant d’insister que les anciens responsables politiques et administratifs répondent de leurs actes dans la gestion des affaires publiques. Par ailleurs, il a insisté sur la tenue d’une convention nationale pour la transition sous l’égide du Cnrdre pour définir la feuille de route de la transition et la mise en place de ses organes de gestion avec les forces vives de la nation. Il a condamné les viols, les exactions et les pillages perpétrés contre les populations civiles au nord du Mali. A l’en croire, la déclaration de l’indépendance de l’Azawad par le Mnla est nulle et non avenue. « L’accompagnement de la Copam et de la Csm ne fera pas défaut pour la mise en œuvre de l’accord cadre conclu entre la Cedeao et le Cnrdre. Le Mali peut vaciller mais ne chavirera jamais », a-t-il conclu. Pour le Dr Oumar Mariko, le Cnrdre doit tout mettre en œuvre pour empêcher la corruption au Mali. La marche s’est déroulée pacifiquement.

Hadama B. Fofana / Aguibou Sogodogo

 

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4 COMMENTAIRES

  1. J’ai honte de voir les intellectuels du Mali de ne pas considérer le problème que vive le Mali (surtout les habitants du nord) aujourd’hui et ne penser qu’à se venger du régime d’ATT ou encore d’occuper des postes pour se faire bcp d’argent. Il est grand temps que les maliens cessent de trop parler et surtout être très très vigilant.
    Quoi qu’on dise, Mariko est réellement un opposant, mais un opposant négatif qui n’apporte rien de bon au pays.

    Quant au président de la CSTM « Amion Guindo » qui veut jamais aller du coté du CSTM de Chaka DIAKITE doit comprendre que l’esprit patriotique (dont ni l’un ni l’autre n’a pas) prime sur l’esprit syndicaliste. Je vous remercie
    NB : parait –il que le Mali vient perdre plus 40 Milliards (entre la douane et trésor) en moins d’un mois. A qui la faute Réfléchissez.
    😛

  2. une marche de la désolation et du déshonneur pour les putschistes qui ont causé la perte des 2/3 du Mali.

    Quelle ignorance dans ce pays?
    Quel népotisme dans ce pays?

    C’est vraiment l’obscurantisme

    Dommage pour le Mali, on a honte d’etre un malien

    • vraiment, pour la première fois de ma vie j’ai eu honte d’être un malien. je n’arrive plus à fixer les autres nationalités de mon service. 😥 😥 😥

  3. Je pense qu’il est temps d’arrêter ces marches bidon de soutien par ci et par là. Il est temps de passer au choses sérieuse. Former un bon gouvernement pour la bonne gestion du pays.

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