Centre d’études et de réflexion du Mali : le bilan des activités présenté à la presse

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Créé en avril 2015, le Centre d’études et de réflexion du Mali (Cerm) a un an et a réalisé de nombreuses activités. C’est dans le cadre de ce premier anniversaire qu’il a tenu une conférence de presse pour présenter le bilan de ses activités. C’était le samedi 9 juillet 2016 à la Maison de la presse.

La conférence était animée par le président du Cerm, Ousmane Sy, accompagné du secrétaire aux relations extérieures, Moussa Moura, le secrétaire exécutif, Amadou Diop, et le secrétaire au développement, Naffé Keïta.

Selon le secrétaire exécutif du Cerm, Amadou Diop, faire le bilan après un an d’activités s’impose, pour jeter un regard sur le chemin parcouru, identifier les forces, mais aussi les insuffisances, pour un apport plus conséquent aux solutions de développement du Mali. Il a souligné que les intellectuels ont été mobilisés, des propositions ont été faites, le rôle que l’association s’était donné a été bien rempli.

Il a ensuite présenté l’état d’exécution des activités essentielles de son association. Selon lui, de sa création à ce jour, le Cerm a réalisé 5 colloques, seul ou conjointement. Il s’agit des colloques sur les thèmes : «Quels rôles pour les collectivités locales dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale» ; «Président-gouverneur de région, duo ou duel ?» ; «Les opérations de maintien de la paix, cas spécifique du Mali : aide ou mise sous tutelle ?» ; «Religions et laïcité au Mali» ; et enfin ; «Mali post-crise : quelles réformes pour un Mali stable et prospère ?».

Le Cerm, poursuit-il, a réalisé au cours de l’année passée 6 conférence-débats sur les thèmes : «Pistes de réflexion et d’action dans la lutte contre la corruption ; «L’avenir du Fcfa» ; «Les mutations sociales invisibles liées à la montée de l’intégrisme religieux au Mali : enjeux et défis» ; «Repenser l’éducation et la formation au Mali» ; «Comment réformer, refonder la justice au Mali pour construire un Etat de droit ?» ; «Comment renforcer l’expression politique au Mali : le rôle des partis politiques».

Dans le domaine des études, le secrétaire exécutif, Amadou Diop,  a fait savoir que le thème d’une étude semestrielle relative à la démocratie, au sens large du terme,  a été identifié et la phase de production des termes de référence est en cours. Il a aussi noté que son Centre a co-organisé et animé plusieurs autres activités avec la Fondation Friedrich Ebert et le Conseil national du patronat du Mali (Cnpm).

Pour le développement des partenariats, le Cerm a signé des conventions de collaboration avec la Banque nationale de développement agricole, le Think tank Imani, les Universités du Mali et l’Association des professionnels et universitaires de la diaspora malienne en France.

En perspectives, il prévoit, de juillet à décembre, une conférence-débat sur «La contribution du secteur privé dans le développement économique régional ; les priorités et les approches du développement économique et social et sur la défense du territoire». Deux colloques sont également prévus par le Cerm sur «La réforme constitutionnelle au Mali : les défis» ; «Les enjeux pour la construction d’un nouveau contrat social : quel choix pour la santé des populations maliennes ?».

Il faut noter que le Cerm a pour mission principale de stimuler la production intellectuelle nationale. Il compte une soixantaine d’adhérents.

 

Diango COULIBALY

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