La Section syndicale réclame l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses militants

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Les cinq points de revendications élaborées par la Section syndicale sont relatifs à l’amélioration des conditions de travail des agents de la Dncc et de ses services rattachés, par la dotation en matériels et mobiliers de bureau, en moyens logistiques et sécuritaires et l’octroi d’un statut particulier ainsi qu’un plan de carrière. Il s’agit également du transfert de la Direction régionale du commerce et de la concurrence du District de Bamako à un endroit approprié et sécurisé ; du prélèvement de 0,25% sur la valeur des intentions d’importation destinée au renforcement des capacités de la Dncc et à la motivation du personnel ; de la création et l’équipement d’un centre de formation pour les travailleurs de la Dncc et les services rattachés ; et enfin, de l’audit du Fonds du programme de vérification des importations alloué à la Dncc sur les trois dernières années.

Le secrétaire général de la Section syndicale de la Dncc, Nouhoum Sidibé, dans son intervention, a déclaré ceci : «Nous avons assez souffert dans ce service parce que tout simplement nous avons baissé les bras. Nous avons nos camarades de la douane, des impôts qui ont tout eu. Ce combat que nous menons, n’est pas facile, mais si nous restons soudés, nous allons relever le défi». Il a rappelé que les douaniers et les agents des impôts ont aujourd’hui leur statut particulier pendant qu’un agent de la Dncc, pour mener ses missions, roule à moto en toute insécurité. Mais aussi, dit-il, la météorologie nationale au sein de la Dncc n’a même pas un seul véhicule de service et les locaux n’ont pas de climatiseur. «Et pourtant, nous sommes appelés à toutes les activités économiques du pays», ajoute le secrétaire général.
«Pour mener à bien ce combat, il faut que chacun reste mobilisé derrière le bureau syndical. Si nos doléances ne sont pas satisfaites, nous allons faire appel à nos camarades du Syntade et de l’Untm et au-delà, s’il faut aller en grève, nous le ferons», a conclu Nouhoum Sidibé.

Diango COULIBALY

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