La difficile mise au point du G5 Sahel

Les ministres de la Défense se réunissent ce lundi à Paris pour établir un calendrier opérationnel.
«Faire fonctionner ensemble des armées n'est pas simple. C'est même très complexe, on le sait bien et on le voit dans le cadre de l'Otan»
Logistique très largement défaillante
La première opération, baptisée «Hawbi», qui a été conduite en novembre dans cette zone centre, a montré les difficultés à venir, tant dans la coordination que dans la communication entre les différentes armées. Pour améliorer ces points faibles, ainsi que la logistique très largement défaillante, les armées du G5 peuvent compter sur l'appui de Français de «Barkhane» et sur les Casques bleus de la mission de l'ONU (Minusma). Selon le quotidien The Times, l'armée britannique, notamment des hélicoptères, pourrait venir apporter son concours. Mais ni Paris ni Londres n'ont confirmé. Cet éventuel engagement pourrait être annoncé à l'issue du sommet franco-britannique du 18 janvier. Cet activisme des pays sahéliens n'est pas passé inaperçu. Samedi, l'État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), un groupe dirigé par Adnan Abou Walid Sahraoui, a assuré que l'ensemble des djihadistes du Sahel se «donnaient la main» pourlutter contre la force conjointe du G5. «Nous allons tout faire pour que le G5 Sahel ne s'installe pas», a affirmé à l'AFP un porte-parole des islamistes.Quelle est votre réaction ?






