20 JANVIER 2015 : Une ambiance de ni paix ni guerre

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Le président malien Ibrahim Boubacar KeitaQuant au président de la République, il  compte sa deuxième fête de l’armée depuis son accession à la dignité de chef Suprême des Armées avec les espoirs et gageure qu’on sait : retourner aux Maliens leur honneur par un nouvel élan patriotique bâti sur la renaissance d’un système défensif à même de laver les flétrissures infligées par l’irrésistible poussée djihadistes.

Le pari a inspiré confiance et enthousiasme jusqu’en Mai 2014 et cet aventure périlleuse dans laquelle les forces armées ont été emmenées par des autorités peu réalistes.

Car, plus que du gâchis humain et matériel, l’épisode n’aura été qu’un simple étalage tragi-burlesque de l’état immature des efforts de rebondissement du secteur de la Défense.

Conséquence : l’option de paix s’est finalement imposée plus par contrainte que par consentement avec une sortie à peine honorable par la signature d’un accord de cessation d’hostilités entre l’Etat et les mouvements rebelles séparatistes, sous l’égide du président en exercice de l’Union Africaine.

Dans la même foulée, l’ouverture des négociations longtemps gelée après Ouagadougou a été finalement débridée avec pourparlers tous azimuts sous la houlette de l’Algérie. Ces deux épisodes ont-ils été suffisants pour sonner le glas de la paix dans une zone où l’administration a perdu toute influence faute de gage sécuritaire ?

Plutôt désarçonnées par les contraignants accords de cessation des hostilités, les Forces armées maliennes sont réduites en simple spectateur des affrontements sporadiques entre mouvements armés séparatistes et loyalistes, sans même l’autorité d’en être l’arbitre sur un territoire dit souverain.

Cette atmosphère de paix biaisée et confondue avec l’impuissance est, depuis quelques temps, contrariée par les assauts intenables de poches djihadistes vraisemblablement apparentés à la rébellion. Leur récent passage à Nampala a laissé des traces indescriptibles en pertes humaines et matérielles, replongeant dans le deuil les familles militaires de Kati comme pendant les dernières heures du régime ATT. La série s’est étendue à Ténenkou où le contingent militaire, après avoir repoussée un premier assaut en un premier temps, n’a pas eu de répit et déplore la perte de trois éléments tombés sous les feux de la même vague djihadiste. Un scénario quasi identique aux harcèlements de Boko Haram au Nigéria, dont les exploits dans la sous-région prouve pour le moins que l’armée malienne n’est point l’unique ventre-mou de la guerre asymétrique.

Seulement voilà : à la différence de ceux qui partagent de plus en plus les mêmes défis, notre pays est quant à lui partager entre les promesses d’une paix hypothétique et une guerre au visage peu lisible.

C’est dans ce contexte aussi que l’armée malienne, qui se remet à peine du traumatisme de l’infiltration de ses rangs, s’apprête à accueillir des milliers d’éléments à intégrer dans le cadre du processus de paix.

La question fait naturellement bruit dans les rangs puisque dans une atmosphère de ni paix ni guerre et de méfiance il est difficile de ne pas préjuger des intentions malveillantes de combattants intégrés.

A.K.

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3 COMMENTAIRES

  1. Bonne fête a Notre Armée Nationale. Courage-Devouement-Respect-Perceverance. Surtout Un Grand Changement pour La patrie et le Respect envers toute la Population Malienne.
    Nos forces de defense et securité ont une image plus que negative actuellement, c’est s Vous toutes de redorer Vos sinon VOTRE IMAGE.

  2. – LES » DIRIGEANTS » AFRICAINS NOIRS COMPRENNENT PLUS LES PRÉSIDENTS FRANCAIS QUE LEURS PROPRES PEUPLES, LES PEUPLES QUI LES FONT ÉLIRE….

    – LES » DIRIGEANTS » AFRICAINS NOIRS RESPECTENT PLUS LES PRÉSIDENTS FRANCAIS QUE LEURS PROPRES PEUPLES, LES PEUPLES QUI LES FONT ÉLIRE….

    – LES » DIRIGEANTS » AFRICAINS NOIRS AIMENT PLUS LES PRÉSIDENTS FRANCAIS QUE LEURS PROPRES PEUPLES, LES PEUPLES QUI LES FONT ÉLIRE….

    – LES » DIRIGEANTS » AFRICAINS NOIRS CRAIGNENT PLUS LES PRÉSIDENTS FRANCAIS QUE LEURS PROPRES PEUPLES, LES PEUPLES QUI LES FONT ÉLIRE….

    – LES » DIRIGEANTS » AFRICAINS NOIRS CRAIGNENT PLUS LES PRÉSIDENTS FRANCAIS QUE LEURS PROPRES MERES ET PERES, QUI LES ONT MIS BAS ….

    CONCLUSION: LES » DIRIGEANTS » AFRICAINS NOIRS SONT DES LARBINS, GÉNÉTIQUEMENT, DES PRÉSIDENTS FRANCAIS… L’AFRIQUE NOIRE EST MAL PARTIE.

    CES AFFIRMATIONS SONT EMPIRIQUEMENT PROUVÉES.

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