Retrait de l’AES de la CEDEAO : Le début de la fin de la CEDEAO

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La Souveraineté ne se donne pas, elle s’arrache. La décision de l’Alliance des États du Sahel (AES) de se retirer de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est courageuse et historique.

En effet, depuis la création de l’Alliance des États du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger), en Septembre 2023, le retrait de ces États de la CEDEAO n’était plus qu’une question de mois, de semaines et de jours.

Pourquoi sommes arrivés à l’ultime décision de la rupture? Quelques facteurs explicatifs:
1. Les sanctions illégales, illégitimes, irresponsables, et injustes imposées à l’encontre de ces trois (03) États.
2. La non-assistance, le manque d’entraide et de compensions de la CEDEAO à l’égard des États du Sahel confrontés aux attaques terroristes parraines par la France.
3. La CEDEAO est devenue un instrument de pression et de domination au service des puissances étrangères en occurrence la France.
4. Les chefs d’État qui dirigent actuellement la CEDEAO n’incarnent pas les idéaux et les objectifs des pères fondateurs de notre organisation commune.
5. La prise en otage de la CEDEAO par quelques chefs d’État au service de la France.
6. L’usage abusif et illégal des textes pour des raisons personnelles et des agendas cachés.
7. Le non-respect des textes de la CEDEAO.
8. L’intégration économique qui est la raison principale de la création de la CEDEAO est reléguée au second plan sinon ignorée au profit des questions politiques.
9. Le coup d’État constitutionnel, pire que le coup d’État militaire, est toléré et ignoré au sein de la CEDEAO.
10. La CEDEAO défend les intérêts des puissances étrangères contre les intérêts des pays membres.
11. Les coups d’Etat constitutionnels font plus de victimes que les coups d’État militaires (les élections présidentielles pour les troisièmes mandats en Côte d’Ivoire, Guinée en 2020 et le Sénégal en 2022, plusieurs dizaines de morts). Ces violences politiques n’ont jamais étés condamnées par la CEDEAO.
12. Les peuples d’Afrique de l’Ouest ne se reconnaissent plus dans cette organisation satanique appelée CEDEAO.
13. Fermeture illégale des frontières.
14. Gel illégal des avoirs des États.
15. Embargo des produits vitaux: produits pharmaceutiques et énergétiques contrairement aux textes de la CEDEAO.
16. Les actes illégaux et criminels commis par la CEDEAO contre le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont synonymes de violations flagrantes des droits de l’homme et des peuples.

La sortie des États de l’AES de la CEDEAO ouvre de bonnes perspectives aux 70 millions d’habitants de cet espace économique et géographique.

À suivre… dans une prochaine réflexion.

Que Dieu bénisse l’Alliance des États du Sahel (AES).
Bakary COULIBALY, Élan Patriotique, Expert Judiciaire en Fiscalité Finance, agrée au près des Cours et Tribunaux du Mali

 

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