Association des agronomes du Mali : Bientôt un ordre des agronomes

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En prélude à son congrès prévu les 22 et 23 avril prochain, l’association nationale des agronomes du Mali (ANAM), a organisé une conférence de presse  ce samedi  18 mars à l’office des protections végétales. Objectifs : Echanger avec les hommes des medias  sur les difficultés  dans lesquelles vivent les ingénieurs d’agriculture, partagé  les idées sur le développement agricole au Mali, faire le point sur les activités menées par l’Anam. La conférence de presse était animée par le secrétaire à la communication, Mahamadou Namori  Keita,  Salif Sangaré, secrétaire à l’organisation

Le secteur agricole au Mali constitue le plus important contributeur à la croissance économique de notre pays, avec un apport d’environ 40% au PIB et aux recettes d’exportation dont il représente 30%

Et l’un des acteurs majeurs  du secteur agricole au Mali  demeure l’agronome, C’est pour cela  que  les   agronomes maliens ont décidé de se regroupés en association le  7 mars 2006 dans le but de préserver l’éthique, de valoriser leur métier, contribuer à la professionnalisation de l’agriculture et l’industrialisation du secteur agricole à travers sa modernisation, contribuer à l’autosuffisance alimentaire… Ces objectifs ne sauraient être atteints  que  par l’existence d’une association   représentant l’assemble  des agronomes (production végétale et animales). Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui au Mali, d’où la volonté de l’anam de se muer en ordre. Cela offrira une meilleure visibilité et cohérence aux activités des agronomes

Le secrétaire  à la communication  de l’anam précisera qu’à travers cette conférence, son organisation voudrait offrir un cadre d’échanges sur les politiques et stratégies de développement du secteur agricole au Mali. A le croire, le développement économique du Mali passe par  l’inscription de l’agriculture au cœur des priorités nationales, toutes les conditions nécessaires à son plein épanouissement doivent être réunies pour éviter de compromettre les grands chantiers de développement, en affectant directement les secteurs productifs de l’économie nationale. « Malgré de nombreux progrès réalisés dans le domaine de l’agriculture, l’importation des céréales particulièrement le riz est en constante augmentation et les prix des denrées  de première nécessité ne semblent pas baisser. La problématique des changements  demeure aujourd’hui une entrave  à la productivité agricole si rien n’est fait. Il s’agit de lancer la réflexion sur le problème que vivent les paysans maliens, facilité  la révolution des problèmes qui entravent la production agro sylvo pastorale »  souligne Mahamadou Namori Keita

Pour Salif Sangaré (directeur de l’office riz de Ségou), secrétaire à l’organisation de l’Anam,

La production locale doit être boosté et soutenu «  le gouvernement  est résolument engagé à promouvoir une agriculture intensive,  diversifiée et durable » avant  d’ajouter qu’il est temps de promouvoir l’auto entreprenariat agricole «  l’agriculture offre un vivier d’emploi, c’est un secteur ou il fait investir, moderniser  les exploitations familiales  »   martèle M Sangaré.

L’Anam organise le samedi prochain une conférence débat  avant son congrès le 29 et 23 avril  autour des thèmes suivants : cas de l’office du Niger, cas de la production animale ; le déficit de la balance du commerce agricole, son impact sur le produit intérieur brut, les petites exploitations agricoles familiales face aux changements climatiques ; enjeux et perspectives ?

Khadydiatou Sanogo

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