RANDGOLD : Après avoir acheté le silence des dirigeants, le multimilliardaire sud-africain, Marc Bristow, pille nos ressources minières !

A cause de la faiblesse et l’incapacité notoire de l’Etat, Le Mali est devenu malheureusement un pays où le laisser-aller et le laisser-faire sont devenus monnaie courante. Pis les dirigeants actuels se laissent acheter leur silence par les multinationales qui pillent nos ressources minières.
Avec le régime IBK, on aura tout vu au Mali. Suite à une investigation dans la mine de Loulo village, nous avons découvert que Randgold du multimilliardaire sud-africain Marc Bristow se fout des Maliens. L’Or sert à construire sa maison sous l'eau à captown in South Africa dont l'entretien seulement lui coûte 2 milliards de FCFA par an. Chose blessante les nationaux qui travaillent chez Bristow tous roulent pour le sud-africain au détriment du Mali. Les experts comptables qui comptent et décomptent les comptes de Bristow sortent tous les barbes mouillées. Mieux, nous avons découvert les putschistes, Amadou Haya Sanogo et sa bande, ont perçu des milliards en liquide lorsqu'ils avaient parlé de nationaliser les mines. Selon des indiscrétions, au règne des putschistes, une pluie d'argent s'abattait sur Kati. Entre-temps, ce sont les pauvres villageois qui meurent de faim et des effets toxiques des intrants qui rentrent dans l'exploitation d'or. Pour couronner le tout, un réseau mafieux est installé au nom des villageois par les maires, les représentants des associations villageoises et de France uniquement pour soutenir Bristow à cause de son argent. Pour cacher la réalité de cette pratique mafieuse et machiavélique, les hommes de média qui effectuent le déplacement dans les mines n'ont jamais eu droit à une visite des installations. Ils se limitent à couvrir les projections faites en faveur de la mine et non des pauvres populations qui périssent chaque jour sous l'effet du cyanure et autres produits toxiques. Quelques réalisations bidon faites par Bristow dont le coup est toujours surestimé ne sont que du saupoudrage pour mieux cacher les problèmes de ses mines. Diantre pourquoi les dirigeants maliens se laissent acheter leur silence par les multinationales qui pillent nos ressources ? Quand est-ce que l'or du Mali profitera réellement aux Maliens ?
En tout cas, ce n’est pas pour maintenant surtout quand on se réfère aux comportements néfastes et égoïstes de nos dirigeants actuels qui n’ont souci que pour leur tube digestif.
Aliou Touré
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TibiDr Brahima Fomba,vous avez raison sur toute la ligne.Depuis trois ans maintenant ,j'avais fait observer la position "stable" du Conseil de Securite ,malgre l'attitude refractaire de certains de ses membres.Un Executif digne de ce nom aurait deja applique la contrainte regalienne pour que la Souverainete Etatique s'exerce pleinement a Kidal.Nous avons tous assiste a la prise de Mosul en IraK pour comprendre la gravite politique d'une revolution armee qui foule aux pieds les droits sacres des autres groupes ethniques.C'est en ce moment aussi,en 1960 , que les Representants des Nations Unies ont mis en garde contre "l'instrumentalisation" de certains groupes pousses a se dresser contre la Souverainete Nationale par des pays ex-coloniaux pour la defence de leurs interets illegitimes.Les problemes de Securite Nationale se posent aujourd'hui avec beaucoup d'acuite,comme en temps de guerre.Durant la 2eme Guerre Mandiale,quand la France etait occupee et que des Francais traits niaient l'occupation De Gaulle ne s'est-il pas debarrasse du pouvoir "legal"pour sauver la France.Y avait-il quelque chose de plus legal que de defendre la l'integrite territoriale de la France?Dans nos pays qui ne sont democrates que de façade,j'estime que le "Corps de Securite Nationale" devrait constituer le quatrieme Pouvoir en vue d'assurer le fonctionnement normal des Pouvoirs et de defendre la Constitution quand ses OBJECTIFS SACRES sont pietines.L'Armee,la Police,la Gendarmerie et les Services Secrets pourront aussi defendre leur existence reelle qui lorsqu'elle est ignore,c'est la fin de la Souverainete Nationale .Un Corps de Securite Nationale, consciente de son devoir ,grace a une formation solide,un patriotisme sans faille ,serait le garant de la "Res Republica" et de la Democratie.Ce quatrieme Pouvoir aura blanc seing a egalite avec l'Executif,le Legislatif,le Judiciaire .Il ne sera plus utilise pour empecher le Partage du Poiuvoir.8 ansRépondreLike (0)
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JaggerMAIS LE PIRE EST A VENIR A SADIOLA AVEC LA FAMEUSE EVALUATION DE POSTE OU LES EMPLOOYES MALIENS SE VERRONT DEGRADES A TOUS LES NIVEAU. TOUJOURS AVEC LA COMPLICITE DES MALIENS QUI NE FONT QUE SUCER LE SANG DE LEURS FRERES. VRAIMENT TOUS DES VAMPIRES! DONC, QU'ON FOUTE LA PAIX A CE MARK BRISTOW. DANS PEU DE TEMPS LES EMPLOYES DE YATELA SERONT REMERCIES A JAMAIS.8 ansRépondreLike (0)
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JaggerDISONS QUE KONTA QUI FUT DIRECTEUR UN MOMENT DANS LADITE MINE A FAIT PIRE QUE MARK BRISTOW. DONC, DE GRACE QU'ON FOUTE LA PAIX A CE SUDAF.8 ansRépondreLike (0)
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TIGNIN KA FOL’Avis n°2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017 juridiquement embourbé dans son amalgame entre intégrité territoriale, préservation des frontières et occupation par des puissances étrangères et obsédé par son intention délibérée de valider, quoi qu’il advienne, la révision constitutionnelle, pousse le cynisme au point de lâcher, sans rire, que « l’Etat, à travers ses représentants, les organes élus et les autorités intérimaires, exerce la plénitude de ses régaliennes sur le territoire national ». Il est vrai qu’après avoir constitutionnalisé l’occupation de fait de zones du pays comme Kidal où aucune régalienne ne s’exercice, le territoire national où s’exerce la plénitude des régaliennes de l’Etat ne peut être compris que comme celui qui exclut d’office Kidal et les autres localités où l’Etat est absent et qui font l’objet d’occupation. Ainsi donc après la constitutionnalisation des situations d’atteinte à l’intégrité territoriale du pays, va-t-on vers la constitutionnalisation de la partition effective du pays ? L’empreinte de la Cour constitutionnelle sous la présidence de Manassa DANIOKO marque aujourd’hui la démocratie et l’Etat de droit du Mali d’une grosse tache noire. Une empreinte gênante qui, si l’on n’y prend garde, pourrait exposer les institutions du pays à de sérieuses dérives. Dans sa formation actuelle, le siège de la Cour n’a jamais autant mérité la désignation de « Palais de la Cour », érigé au cœur d’institutions républicaines. Au fil de ces interventions, les unes aussi lamentables que les autres au plan juridique, ce « Palais de la Cour constitutionnelle » rappelle au peuple malien souverain au cas où il l’aurait peut-être oublié, qu’il est avant tout et surtout, comme son appellation l’indique si bien, au service du prince du jour auquel les Conseillers semblent avoir opté de prêter allégeance. C’est ainsi que saisie seulement le 5 juin 2017 dans le cadre de la procédure consultative référendaire pour se prononcer sur un texte présenté comme la loi n°2017-031/AN-RM du 2 juin 2017 portant révision de la Constitution, c’est tout de suite le 6 juin 2017, c’est-à-dire quasiment à la vitesse de la lumière que la Cour a rendu l’Avis n°2017-01/CCM/REF. Un véritable record dans les annales de l’institution ! La précipitation dans laquelle cet Avis a été rendu en dit long sur la docilité de cette Cour et sa tendance naturelle à plaire au Président de la République y compris en lui remettant des observations alambiquées, des sortes de préfabriqués juridiques, rien que pour se dérober de sa responsabilité de mettre un holà aux folies d’un processus référendaire anticonstitutionnel et anti démocratique. L’Avis n°2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017 ne participe que de ce comportement condamnable dont le seul objectif était d’en arriver à la conclusion suivante : « En conséquence, la présente loi est conforme aux dispositions des alinéas 3 et 4 de l’article 118 de la Constitution ». Du grand n’importe quoi au plan juridique ! Que d’élucubrations, d’arguties juridiques et de démonstrations laborieuses pour y parvenir ! LA COUR ETALE SA MEDIOCRITE EN DROIT INTERNATIONAL PUBLIC(DIP) La Cour n’a pas fini d’apprendre son cours d’introduction au Droit constitutionnel qu’elle va se mélanger les pédales avec le Droit International Public(DIP). Il faudrait en effet ne disposer que de connaissances très approximatives en Droit constitutionnel et embryonnaire en DIP pour sortir les énormités juridiques de l’Avis n°2017-01/CCM/REF du 06 juin 2017 : « L’intégrité territoriale, au sens du droit international, s’entend du droit et du devoir inaliénable d’un Etat souverain à préserver ses frontières de toute influence extérieure. En l’état, celle du Mali n’est pas compromise par l’occupation d’une quelconque puissance étrangère ». La Cour nous explique ici qu’elle ne retient de la notion d’intégrité territoriale que le fait pour un Etat de préserver ses frontières des influences extérieures afin qu’il ne soit occupé par des puissances étrangères. Ainsi, de manière simpliste, elle conclut que « l’intégrité territoriale du Mali n’est pas compromise par l’occupation d’une quelconque puissance étrangère ». Une telle compréhension de l’atteinte à l’intégrité territoriale telle qu’elle résulte de l’alinéa 3 de l’article 118 de la Constitution est tout simplement aberrante. Car même en France d’où nous tirons cette disposition constitutionnelle, la doctrine n’a aucunement réduit l’atteinte à l’intégrité territoriale à l’occupation du pays par une puissance étrangère. Cet élément d’extranéité ne peut constituer le seul facteur d’atteinte à l’intégrité territoriale d’un pays (voir l’ouvrage « La Constitution de la République française : Analyse et commentaires » sous la direction de François LUCHAIRE et Gérard CONAC, Economica, 2ème Edition, 1987. Page 1328). Traitant en l’occurrence de la signification de la notion d’intégrité du territoire mentionnée à l’alinéa 4 de l’article 89 de la Constitution françai8 ansRépondreLike (0)
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le zoologueJe comprends le point de vue de Mr Toure. Pour exploiter de l'or il faut creer de la bordelle avec la nature qui contient l'or. Cette compagnie, comme la majorite des compagnies multinationales se font du fric en payant le silence des elus pour exploiter et polluer l'environement des communautes indigenes. La richesse acquise est tres mal partagee.8 ansRépondreLike (0)
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humbleEt vous appelez ça un article vous ? Je me demande qu'est-ce que les gens de Ramdgold vous ont refusé pour que vous vous mettiez à écrire un torchon pareil ? Et vous vous croyez donc plus malin et plus patriote que toutes les autorités maliennes controlent ce qui se passe dans les mines ? Et surtout de quelles informations sur le cyanure disposez-vous réellment ? Savez-vous vraiment ce que c'est ?8 ansRépondreLike (0)
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Alpha TangoCe que le journaliste a dénoncé est quelque chose de bien connue qui s'appelle la corruption. Vous ne pouvez pas nier que la corruption ne règne pas au Mali puisque une campagne anti-corruption vient d'être lancée par l'actuel gouvernement. Puisque les miniers travaillent à la limite de la légalité, ce n'est pas étonnant que quand ils ont l'occasion de donner des miettes à un inconscient pour qu'il ferme les yeux ils n'hésitent pas. C'est pourquoi des pays comme le Mali où la corruption est endémique ne tirent jamais un bénéfice décent de leur richesse. Tant mieux pour Mark Bristol, il a de beaux jours devant lui. Après tout il n'a forcé personne à accepter qu'il vienne exploiter l'or du Mali. C'est ma famille d'abord, dites vous?8 ansLike (0)
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