Cette histoire drôle, nous prouve encore que toutes les filles de la capitale Bamako ne sont pas aussi faciles que nous le pensons. Les hommes aussi doivent savoir que toutes les fesses ne sont pas à explorer.
Le phénomène du harcèlement sexuel tant décrié par la société est bel et bien omniprésent dans certaines entreprises de la place. C’est le cas de Aminata, la trentaine, mariée et bon teint comme les filles de la Cité des 333 saints. Pour ne pas avoir tout le temps le regard sur la poche de son mari, elle a décidé en commun accord avec ce dernier, de partir à la recherche du travail. Dieu merci, sa demande à été acceptée par une entreprise de la place. Son patron, un amateur des postérieurs et tireur d’élite par excellence, Monsieur H (nom d’emprunt) était craint et connu pour sa fureur sexuelle, surtout quand il embauche.
Le chasseur pensait qu’il avait en face de lui une femme dévergondée comme les autres employées sans vergogne. C’est ainsi que pour atteindre sa proie, en un temps record, il double le salaire et met à la disposition de Aminata une voiture. Quand cette dernière travaillait, notre homme s’arrangeait pour passer à côté en lui faisant des attouchements et la dame s’excusait, pensant que c’était parce qu’elle s’était mal placée. Quand cela devint une habitude, elle attendit impatiemment l’assaut de notre homme qui ne sera pas gêné pour avouer son penchant à Aminata. Cette dernière n’ira par quatre chemins pour rejeter la demande de son patron.
«Si tu étais ma femme, je ne vais même venir au travail. Juste une seule fois et je t’offre une villa et tu auras tout ce que tu voudras de moi. S’il te plaît, juste une seule fois», a déclaré notre amateur des fesses. La charmante Aminata ne se laissera pas faire. Elle a rejeté son patron en ces termes: «Je suis une femme mariée et rien au monde ne me permettra de me mettre nue devant un autre homme». Malgré tous les attouchements, le patron n’arrivera donc pas à atteindre le bout du tunnel. Il a même demandé à Aminata de l’accompagner à un séminaire en Côte d’Ivoire. Une autre manière d’atteindre sa proie. Mais échec et mat !
Six mois de calvaire pour notre collectionneur par excellence. Se voyant minimiser par une employée, il décida dans un premier temps de réduire le salaire de la dame. Elle ira voir son patron pour en savoir la cause. Ce dernier a eu le courage de lui dire qu’il s’est référé à son premier salaire comme les autres employées. A la fin du mois d’octobre dernier, après avoir payé le salaire, il s’est permis de dire à Aminata de prendre des dispositions pour laisser le travail parce qu’il à trop de charge. C’est ainsi que la dame a laissé tomber ce boulot, pour éviter les multiples pièges et traquenards du coureur de jupon.
Destin GNIMADI