Kolondiéba : Braquage dans le bas-fond

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    Fortement armés, les malfaiteurs n”ont pas fait dans le détail au grand dam des forains.
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    rnHuit blessés dont 6 graves. Tel est le bilan du braquage perpétré dans la journée du 29 octobre dernier par des coupeurs de route sur la route Fakola-Kolondiéba. Le major Banou Sanogo, commandant de la brigade territoriale de gendarmerie de la localité, a recoupé les péripéties de cet audacieux coup. Dans un bas-fond, neuf bandits masqués et armés de pistolets mitrailleurs, de fusils de chasse et de pistolets de fabrication artisanale ont pris d”assaut un véhicule transportant 35 passagers. Alertés tardivement, la gendarmerie et le poste militaire de Kolondiéba ont rapidement dépêché des hommes sur les lieux mais les assaillants avaient déjà disparu.
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    rnLes coupeurs de route ignoraient que le véhicule de transport en commun était placé sous la garde d”un militaire. Avec courage, celui-ci engagea un intense échange de tirs avec les assaillants. Au cours de cette bataille inégale de neuf contre un, un malfrat a été atteint par une balle. Malheureusement l”arme du soldat s”est enrayée. Ce coup du sort a facilité la tâche aux brigands. Ils ont exécuté leur forfait et emporté une importante somme d”argent, l”arme bloquée du militaire et divers autres objets. Le véhicule transportait des commerçants sikassois en provenance de la foire de Fakola (chef lieu de la commune de Fakola), située dans la zone frontalière avec la Côte d”Ivoire.
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    rnPersonne n”a, heureusement, été tué, souligne le commandant de brigade, le major Banou Sanogo. Mais on dénombre 8 blessés dont 6 graves, tous évacués sur l”hôpital Gabriel Touré de Bamako. Le militaire et le bandit blessé ont également été admis au Centre hospitalier universitaire. Les blessés ont été transportés dans un premier temps au centre de santé de référence de Kolondiéba. Après avoir reçu les premiers soins, ils ont été évacués sur la capitale. A l”annonce de la nouvelle, toutes les autorités locales s”étaient rendues au centre de santé pour souhaiter prompt rétablissement aux blessés.
    rnActuellement deux suspects originaires des villages riverains de l”axe Kolondiéba-Fakola sont gardés à la gendarmerie pour les besoins de l”enquête. Une équipe composée de gendarmes et de militaires patrouille dans tout le secteur à la recherche des bandits. Le véhicule de transport victime de cette attaque est parqué à la gendarmerie. Il porte des traces de projectiles. Une balle a perforé la portière gauche. Plusieurs projectiles ont émietté le pare-brise. Sur les flancs, plusieurs vitres ont volé en éclats.
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    rnC”est le troisième braquage dans la zone depuis le début de l”année. Le major Banou Sanogo rappelle, sans préciser la date, le braquage d”un autre camion survenu il y a quelques mois entre Kakoli et Gonkoro. Deux suspects avaient été arrêtés à l”époque. L”un d”entre eux est toujours entre les mains de la justice. Peu de temps après, un autre véhicule avait subi le même sort à Sokouri dans le secteur de Gueya. Dans ces deux attaques les passagers avaient été dépouillés de leurs biens.
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    rnD.D. KONÉ
    rnAMAP-Kolondiéba
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    Niono : AU DESSUS DE TOUT SOUPÇON
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    rnLe coiffeur et la vendeuse de cosmétiques affichaient une apparence respectable et cachaient bien leur jeu
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    rnLa brigade de recherche du commissariat de police de Niono a saisi, le 27 octobre dernier, 54 kg de chanvre indien sur deux Ghanéens, Charles Kouamé, 30 ans, et Aïcha Bamba, 34 ans. Le premier cité est un coiffeur réputé. Et plus d”un habitant de la ville a apprécié ses talents en la matière. Sa complice, vendeuse de produits cosmétiques, est domiciliée au km 26. Comme Charles Kouamé, cette dame a vu plusieurs femmes défiler dans sa boutique pour acheter une crème ou une pommade. Tous les deux étaient au-dessus de tout soupçon de trafic de marchandises illicites ou de stupéfiants. Mais le masque est tombé le samedi 27 octobre.
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    rnLes activités criminelles des deux trafiquants ont été découvertes grâce à la vigilance d”un voisin de quartier. Celui-ci a donné l”information à la brigade de recherche. Le grappin a été ainsi mis sur Charles Kouamé et sa complice. Le coiffeur avait en sa possession 5 briques de chanvre indien. Ce stock lui aurait été livré par Aïcha Bamba, sa maîtresse et complice.
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    rnL”inspecteur divisionnaire Souleymane Fofana, l”adjudant chef Daouda Soumano, l”adjudant Yacouba Samaké et le sergent chef Idrissa Diallo se sont rendus au domicile de la dame Aïcha Bamba. Là, ils ont saisi un sac en jute contenant 22 briques de chanvre indien. Le total de la drogue saisie sur les deux délinquants s”élève à 27 briques pesant 54 kg.
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    rnInterrogée à son tour, Aïcha Bamba donna le nom d”un certain Koffi, un citoyen ghanéen résidant à Bamako. Elle assura à la police que les 22 briques saisies étaient la propriété de ce Koffi. Les policiers connaissent bien cette stratégie de diversion. Aucun dealer n”avoue, en effet, être le propriétaire de la drogue saisie sur lui en flagrant délit . Et les noms de complices donnés sont la plupart du temps fictifs.
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    rnLa brigade de recherche et de renseignement de Niono poursuit l”enquête. Elle compte rapidement démanteler un réseau opérant dans la zone rizicole. Pour l”instant Charles Kouamé et Aïcha Bamba méditent sur leur sort au commissariat de police de Niono.
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    rnCette opération est la première du genre depuis l”ouverture du commissariat de police de Niono en août 2004. Le commissaire divisionnaire Bougounou Sanogo a lancé un appel à la population. afin qu”elle collabore étroitement avec les services de sécurité. Cet appui aidera à mettre hors d”état de nuire les malfrats opérant dans le cercle de Niono.
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    rnC. O. DIALLO
    rnAMAP-Niono
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