
Dans le nord du Mali, les organisations humanitaires internationales veulent pouvoir atterrir à Kidal. Pour cela, elles ont adressé une lettre ouverte aux autorités maliennes, onusiennes et aux représentations diplomatiques présentes à Bamako, afin de pouvoir accéder aux populations de façon plus rapide et surtout plus sûre.
Pour se rendre à
Kidal, les humanitaires organisent des convois routiers qui partent le plus souvent de Gao, dans le Nord du Mali. Un problème logistique, compte tenu des distances à parcourir. Et un problème, surtout, de sécurité.
«
On se déplace essentiellement en voiture, confirme Yannick Deville, chef de file du Fongim, qui regroupe l'ensemble des ONG internationales présentes au Mali.
Ce qui pose beaucoup de problèmes en terme de sécurité du fait du banditisme, très présent dans cette région, et surtout quand on sait qu’à Kidal il n’y a pas de banques donc ça veut dire qu’il faut amener le cash avec soi, et il n’y a pas de commerces, donc ça veut dire qu’il faut amener les médicaments, la papeterie, etc. »
Sans parler de la menace des groupes jihadistes. «
C’est une menace qui plane, même si les ONG ne sont pas ciblées, souligne-t-il.
Mais c’est un danger qui existe en effet. »
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