Ça se passe au Grin : Tabaski et béliers
A en croire les membres du grin, au Mali aujourd'hui, acheter un bélier digne de ce nom pour la Tabaski n'est pas donné à tout le monde, surtout sous cette pauvreté qui règne en maître dans les ménages.

Selon eux, de nos jours, les petits béliers sont les plus prisés, les plus gros étant pour les quelques rares qui peuvent encore se le permettre.
La Tabaski est une période où la demande en béliers augmente considérablement. C'est aussi le moment où les prix flambent. Cette cherté par contre, selon les membres, n’est pas un problème d’offre et de demande, mais plus consécutif à plusieurs facteurs, notamment l'insécurité, les difficultés de transport et la hausse du prix des aliments pour le bétail. Toutefois, au grin, ils rappellent que le Mali est un pays d'élevage par excellence, tant par le volume de son cheptel que par son importance économique. Il est l'un des principaux pays exportateurs de bétail.
Pour eux, malgré tous ces problèmes, les prix ne devraient pas atteindre ce niveau record. "A cette allure, le bélier sera plus cher au Mali qu'au Sénégal", préviennent-ils. Les membres du grin ne trouvent pas cela logique. Ils appellent, à cet effet, les autorités du pays à voir cette situation de près. "Certains Maliens aiment se servir des difficultés des autres pour s'enrichir", déplorent-ils.
Ibrahima Ndiaye
Quelle est votre réaction ?






