Finale de la coupe du mali cuvée 2025 : Les Blancs de Bamako réalisent leur 8è doublé

Le samedi 31 mai 2025, la 64ème édition de la coupe du Mali a opposé le Stade malien de Bamako au Djoliba AC au stade du 26 mars de Yirimadio.

5 Juin 2025 - 02:03
5 Juin 2025 - 10:12
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Finale de la coupe du mali cuvée 2025 : Les Blancs de Bamako réalisent leur 8è doublé

C'était un duel au double enjeu : les Blancs pour réaliser un doublé, et les Rouges pour sauver leur saison. Finalement l'équipe de Sotuba s'imposa par le minimum d'un but zéro. Cette finale était présidée par le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga.

La défaite du Djoliba en championnat national face au Stade malien lors de la 19ème journée, et le limogeage du coach Demba Traoré ont balancé l'équipe dans une zone de turbulence, accentuée par une instabilité morale au sein du groupe. Les nouveaux techniciens, Dédé Tamboura et Abdou Traoré n'ont pas pu sauver une saison ternie par un parcours catastrophique en phase de poule de la ligue des champions, et l'impossibilité de décrocher le titre de champion.  Certes ils ont la volonté de vouloir bien faire. Malheureusement les choses se sont passées autrement en cette finale de coupe du Mali.

En la matière il serait incompréhensible d'affirmer qu'une équipe a bien joué, et que son adversaire a remporté le trophée. Parce qu'une finale de coupe se gagne quelle que soit la prestation de l'équipe victorieuse. Voilà exactement ce qui s'est passé le samedi dernier lors de la finale de la coupe du Mali entre le Stade malien et le Djoliba AC. 

Les stadistes handicapés par l'absence de certains ténors, Moctar Cissé dit Soldat et Siaka Diaby, était logiquement une proie facile. Les Rouges n'ont pas profité. Sinon ils étaient plus engagés et plus déterminés. Très confiante l'équipe de Hérémakono a dominé la rencontre dès les minutes initiales. Elle aurait pu aller à la mi-temps par le score de deux buts d'écart.  Seulement que le gardien Stadiste N'Golo Traoré était impérial et imbattable dans ses buts. Sa grande forme lui a permis de tenir son équipe sur le dos, durant tout le match avec des actions et arrêts spectaculaires. Face aux différentes tentatives maladroites des Rouges, les Blancs de Bamako se sont quelques fois montrés plus menaçants, tout le temps que la défense Djolibiste s'est fébrilisée. Mais la précipitation de Moussa Diallo dit  Moteurny,  la non conviction d'Ousmane Coulibaly dit Kalaba d'être la clef du match ont retardé la chute du Djoliba.  Pratiquement la moitié de la première période s'est jouée à l'usure.

En deuxième mi-temps les Rouges maintiennent le cap de la domination stérile, et reprennent les choses en main.  Mais les attaquants buttaient toujours sur l'excellent gardien des Blancs de Bamako. L'entraîneur Stadiste Mamoutou Kané dit Mourlé a compris que son médian est submergé par Kader Armel et Abdoulaye Mariko. Il effectue son unique changement et introduit Capi pour stabiliser son milieu et limiter les assauts répétés de l'adversaire.  C'est dans ces sillages qu'intervient l'ouverture du score à la 61ème minute. Le latéral droit Stadiste, Mery Camara hérite d'une mauvaise relance du portier Djolibiste et fait vibrer les filets d'un lob bien calculé.

Après ce but l'encadrement technique de l'équipe de Sotuba opta pour la prudence. Les latéraux ont limité leurs remontées et les milieux devraient plutôt porter le ballon sur les couloirs.  Les Rouges blessés dans leur orgueil auront de la peine à égaliser.  Dommage ils terminent une saison blanche. Et le Stade malien réalise son huitième doublé.                                                                                  

O. Roger Sissoko 

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Finale de la coupe du Mali cuvée 2025 :

Orange-Mali joue sa partition à cette fête de la jeunesse !

Pour cette finale de la 64ème édition de la Coupe du Mali, jouée le 31 mai dernier au Stade du 26 Mars sous la présidence du Premier ministre, Général de Division Abdoulaye Maïga, Orange-Mali a mis les bouchés doubles comme à l'accoutumée en tant que sponsor officiel du football malien.

L'entreprise citoyenne a joué sa partition pour que cette fête de la jeunesse malienne puisse être un succès. Ainsi, elle a habillé les deux finalistes à savoir le Stade Malien de Bamako et le Djoliba AC en équipements sportifs dont la cérémonie de remise s'est déroulée, le vendredi 30 mai, au siège de la Fédération Malienne de Football. 

Et pour la grande finale, Orange-Mali a mis le paquet. Pour preuve, le Stade Malien de Bamako, vainqueur de la 64è édition de la Coupe du Mali, empoche une somme de 25 millions de FCFA tandis que le Djoliba AC a reçu 10 millions de FCFA. Mery Camara, qui a été désigné Meilleur joueur de la finale, a reçu une enveloppe de 500 000 F CFA. 

Il est important de rappeler que Orange Mali et la Fédération malienne de football (Fémafoot) sont liées depuis quinze ans par un partenariat gagnant-gagnant.

Les observateurs sont unanimes pour attester que grâce à cet accompagnement, le football malien a pris une autre dimension avec des récompenses qui créent une saine concurrence. Même motivation au niveau des sélections nationales où les primes de qualification aux phases finales des compétitions de la CAF ne sont plus un problème. 

En plus du football, Orange-Mali est présente dans le domaine du basket-ball et divers d'autres domaines comme l'éducation, et la culture où la société est l'un des partenaires clés du monde culturel malien. Tout pour confirmer l'engagement citoyen de cette entreprise pour la promotion du sport, de l'éducation et de la culture dans notre pays.

                                                                                        

K.THERA

 

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BOUBOU TRAORE DIT "PENNY PENNY"

Le choix de l'excellence pour officier la finale

Il y a des désignations qui valent bien plus qu'un honneur. Car elles constituent des gestes forts, porteurs de reconnaissance, de confiance et de mérite.

a désignation de l'arbitre international Boubou Traoré, plus connu sous le nom de "Penny Penny", pour officier la finale de la 64 eme édition de la Coupe du Mali entre le Stade Malien de Bamako et le Djoliba AC, entre dans cette logique.

En effet, dans l'univers exigeant et souvent ingrat de l'arbitrage, siffler une finale nationale est un sommet que très peu atteignent. Depuis les années 1970, 1980 seuls quelques noms ont eu le privilège de diriger cette rencontre d'élite, à l'instar des légendaires Modibo N'Diaye, Drissa Traoré dit Driboss, Sidi Bekaye Magassa, Moussa Kanouté ou encore l'incontournable Koman Coulibaly. Ces arbitres, respectés sur les terrains d'Afrique et au-delà, ont marqué leur temps par leur rigueur, leur droiture et leur science du jeu.

Aujourd'hui, Penny Penny est bien évidemment un élément de ce cercle restreint d'arbitres de renom qui font la fierté nationale. Il est ainsi à la consécration d'un parcours irréprochable, bâti sur la compétence, la constance et surtout une probité morale à toute épreuve.

Dans un contexte où plusieurs arbitres de qualité, comme Richard  Kamaté, Ousmane Diakhaté, Sory I Keïta, Abdoulaye Diarra  auraient pu logiquement prétendre à ce match de prestige, il est évident que c'est le nom de Penny Penny qui a été retenu. Et ce choix judicieux n'est point une mise à l'écart des autres, mais la reconnaissance d'une valeur humaine et technique qui se distingue par son intégrité et sa justesse.

Sans aucun doute, la désignation de Penny Penny ne repose pas que sur des critères nationaux. L'homme fait en effet partie du cercle privilégié des arbitres professionnels accrédités par la FIFA. Une appartenance qui atteste de ses compétences et de sa conformité aux standards les plus élevés de l'arbitrage international. Il vend ainsi mieux l'image du Mali au-delà de nos frontières, sur les pelouses africaines et mondiales où il continue de faire honneur à notre pays.

À chaque coup de sifflet, il incarne une autorité sereine, une maîtrise du jeu, et une impartialité rassurante pour les équipes et les supporters. Jouissant d'un feeling impressionnant, sa capacité à faire respecter les règles sans jamais perdre le contrôle ni le respect des acteurs du terrain est aujourd'hui saluée par tous.

Son exemple inspire, son parcours force l'admiration, et son choix pour cette finale a servi à valoriser l'excellence à toute épreuve. Et sans démagogie l'arbitre international Boubou Traoré a dirigé la finale de la coupe du Mali avec dextérité. 

                                                           

O. Roger Sissoko

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