Renforcement des capacités : Le CAPDH affûte les armes des ambassadeurs de la paix

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Intégrer l’éducation à la culture de la paix, Inculquer les rudiments de la culture de la paix aux enseignants et autres travailleurs sociaux  afin qu’ils renforcent et outillent les capacités des élèves du Mali à ôter la violence dans l’espace scolaire. Tels sont les objectifs d’un atelier de deux jours qui a ouvert ses portes, le Mercredi 22 Octobre 2014 au complexe scolaire Adiara, sous la présidence de la Directrice de l’enseignement normal Kany Sissoko avec à ses côtés Sada Koné le censeur dudit complexe scolaire, Florent Blanc l’expert venu de l’école de paix de Grenoble, le président du conseil d’administration du Centre d’Assistance aux personnes vulnérables et aux victimes de violation des droits humains (CAPDH) Mamadou Camara.

Le Centre d’Assistance aux Personnes Vulnérables et aux Victimes de violation des Droits Humains (CAPDH), fidèle à ses idéaux, a initié cette formation afin d’aiguiser les armes des enseignants et autres acteurs de l’éducation pour assainir le milieu scolaire. Un milieu qui est le creuset des enfants de tout bord a indiqué le président du conseil d’administration du CAPDH. « C’est plus de 27 000 élèves maliens qui recevront des enseignements sur la culture de la paix », a-t-il avancé.  Il a invité les participants à s’armer de courage et d’abnégation afin de relever les énormes défis qui les attendent.  « En cette période tumultueuse de la vie de notre cher Mali, avoir de telles initiatives à l’endroit des enfants est une œuvre salutaire »,  a lancé le censeur du complexe scolaire Adiara. La Directrice de l’Enseignement Normal Kany Sissoko a souligné qu’un tel atelier basé sur le renforcement des capacités des élèves et leurs encadreurs est toujours la bienvenue. Florent Blanc, l’expert formateur venu de l’école de paix de Grenoble, a affirmé que l’objectif de cette première formation est d’introduire cette première promotion de formateurs à l’outil pédagogique conçu par des pédagogues et des psychologues, dont la particularité est son  utilisation dans plus d’une  demi-douzaine de pays. « Eduquer à la culture de la paix, c’est avant tout se l’appliquer à soi-même », a-t-il indiqué. Durant les deux jours de formation, un temps initial sera consacré à l’explication théorique de la culture de la paix et des principes de sa pédagogie. Selon le formateur, ces deux jours permettront aux participants d’ingurgiter des techniques adaptées au contexte éducatif malien, à la culture du pays et à leurs ambitions.

Moussa Samba Diallo

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