Aide publique aux partis politiques : plus d’un milliard 888 millions 550 mille 863 de F CFA à partager entre 47 formations politiques

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Pour rappel, la loi du 18 août 2005 portant Charte des partis politiques dispose que les partis politiques bénéficient d’une aide financière de l’Etat inscrite au budget d’Etat.

En application de ces dispositions, le Gouvernement a prévu au titre du financement public des partis politiques pour l’année 2014,  une enveloppe financière de 2 milliards 44 millions 47 mille 887 F CFA. Et à l’issue de l’analyse du rapport de vérification des comptes de 2014 établi par la Cour Suprême, sur 58 partis politiques ayant fourni des dossiers, 47 ont été déclarés  éligibles audit financement au regard des critères définis par la loi.

Le présent projet de décret fixe ainsi la répartition, entre  ces 47 partis politiques, de l’aide financière de l’Etat d’un montant  de 1 milliard  888 millions 550 mille 863 F CFA. A retenir que la part non affectée, d’un montant de 155 millions 497 mille 24 Francs CFA, sera reversée au Trésor public, conformément à la Charte des partis politiques.

 

Les Députés sensibilisés sur les enjeux et les innovations majeures des prochaines élections locales

 

L’Assemblée Nationale du Mali en partenariat avec le ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation a organisé le vendredi 24 avril 2015 un atelier d’information et de sensibilisation des députés. C’était dans la salle Aoua Keita de l’Assemblée Nationale  sur le thème : «enjeux et innovations majeures des élections communales, régionales et du District de Bamako». La rencontre, présidée par l’honorable Mamadou Tounkara, 1er Vice-président de l’AN, s’est déroulée en présence de M. Ibrahima Hama, secrétaire général du ministère en charge de l’Administration Territoriale, des honorables députés et de plusieurs autres personnalités.

Notons que durant cette journée, des élus de la Nation ont eu droit à trois communications à savoir : l’organisation des élections communales, régionales et du District de Bamako de 2015, la pérennisation des résultats du RAVEC et l’approfondissement de la décentralisation à travers la régionalisation.

Pour l’honorable Mamadou Tounkara, au regard des changements importants apportés au dispositif des élections locales à travers les récentes lois votées par l’AN, il importe de faire appel aux experts du ministère en charge de l’Administration Territoriale. Et cela pour exposer et susciter des discussions éventuelles susceptibles de donner la bonne information aux élus de la Nation sur ces questions importantes.

Quant à M. Ibrahima Hama Secrétaire général du Ministère de l’Administration Territoriale, il dira que le présent atelier constitue un prolongement des actions d’information entreprises par son Département afin de sensibiliser les maliens. Cet atelier a permis aux cadres du Département de l’Administration Territoriale d’expliquer aux députés les changements apportés à la Loi électorale ainsi qu’aux textes régissant le régime des collectivités territoriales et leurs conséquences sur les modalités d’organisation des prochaines élections locales. Les règles de désignation des présidents des collectivités territoriales de Région et du District de Bamako ont été aussi expliquées aux élus de la Nation.

 

Revue conjointe 2015 du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle

Le Centre international de conférence de Bamako a servi de cadre à la tenue d’un séminaire de trois jours sur la revue conjointe 2015 du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle. La cérémonie, présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, Me Mountaga Tall,  s’est déroulée en présence de son collègue M. Barthélémy Togo de l’Education Nationale.

Cette revue avait pour but d’asseoir les bases d’une préparation et d’une mise en œuvre efficiente du Programme décennal de développement du secteur de l’éducation au Mali (PRODEC). Elle a analysé la situation du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle ainsi que les conditions de préparation du nouveau programme décennal de développement du secteur.

Pour rappel, la crise sécuritaire et politique qu’a connue le pays en janvier 2012 a contrarié la mise en œuvre de la troisième phase du Programme d’investissement sectoriel de l’éducation (Pise-III 2010-2013) alors que le pays évoluait sur une tendance favorable en matière de scolarisation, d’amélioration de la qualité et de renforcement de la gestion décentralisée du secteur de l’éducation, particulièrement l’enseignement fondamental.

La revue sectorielle conjointe, tenue en avril 2014, en a fait le bilan. C’est pourquoi en réponse à cette situation les départements en charge de l’Education et de la Formation professionnelle ont développé un plan d’actions d’urgence en 2013, encore en exécution, et un programme intérimaire  couvrant la période allant de 2015 à 2016.

Trois thématiques ont été  débattus au cours de cette rencontre à savoir : la question de la fonction enseignante, la gouvernance de l’éducation et de la formation professionnelle dans un contexte de décentralisation et la professionnalisation des filières pour l’employabilité des jeunes : cas du système LMD.

Festival de Cannes : Une malienne dans la cour des grands

Le jury du 68ème Festival de Cannes du cinéma en France, prévue du 13 au 25 mai 2015, est connu. Parmi les membres, figure Rokia Traoré. La chanteuse et musicienne malienne siègera dans le groupe chargé de décerner la Palme d’or à un des films en compétition dont 17 longs métrages sont déjà en lice.

Pour la première fois une malienne, Rokia Traoré, la fille du Beledougou arrive dans le jury de Cannes. Elle est la seule qui n’appartient pas au monde du cinéma. La Malienne de 40 ans devra donner son avis aux côtés d’acteurs et de réalisateurs célèbres.

Fille de diplomate, Rokia Traoré est le produit d’une enfance passée entre l’Europe, le Moyen-Orient et le Mali. Sa musique est traversée par plusieurs courants. Elle associe des instruments comme le balafon, le n’goni, la guitare électrique ou encore la batterie. L’artiste a fait plusieurs collaborations à l’international.

Rokia Traoré est auteur-compositeur-interprète. Elle a déjà signé 5 albums dont le dernier, intitulé Beautiful Africa, est sorti en 2013. Elle est lauréate en France du grand prix 2014 de la Sacem dans la catégorie « musiques du monde ».

L’association « Alliance pour la Démocratie au Mali» ouvre le débat sur la problématique de la sécurité en période crise

 

Dans le cadre de son plan d’actions, l’association « Alliance pour la Démocratie au Mali» a organisé le samedi 25 avril 2015 une conférence-débat sur le thème : «Problématique de la sécurité en période de crise». C’était à la Pyramide du Souvenir sous la présidence de Madame Sy Kadiatou Sow, présidente de ladite association. On notait aussi la présence des membres de l’association et de plusieurs autres personnalités.

La conférence, animée par l’inspecteur général de police Anatole Sangaré, officier général de police à la retraite et le colonel Hama Maïga, officier supérieur de gendarmerie à la retraite aussi avait comme modérateur l’ambassadeur Moussa Makan Camara.

Dans son mot de bienvenue, Madame Sy Kadiatou Sow a laissé entendre que son association s’est fixée comme objectif de contribuer à la réflexion sur toutes les questions d’intérêt national. D’où la tenue de cette conférence-débat avec la participation de plusieurs compétences.  Ainsi, les conférenciers ont entre autres dans leur exposé fait l’état des lieux de la Sécurité au Mali et le dispositif sécuritaire dont dispose le Mali pour satisfaire en termes de sécurité les besoins de la Population. Vue l’état de nos Forces de Défense et de Sécurité, le colonel Hama Maïga, a souhaité que le recrutement des agents se fasse avec une enquête de moralité sur la personne. Car, dit-il mal recrutés, ils seront mal formés. Parlant de la formation  de nos agents de Sécurité, le colonel Maïga dira qu’elle doit être adaptée à nos besoins sécuritaires qui sont  d’ordre:   physique, psychologique et morale pour lutter contre la rébellion récurrente, l’intégrisme religieux le terrorisme, la cybercriminalité, le trafic des êtres humains, le grand banditisme etc.

A retenir que les organisateurs de la Conférence ont déploré avec l’assistance l’absence à cette cérémonie d’un représentant du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile.

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