La présidentielle de 2002 demeure jusqu'à nos jours comme la plus abstruse dans l'histoire de notre pays. Elle a enregistré 24 postulants pour la succession du premier Président démocratiquement élu, Alpha Oumar Konaré. Dont de nombreux fantaisistes. Depuis, a été mûrie l'idée de revoir la participation à la compétition. De cinq millions, la caution a été revue à la hausse à dix millions de nos francs. Et puis, il faut avoir des signatures de dix députés ou quarante cinq conseillers municipaux pour pouvoir être sur le ring. A quelques jours de la date de clôture (30 mars) des candidatures, ils ne sont pas nombreux à parvenir à accomplir les critères, surtout les femmes.
Adéma Pasj et Urd, ayez donc pitié de nos braves femmes
Le parrainage et la caution sont en train de jouer leur rôle d'avant-gardiste de notre démocratie. Ils permettent de ne pas permettre à n'importe qui de pouvoir prétendre à gérer le Mali. Cette Nation très bénie. Sinon, même les vendeurs de drogues tentaient et puis ils sont nombreux à pouvoir se présenter pour le sésame, le passeport diplomatique.
La démocratie malienne est citée en exemple même si depuis peu les partis politiques ont failli à leur rôle régalien. Mais, de plus en plus, ils commencent à se ressaisir pour que force reste au parti. C'est dans cette atmosphère de remise en cause ou de reprise de conscience que tous les partis représentatifs de l'échiquier national vont tous faire sortir un candidat. Sans problème. Il s'agit entre autres de l'Adéma Pasj, l'Urd, le Rpm, le Cnid, le Parena, le Mpr, la Sadi, la Codem, et puis Yelema, le Rpdm. Ainsi, sont bloqués de nombreux fantaisistes qui croyaient seulement à la puissance de leur empire d'argent pour polluer l'atmosphère des campagnes. Pour cela, ils avaient même épousé l'idée de se faire financer par des vieilleries ou de la mafia.
Quoi qu'il en soit, de sources proches de la Cour, il semblerait qu'aucune des femmes ambitieuses à se porter candidat n'est parvenue ni à avoir des députés ou encore des conseillers municipaux. SOS donc pour les femmes car ce que femme veut Dieu le veut.
B.DABO