Affaires étrangères et coopération internationale : Les décrets de 3 ambassadeurs, 1 consul et 15 conseillers abrogés

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Le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta vient d’abroger les décrets de nominations de trois ambassadeurs, un Consul et plusieurs Conseillers d’Ambassade, en fin de mission. Le Syndicat Libre des Travailleurs des Affaires Etrangères prévoit, ce mardi 18 octobre, une assemblée générale de l’ensemble des travailleurs afin de faire la situation sur les différents mouvements diplomatiques opérés par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop. 

Plusieurs diplomates maliens viennent d’être rappelés par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop. Leurs décrets de nominations ont été abrogés par le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta lors du Conseil des ministres, il y a juste quelques semaines. Il s’agit bien des diplomates en fin de mission parmi lesquels figurent trois ambassadeurs, un consul et une quinzaine de Conseillers d’Ambassade.

Les ambassadeurs concernés sont : Mme Diakité Fatoumata N’Diaye (Ambassadeur du Mali à Tunis), Général de Brigade Sadio Gassama (Ambassadeur du Mali à N’Djamena, au Tchad), Sékou Kassé (Ambassadeur du Mali à New Dehli, en Inde). Le seul Consul honoraire rappelé est Yaya Karembé, qui avait été nommé par l’ancien Président Ibrahim Boubacar Kéïta lors du Conseil des ministres du 7 août 2016 comme Ambassadeur du Mali à Khartoum, au Soudan. Alors qu’il fut juge d’instruction au pôle économique et financier du Tribunal de première instance de la Commune III et juge d’instruction au tribunal militaire de Bamako.

Président-fondateur de l’Observatoire sur la Décentralisation au Mali, Yaya Karembé a contribué à renforcer les liens d’amitié et de fraternité entre le Mali et le Soudan surtout dans le domaine économique.

S’agissant de Mme Diakité Fatoumata N’Diaye, elle fut ministre du Développement Social et de la Solidarité et Médiateur de la République. Juriste de formation et ex-Secrétaire générale du gouvernement, elle se trouve à la retraite depuis le 1er janvier 2017.

Concernant Sékou Kassé, il avait été nommé en 2018 Ambassadeur du Mali en Inde, au Bangladesh, au Bhoutan, au Brunéi Darussalam, en Indonésie, en Malaisie, au Népal, à Singapour, au Sri Lanka et en Thaïlande avec résidence à New Delhi. Il a présenté ses lettres de créance au Président de l’Inde, le 10 janvier 2019.

Auparavant, il avait occupé plusieurs postes de responsabilités : Conseiller diplomatique à la Primature et au ministère de la Défense, Ambassadeur, représentant permanent du Mali auprès des Nations Unies à New York, Ambassadeur, Directeur des Organisations Internationales au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Coordinateur du Mali au Conseil des droits de l’homme à Genève, Coordinateur du Réseau de la sécurité humaine à Genève. Ce n’est pas tout. Sékou Kassé fut aussi Premier conseiller et chargé d’affaires à la mission permanente du Mali auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Coordonnateur du Mali au Conseil de sécurité de l’ONU à New York, Sous-Directeur des affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères et Chef de la division des accords et traités internationaux au département des Affaires étrangères.

S’agissant du Général de brigade Sadio Gassama, il fut ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile puis ministre de la Défense et des Anciens combattants sous le Général Amadou Toumani Touré. Il a fait valoir ses droits à la retraite, il y a trois ans.

Le Syndicat Libre des Travailleurs des Affaires étrangères vient de convoquer une Assemblée générale afin d’évaluer la prise en charge du cahier de doléances. Cette rencontre prévue pour ce mardi 18 octobre permettra aussi de faire la situation du mouvement diplomatique et le bilan du plan d’action de l’exercice 2021-2022. C’est aussi l’occasion d’adopter le plan d’action annuel 2022-2023.                           

                                                        El Hadj A.B. HAIDARA

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17 COMMENTAIRES

  1. Ceux qui ont le bac 2eme partie série SBT en 1979 méritent du respect.
    La vieille école jusqu’en 1990.
    Kinguiranke en fait partie.
    Une culture générale impeccable .
    Rien à voir avec école d’Aujourd’hui.
    Ali, enfant de caste veut dire quoi exactement ?
    Nous avons tous été esclaves des blancs et continuons à l’être.
    Quand ATT a été président on le traitait de fils d’esclaves, surtout les siens à Mopti.
    Il a dirigé le Mali pendant plus de 10 ans en comptant un an de transition 1991-92.
    il a dirigé les horon.
    Alors?

    • Je ne suis pas sûr que ce soit les gens de Mopti qui ont fait circuler la rumeur qui dit que ATT est un esclave, car ils connaissent sa famille et savent bien qu’elle n’est pas esclave. C’est IBK, lui-même petit-fils de Kati Bourama aux origines douteuses qui a publié ça dans un livre qu’il n’a même pas eu le courage de signer. Le livre s’appelle ATTcratie…

    • Pourvu que elle aussi ne pleurniche pas comme la Tantie Nationale Aminata Dramane TRAORÉ, par ce que la France qu’elle dénigre nuit et jour lui a refusé son visa.

  2. Pourquoi l’avant projet de constitution fait peur aux propagandistes de la transition militaire?

    Pour diriger un pays il faut posséder de la tête et surtout de la tête bien pleine.

    Pour diriger un pays pauvre et en crise depuis plusieurs années il faut non seulement avoir la tête bien pleine et surtout être entouré et être conseillé par des gens avec la tête bien tête, honnêtes et surtout travailleurs.

    C’est ce qui manque au Mali depuis plusieurs années et c’est ce qui a permis l’explosion des mauvais comportements qui sont à l’origine de 90% des problèmes existentiels du Mali d’aujourd’hui y compris la pauvreté, l’analphabétisme et la crise sécuritaire.

    La constitution est la loi fondamentale du pays qui a vocation à régir le fonctionnement de l’État et des institutions publiques (l’exécutif, le législatif et le judiciaire) : de la conquête et de l’exercice des pouvoirs attachés à ces institutions, de leur organisation et de leur relation réciproque.

    Mais les textes aussi bons soient-ils sans leur application stricte et correct respect ils ne pourront pas permettre au pays d’être gouverné correctement.

    C’est ce qui est arrivé à la constitution du 25 février 1992, qui est une très bonne constitution dont les maliens se sont évertués à ne pas respecter à commencer par les dirigeants du pays et les populations actifs, fonctionnaires ou pas du pays (militaires et civils réunis).

    Aujourd’hui les colonels climatisés de bamako et kati, ont constitué une commission de rédaction d’une nouvelle constitution mais pas de nouveaux comportements de maliens.

    La question est de savoir pouvons-nous nous en sortir avec une nouvelle constitution tout en gardant nos mauvais comportements de corruption, de clientélisme, de népotisme et d’autres trafics d’influence et d’abus de pouvoir?

    La réponse est claire c’est Non, Non et Non.

    Un avant projet de constitution pour qu’il devienne une constitution dans un pays, il doit d’abord être présenté par le gouvernement comme un projet de constitution approuvé au conseil des ministres et ensuite présenté devant les maliens en référendum et recueillir un vote favorable par la majorité des maliens qui votent.

    Mais au simple vu de l’avant projet de constitution, les propagandistes de la transition militaire s’agitent déjà à cause d’un seul article en occurrence l’article 31.

    Cet article 31 dit expressément que la langue officielle du Mali est le français.

    D’ailleurs cet article n’invente rien car la langue française est la langue officielle du Mali depuis son indépendance donc du président Modibo Keïta à Assimi Goita, le Mali n’a connu rien d’autre que le français comme langue officielle.

    C’est pour cela qu’on enseigne en français dans nos écoles publiques, que nos actes de naissance et autres documents officiels sont en français, le journal télévisé de la télévision nationale est en français et nos passports sont écrits en français même s’il y a aussi l’arabe.

    Venir imposer le bambara comme langue officielle aux autres ethnies du Mali qui ne sont pas bambara et qui ne comprennent pas le bambara va certainement causer d’autres problèmes dont le pays n’a pas besoin.

    Mais les propagandistes de la transition militaire n’ont rien dans la tête, ils agissent par instinct du rejet haineuse de la France sans savoir comment fonctionne l’État du Mali et en quoi l’utilisation de la langue française bloque le Mali dans ses efforts de développement.

    Les États Unis d’Amérique ont dit non à l’Angleterre en 1776, et jusqu’à aujourd’hui 2022, ils utilisent la langue de l’Angleterre.

    Le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont pris en même temps ou presque leur indépendance avec le Mali et jusqu’à présent ils utilisent tous la langue française comme langue officielle.

    Pourquoi le Sénégal et la Côte d’Ivoire s’en sortent et pas le Mali en termes de développement?

    La réponse est claire et nette c’est à cause des mauvais comportements des maliens dans la gestion des affaires du pays.

    Changeons nos habitudes contre productives pour le pays sinon on n’a pas besoin d’une nouvelle constitution ni de nouvelles langues officielles, nous avons juste besoin de travailler honnêtement et gagner nos vies dignement.

    Wa Salam

    • “Les mauvais comportements de corruption….”sont combattus si une nouvelle loi fondamentale adaptée au contexte politique est appliquée.
      Ils sont encouragés quand la loi fondamentale facilite l’exercice du pouvoir par un clan qui ferme les yeux sur les activités malsaines afin de sauvegarder son pouvoir
      ,parfois l’encourage car se méfie de ceux qui sont honnêtes.
      L’IDÉE SELON LAQUELLE LE TEXTE NE VAUT QUE PAR LES HOMMES QUI L’APPLIQUENT N’EST PAS EXACTE.
      C’est un mauvais texte qui n’est pas respecté.
      UN BON TEXTE EST CELUI QUI INCARNE LA SÉPARATION DES POUVOIRS.
      C’est ce qu’on constate dans les grandes démocraties car chacun est limité dans ses prérogatives par l’autre.
      La loi fondamentale du 25 février 1992 est un mauvais texte,non pas qu’il n’a pas été appliqué,mais du fait qu’il ne favorise pas la SÉPARATION DES POUVOIRS.
      C’est pourquoi les activités malsaines ont proféré car ni le pouvoir judiciaire,ni le pouvoir législatif n’étaient capables de limiter l’exécutif incarné par le président de la République dans ses prérogatives.
      Un pays,Italie,connu par les activités de la mafia,poursuit les hommes puissants du pays aussi bien dans le domaine économique que dans celui politique car le pouvoir judiciaire n’est pas gêné par les autres pouvoirs.
      Cela est possible du fait que le texte a prévu que le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE soit au dessus de la mêlée par ses attributions et surtout par son mode d’élection basé sur une sélection très serrée.
      Le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ne se mêle pas des activités politiques réservées au chef de gouvernement élu par la majorité parlementaire.
      Il se contente de PRÉSIDER c’est à dire veille à ce que les POUVOIRS restent dans leurs attributions définies par la loi fondamentale.
      Il n’a aucun intérêt à courtiser les hommes politiques,ni les richissimes car son mode d’élection est une sélection basée sur la moralité.
      Les chambres composées des représentants du peuple n’interviennent que pour valider sa présidence par leurs votes.
      Le texte est établi pour permettre qu’il soit au dessus de la mêlée.
      La vraie démocratie,c’est le régime parlementaire.
      C’est avec le régime parlementaire que la séparation des pouvoirs est respectée.
      Il est adapté à l’environnement politique des pays africains.
      Il faut nécessairement favoriser un président de la République qui est au dessus de la mêlée par une sélection très serrée des candidats.

      • La première démocratie au monde est la démocratie américaine et c’est un régime présidentiel.

        La vraie séparation des pouvoirs c’est aux USA.

        Je suis d’accord que la constitution du 25 février 1992 n’est pas parfaite mais les vrais maux de la démocratie au Mali résident dans les mauvais comportements des maliens et non pas la constitution.

        Wa Salam

        • On doit être étonné des “mauvais comportement des maliens” après deux décennies de dictature militaire corrompue qui a façonné une société à privilégier ses intérêts personnels?
          Il s’agit de trouver les moyens institutionnels aux “mauvais comportements des maliens”.
          UN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,QUELQUE SOIT SA QUALITÉ,NE PEUT PAS.
          Au Mali,celui qui va lutter contre la corruption sera dégagé car c’est la société malienne qui est corrompue.
          C’est pourquoi un homme comme SOUMANA SACKO n’est jamais sollicité.
          On fait la constitution en fonction de la réalité du pays.
          Nous n’avons pas les mêmes réalités que les États-Unis pour faire le choix du régime présidentiel.
          Dans la mentalité malienne,le président de la République,c’est le MASSA c’est à dire un homme qui a tous les pouvoirs,impensable qu’on limite ses pouvoirs.
          Dans le contexte malien c’est à dire une société corrompue,avec le régime présidentiel,c’est une oligarchie qui se forme autour de l’élu.
          On va l’aider à confisquer tout le pouvoir.
          Avec le RÉGIME PARLEMENTAIRE,ce sont les représentants du peuple à l’assemblée nationale qui ont le pouvoir politique.
          Le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE se contente de présider.
          Ce qui fait qu’il est effacé.
          On le constate en Israël,en Italie…
          Il est adapté au contexte malien.
          En fait dans notre contexte,il faut éviter la verticalité dans l’exercice du pouvoir au risque de créer un clan mafieux au sommet de l’État.
          On n’en a déjà autour d’ASSIMI GOITA.
          La constitution de 1992 a prévu le régime semi-presidentiel.
          À part ALPHA OUMAR KONARE,tous les élus à la présidence de la République ont confisqué le pouvoir législatif en créant un clan autour d’eux destiné à corrompre les députés.
          Contrairement à ce qui se dit les premiers chef de gouvernement d’AOK étaient de l’ADEMA PASJ.
          Seulement ils n’étaient pas de la tendance du parti qui voulait la primature:celle de MOHAMED LAMINE TRAORE.
          UN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE EST SOUTENU PAR SA MAJORITÉ PARLEMENTAIRE.
          Qu’il lutte contre la corruption signifie déranger sa majorité qui équivaut à couper l’herbe sous ses pieds car les ennemis vont en profiter.
          C’est ce qui est arrivé à MODIBO KEITA après l’opération taxi.
          C’est pourquoi dans les pays francophones,les partis politiques au pouvoir sont tous corrompus et les membres intouchables.
          Le pouvoir judiciaire ne peut pas fonctionner dans un régime présidentiel dans le contexte malien post dictature militaire.
          Les “mauvais comportements” sont une réalité,il faut les corriger par une réponse institutionnelle car un homme politique ne peut pas le faire.

  3. Ce meme Sadio Gassama qui a fui devant le capitaine Sanogo a Kati, il ne merite absolument rien, il a laissé tomber ATT et le Mali devant le petit Sanogo a Kati act qui a été le depart du coup d’etat contre ATT!

  4. Vous les bidasses vous seriez dégager du pouvoir bientot. A quoi servira, vos nominations a 2 balles.

  5. bambaradion, j’ai été Ambassadeur de décembre 1990 a juillet 2022 et j’ai travaillé dans les Ameriques (Amerique du Nord, Amerique Latine et la Caraïbe), en Afrique (Nigeria, Angola, Zambie, Afrique du Sud) et en Asie (Inde), alors que veux-tu de plus.

  6. Tres bonnes decisions car malgré ce que dit notre Haidara Djeli, ce sont des diplomates qui ne sont pas a la hauteur de leur tâche. Nous avons besoin de nouveaux diplomates pour le Mali-Kura.

    • kinguiranke
      au lieu de critiquer demande à ton président de te NOMMER ambassadeur on verras ce que tu es capable

      • C’est un enfant de caste. Il ne peut meme pas etre gardien dans un restaurant de la place. Big respect aux gardiens.

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