Gouvernement Mara : Ouverture, innovation, compétence, Rassemblement

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Gouvernement Mara - innovation
Photo de famille du nouveau gouvernement à l’issue du 1er Conseil des Ministres tenu ce mercredi 16 avril 2014

La qualité et la compétence des membres qui forment le gouvernement de Moussa Mara sont venues dissiper les inquiétudes des plus sceptiques des Maliens. Légèrement féminisé et discrètement rajeuni, ce gouvernement est sans aucun doute le fruit de mûres réflexions et reflète justement la vision du Président Ibrahim Boubacar Kéita pour qui « le Mali passe avant tout »

 

La formation d’un gouvernement procède, dans une démocratie, du réajustement des grands équilibres politiques et sociaux en vue d’imprimer un nouveau rythme, impulser le changement et relancer l’espoir. La nouvelle équipe ne déroge pas à cette règle avec l’ouverture et les innovations apportées dans la structure gouvernementale et avec l’entrée de nouvelles personnalités.

A première vue, on se rend compte de l’élargissement de la base sociale et politique du nouveau gouvernement. L’opposition n’y a pas fait son entrée, conformément à la vision du président de la République (pas de consensus ventre mou), mais la coalition majoritaire au sein de l’équipe gouvernementale a pris de la surface avec l’arrivée de nouveaux partis (CNID et CODEM). Ce qui porte le nombre des formations politiques participant à l’action gouvernementale de 6 à 8 (RPM, ASMA, UDD, UMRDA, ADEMA, CNID, CODEM et la YELEMA). A cette base politique, il faut ajouter la convergence citoyenne et la société civile largement représentée à travers Me Bathily, Ramatoulaye Diallo, Thierno H Diallo, Me Mamadou G Diarra…

L’innovation, tient aussi à la qualité des nouveaux ministres :

L’entrée au gouvernement des grosses pointures de la classe politique dont l’expérience et le  parcours sont connus pour avoir été candidat à la présidentielle et avoir apporté leur soutien au président IBK (Me Tall et Poulo) ; est sans aucun doute une innovation majeure.

Egalement, l’entrée de cadres compétents, dignes de confiance et qui ont mouillé le maillot aux côtés d’IBK (Mahamadou Camara, son directeur de cabinet, Abdoulaye Idrissa Maïga, son ancien directeur de campagne et son adjointe, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo), mais aussi de techniciens dont l’expertise dans leurs domaines est indéniable (Ousmane Sy et Mamadou Hachim Koumaré) démontre à suffisance le souci d’efficacité du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita.

 COMPETENCE ET EQUILIBRE

 

Le souci d’équilibre recherché par IBK et son premier ministre Moussa Mara, est manifeste. En effet, l’élargissement de la base politique procède de la volonté du président IBK non seulement d’ouvrir et de procéder à quelques ajustements au sein de la majorité. Le Rpm longtemps accusé d’hégémonisme, en parfait accord avec le président de la République, contrairement à  ce qui se raconte dans certains milieux, n’a ni exigé quotas ni aligné de prétention. Le parti majoritaire, conformément à sa tradition interne, s’est mis à la disposition du président de la République et s’en est remis à sa décision. Le Rpm n’a prétendu à rien et ne s’est opposé à rien. Donc le Rpm n’a enregistré aucun désaveu.

Compétence de tous ordres :

Il y a comme un parfait équilibre (presque paritaire) entre les compétences techniques et politiques, choisies à l’intérieur et au sein de la diaspora. Le président de la République avait promis de mettre les compétences de nos compatriotes de l’extérieur au service du développement du pays.

 

Point de sinécure pour la jeunesse. Effet nul n’a été choisi qui ne l’aura mérité. Tous les membres du gouvernement  peuvent faire prévaloir (et ont fait prévaloir) une compétence et une expertise dans leur domaine.

               LOGIQUE ET COHERENCE

Le maintien des principaux ministres dans leurs fonctions indique clairement une cohérence et une logique dans le choix ainsi que dans la vision du président de la République en ce qui concerne la conduite de l’action gouvernementale de même que les objectifs stratégiques à lui assignés pour la réalisation de son projet présidentiel : « Le Mali d’abord »

Au-delà des appréciations personnelles, et donc subjectives, sur tel ou tel ministre reconduit, les grandes orientations et priorités sont maintenues à travers la configuration du gouvernement pour mieux marquer la volonté du président de la République quant à ses principaux engagements pour le changement, la stabilisation et le renouveau du Mali (lutte contre la corruption, justice sociale et droits de l’homme, restauration de l’intégrité territoriale et de la sécurité, dialogue et réconciliation nationale, relance économique en vue d’une croissance pérenne…)

Le Maintien la préséance dans l’équipe gouvernement dénote et confirme la logique et la cohérence de l’échelle des priorités que chaque malien partage avec le président IBK : mener une lutte implacable contre la corruption sur la base de la tolérance zéro ; distribuer une justice saine, équitable et impartiale (nul n’est et n’étant au dessus de la loi) ; réussir la réconciliation des cœurs et des esprits pour réapprendre le revivre ensemble à travers un dialogue inclusif entre tous les fils du pays dans l’unité et l’indivisibilité du pays (ni autonomie ni indépendance).

Si le président à travers cette logique et cette cohérence entend rétablir l’honneur, la dignité et la fierté aux Maliens, l’ambition présidentielle reste aussi, et par-dessus tout de redonner espoir et confiance à la jeunesse de notre pays à travers la promotion  d’une solide construction citoyenne et des compétences tant au plan interne (Me Mamadou G Diarra, Moustapha Ben Barka, Tiéman Hubert Coulibaly, Mamadou Frankaly, Ramatoulaye Diallo) et qu’au sein de la diaspora (Mahamadou Camara, Boubou Cissé, Mahamane Baby, Abdoulaye Diop, Thierno H Diallo…), en d’une culture de l’excellence, de la solidarité

 

 RASSEMBLEMENT ET RECONCILIATION

Le maintien et le renforcement des poids lourds dans leurs fonctions ainsi que la rentrée de gros calibres politiques au sein du gouvernement (Me Tall, Ousmane Sy, Poulo) dénote de l’empreinte du président IBK. Une touche finale qui, au-delà du rassemblement qu’il a toujours souhaité au sein de la majorité, établit l’esprit d’ouverture et de tolérance de l’homme, son souci de réconciliation et du respect du fait majoritaire. Pour IBK, foin du passé pour rechasser les adversités et inimitiés qui ont jalonné le parcours, à un moment ou à un autre.

Le premier signe tangible de cette tolérance est la nomination à la tête du gouvernement de Moussa Mara, un adversaire politique qui n’a pas toujours briller par fair-play au niveau locale (Commune IV) et dont les diatribes contre IBK restent encore dans le souvenir des militants du parti du Tisserand. Quid de Me Mountaga Tall ou de Poulo ? L’infidélité et l’inconstance, dans le cadre Espoir 2002 et à la suite de la législative partielle de Sikasso, et leur ralliement à ATT sont connus de tous. Tous deux sont cependant revenus et soutenus vaillamment IBK au second tour de la présidentielle de juillet-aout dernier et sont membres aujourd’hui à part entière de la Coalition Le Mali d’abord.

Ce qui compte pour le président IBK, c’est le Mali et son avenir, c’est l’ambition d’unité et de cohésion, de dialogue et de réconciliation pour restaurer l’honneur de notre pays et faire le bonheur de ses citoyens à travers et pour réussir le renouveau et le changement tant souhaité par le peuple malien.

 

Abdoulaye Niangaly

 

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