Gouvernement Ousmane Issoufi Maïga : SADI tire le bilan de sa participation

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Pourquoi le parti SADI a-t-il participé au gouvernement ATT de 2002 à 2007 ? Quel bilan la formation politique tire-t-elle de cette participation, à travers son président, à la gestion des affaires publiques ? Satisfaction ou déception ? Le bureau politique national du parti se prononce sur la question. rn

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Une semaine après la démission du gouvernement Ousmane Issoufi Maïga et la nomination des 26 membres de l’équipe Modibo Sidibé, l’heure est aux débats et commentaires quant à la configuration du nouvel étalage gouvernemental. Au parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance, SADI, l’heure est au bilan après cinq années de participation à la gestion du pouvoir. En effet, dans une déclaration rendue publique en fin de semaine dernière, sous la plume de son secrétaire à la communication, M. Nouhoum Keïta, la formation politique se dit totalement satisfaite face  au travail accompli par son président au poste de ministre de la culture dans le gouvernement sortant.

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Exprimant leur fierté et leur satisfaction au Président  du Parti Cheick Oumar Sissoko  et aux camarades, Mohamed AG Akeratane,  Mme Mariko Korotoumou Théra,  Mohamed Sadio Mady Kanouté, (qui ont été ses collaborateurs)  le bureau national du Parti SADI  et l’ensemble des militants se réjouissent de leur loyauté vis à vis du pays et pour  le travail de qualité qu’ils ont accompli au  Département  de la Culture.

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Le Parti SADI, qui rappelle que sa participation au gouvernement du Président Amadou Toumani Touré de 2002 à 2007 « s’inscrivait dans une conjoncture  politique d’ouverture demandée  par notre peuple qui aspirait au changement, mais aussi  et  surtout grâce à son  score aux élections législatives de 2002 », indique qu’en  prenant les commandes du ministère de la Culture,  le Parti a apporté « un nouveau style de travail, instauré un nouveau mode de gouvernance  caractérisé par la transparence  dans la gestion, la rigueur,  la sacralisation du bien public. »  Toutes  choses qui, selon la direction du parti, ont valu  la reconnaissance du  peuple de notre pays, des acteurs culturels, des artistes et de plusieurs partenaires  au développement  de notre pays.

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« La recherche constante du succès par l’effort, l’esprit d’ouverture  et de dialogue avec tous les  cadres du département, a permis  à nos camarades  d’imprimer une orientation nouvelle et viable en matière de politique culturelle,  à travers la  mise en place de dispositifs,  structures, outils et mécanismes d’impulsion  d’une véritable dynamique nationale en faveur  du  développement et de la professionnalisation du secteur de la culture dans notre pays » constate le parti. Qui reconnaît par ailleurs  que la seule triste  note de parcours  demeure la lutte contre la piraterie qui n’a pas  bénéficié, selon lui « d’une  synergie  d’action  efficace au sein  du  gouvernement  et qui constitue  un  défi  à relever. »

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« Pour le Parti SADI, la culture constitue « un  secteur  vital, le fondement  de notre humanité,  la base de notre mémoire  collective, le référentiel qui donne un sens à  nos existences individuelles  et collectives grâce auxquelles nous construisons notre rapport au monde  et  nous nous  projetons dans l’avenir » a martelé le porte-parole de la formation politique, M. Keïta dans ladite déclaration. 

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Rappelons que le parti SADI, dont le candidat s’est inscrit au 4ème rang des dernières élections présidentielles, est arrivé cette année à l’Assemblée nationale avec quatre députés, dont son secrétaire général Dr Oumar Mariko, élu dans la circonscription électorale de Kolondjéba. Formant un groupe parlementaire, de 9 députés, avec le PARENA, le parti de l’ancien leader estudiantin, qui a visiblement opté pour l’opposition, est non seulement absent du nouveau gouvernement, mais également du bureau de la nouvelle Assemblée nationale.

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Issa Fakaba SISSOKO 

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