Mali : beaucoup de flou encore sur le partage du pouvoir

4
Le ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé (d) le ministre ivoirien de l’intégration africaine Adama Bitogo à la réunion à Ouagadougou, le 15 avril 2012. Photo AFP /

Au Burkina Faso, l’ex-junte et la classe politique malienne, à l’issue de discussions, ont appelé dimanche 14 avril à l’ouverture sans délai de pourparlers entre les autorités de transition et les groupes armés qui contrôlent le nord du pays. Que faut-il retenir de ce huis clos et que faut-il comprendre entre les lignes de la déclaration de Ouagadougou et de ce qui s’est décidé dans la coulisse ?

Cette solution de consensus adoptée in extremis et a minima semble satisfaire toute les parties maliennes. Après deux jours de discussions très difficiles, le document final reste volontairement flou et n’a pas été signé. Il s’agit d’une simple déclaration dont chaque article, ou presque, renvoie à l’accord-cadre de remise du pouvoir aux civils, signé par l’ex-junte le 6 avril dernier, c’est-à-dire au point de départ.

La question de la durée de la transition politique n’est pas tranchée. Aucun accord non plus sur l’un des principaux points de blocage : le devenir de Dioncounda Traoré après sa période de présidence intérimaire de 40 jours.

Pourtant à Ouagadougou, les médiateurs burkinabè et ivoirien ont bel et bien aidé la classe politique malienne à avancer sur un point, celle de la nomination du Premier ministre. Selon le ministre des Affaires étrangères burkinabè Djibrill Bassolé et le ministre ivoirien de l’Intégration africaine Adama Bictogo, celle-ci pourrait intervenir dans les prochaines 48 heures. Une short-list de trois personnes aurait déjà été arrêtée.

Le mode de désignation reste très confus et repose sur un accord tacite entre les partis. C’est le CNRDRE, c’est-à-dire l’ex-junte qui proposera son candidat en concertation avec la Cédéao (la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest), mais c’est le président intérimaire qui devra valider cette nomination par décret.

Le compromis ménage les susceptibilités des uns et des autres. Chacun a ainsi le sentiment de peser dans la désignation finale. Pour autant, les désaccords de fond sont encore loin d’être résolus.

 

RFI
Lundi 16 avril 2012

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. l’article de M. ALY NOUHOUN DIALLO : VOILA LE MEILLEUR ARTICLE DEPUIS LE COUP D ÉTAT de M. SANOGO et j’espère qu’il s’en inspirera des conseils de cet immense personnage du Mali ; Que Sanogo et sa compagnie soient sages et laissent enfin le pouvoir après les 40 jours (DIONCOUNDA) qui doit continuer CAR ON A PAS LE TEMPS de se perdre dans les discussions inutiles comme au temps du CTSP (LE PAYS N’ÉTAIT PAS OCCUPE en ce moment) et qu’ils gardent les postes stratégiques ou portes feuilles de GUERRE et préparer notre ARMÉE à la conquête du Nord qui va prendre du temps contrairement à ce que souhaitent tous les Maliens etc…ces gens, ces businessman trafiquants touaregs sont entrain de miner toutes les régions Nord etc…

  2. QUELLE CENSURE SUR MALIWEB où il faut créer tous les jours un PSEUDO pour intervenir / on savait depuis longtemps qu’ils ne publient que ce qui les arrange HEUREUSEMENT qu’il n’y à que 0,05% pour cent de MALIENS qui ont Maliweb…
    AMION -etc… SADI = Secte d’Aigris Dévoués d’Intrépides d’Impatients…. On ne veut pas d’héritage dynastique, du syndicalisme à la création de parti, de fils en père etc…Prenez le pouvoir à la place du CNDRE directement c’est mieux au lieu de crier, de créer des club, des amicales partout. J’espère qu’on va rectifier le TIR pendant ce temps et INTERDIRE tous les partis NON PRÉSENTS de “AGUELHOC TESSALIT à DIBOLY KAYES” CES MICRO PARTIS DE QUARTIER qui pullulent et qui polluent les DÉBATS. On doit bannir les transhumances nomades de tout élu par un suffrage pendant un MANDAT…pendant que SANOGO va nous perdre notre temps après les 40 jours , les BUSINESS MAN trafiquants Touareg se solidifient, minent le terrain et s’implantent durablement…ON EST PARTI POUR UNE SOMALIE BIS si d’ici quelques mois on ne commence pas la reconquête du NORD (justificatifs du coup d’État) ALI NOUHOUN DIALLO A TOUT DIT ET ÉCRIT que tout le monde s’en INSPIRE et on gagnera du temps.

  3. Quel partage du pouvoir? Soyons seurieux. Donc l’armee malienne a son parti politique maintenent????

  4. je pense que le capitaine en herbe devrait etre juger pour haute trahison.ce guignol a livrer le nord au touareg et destabiliser le mali.il devrait etre au arret il a fait son putch “parceque ATT serait incompetent” au bout de 3 jours tout le nord etait au main des rebelles.il est bien planquer a l abri au camp militaire pourquoi ne va t il pas avec ses troupes liberé le nord.sanogo tu es vraiment un imbecile.

Comments are closed.