Paris condamne les circonstances de la démission du PM malien

11 Déc 2012 - 13:38
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PARIS - La France, préoccupée par la situation à Bamako, a condamné mardi les circonstances de la démission du Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra, forcé au départ sous la pression d'anciens officiers putschistes. Nous condamnons les circonstances dans lesquelles le Premier ministre Cheick Modibo Diarra a été contraint de démissionner (...) L'ancienne junte doit cesser ses interventions dans les affaires politiques du pays, a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot. Nous appelons chacun à la responsabilité dans l'intérêt du Mali. Un nouveau gouvernement représentatif et qui recueille le plus large soutien au sein de la population malienne doit être rapidement formé par le président Traore, a-t-il poursuivi. Alors que la communauté internationale, la CEDEAO, l'Union Africaine, les Nations Unies, l'Union européenne sont mobilisées pour aider le Mali à recouvrer sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire, chacun, au Mali, doit se montrer à la hauteur des défis auxquels le pays est confronté, a encore déclaré M. Lalliot. Ces développements viennent souligner la nécessité du déploiement d'une force africaine de stabilisation, a-t-il ajouté. Le Mali a plongé dans une nouvelle crise après la démission forcée de M. Diarra sous la pression d'anciens officiers putschistes hostiles à toute intervention militaire étrangère pour chasser les islamistes armés qui occupent le nord du pays depuis huit mois. Cheick Modibo Diarra a annoncé sa démission et celle de son gouvernement après avoir été arrêté dans la nuit sur ordre du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef de l'ex-junte qui avait renversé le président Amadou Toumani Touré en mars. Le porte-parole de l'ex-junte militaire, Bakary Mariko, a démenti mardi matin tout nouveau coup d'Etat et assuré que le Premier ministre serait remplacé par le Président de la République Dioncounda Traore. Ce nouveau coup de force des ex-putschistes survient alors que Bamako et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont demandé au Conseil de sécurité de l'ONU d'autoriser rapidement le déploiement d'une force internationale de 3.300 hommes afin de reconquérir le nord du Mali occupé par des islamistes armés. (©AFP / 11 décembre 2012 13h04)

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