Perspectives politiques : «IBK risque d’être surpris…», prévient un statisticien

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Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République

A la lumière de différents sondages d’opinion qu’il a récemment réalisés sur des questions d’intérêt national, Sidiki Guindo, Ingénieur statisticien de son état, conseille le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, ainsi que Soumaïla Cissé, ‘’chef’’ de file de l’opposition politique.

La gestion des affaires publiques, particulièrement la crise du nord, le rôle de la Minusma et celui de la force Serval, la question Ebola, l’affaire Charlie, les cotes de popularité de différentes personnalités de notre pays, etc. Tels sont quelques sujets qui ont récemment fait l’objet de sondages d’opinion réalisés par l’institut Gisse dirigé par Sidiki Guindo. A la lumière des résultats de ces études, ce Statisticien-Economiste oriente les deux principaux leaders de la vie politique nationale. Il s’agit en l’occurrence du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, et de l’honorable Soumaïla Cissé, président de l’URD et non moins chef de file supposé de l’opposition. Ainsi, bien qu’il note de réelles avancées un an et demi après la prise de fonction du Président IBK, M. Guindo retient toutefois que la population malienne est loin d’être satisfaite de la situation qui prévaut dans le pays. Il en veut pour preuve les résultats du récent sondage qu’il a réalisé par rapport aux cotes de popularité de certaines personnalités et qui ont révélé que 53.7%, soit plus de la moitié des Bamakois, désapprouvent  la gestion actuelle du pays. C’est pourquoi, l’Ingénieur conseille au chef de l’Etat de ne pas se focaliser sur le problème du Nord, mais de procéder à des investissements rapides. «Selon la quasi-totalité des Maliens, le problème prioritaire est celui du Nord. Cependant, je pense que ce problème ne peut être résolu que dans le long terme. Vous risquez  donc d’être surpris à la fin de votre mandat dans la mesure où l’opinion publique ne verra point les efforts fournis», prévient l’Ingénieur. Pour éviter cette situation, il recommande au Président de la République de procéder à des investissements rapides sur toute l’étendue du territoire national; combattre vigoureusement la corruption; démocratiser l’accès à l’outil informatique; faire une tournée dans les régions et recadrer les cadres de son parti, le RPM.

Concernant l’honorable Cissé, M. Guindo relève que notre pays a besoin du rôle prépondérant que ce dernier est en train de jouer dans le processus démocratique, en ce qu’il nous est nécessaire d’avoir une opposition consciente. Mais, en dépit des qualités dont il regorge, Soumaïla Cissé reste, selon lui, victime de certaines de ses propres actions ou déclarations qui jouent négativement sur sa cote de popularité.

«En effet, avant le coup d’État de 2012, votre cote de popularité, selon nos sondages, était à 72.9%.  Elle s’est retrouvée à seulement  33.6% juste après le coup d’État, et atteint 55% après le second tour des élections présidentielles. Aujourd’hui ce chiffre est estimé à 38.6% », souligne-t-il, avant d’inviter M. Cissé à en tirer  les leçons. Mieux, Sidiki Guido conseille au ‘’chef’’ de l’opposition un certain nombre d’actions qui, de son avis, peuvent l’aider dans sa tâche. Il s’agit notamment d’initier, avec d’autres élus du Nord, une vaste tournée au Niger, Mauritanie, Maroc, Algérie, Égypte, Qatar,  France,  Suisse, USA, etc., «pour signaler que les maliens, surtout ceux du nord, sont bien d’accord avec l’accord signé et remercient les peuples de ces pays. Il recommande par ailleurs que l’honorable Cissé vérifie désormais la cohérence de ses discours par rapport à l’opinion publique nationale.

Bakary SOGODOGO

 

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8 COMMENTAIRES

  1. Soumaila Cissé sera notre président. Nous on n’a pasq besoin de staticien pour ça… Qu’il aille se faire foutre ce ba tard de staticien..
    Sans lui on vivait et on n’a mème pas besoin de lui pour gagner les élections prochaines en 2018 ou moins.. On n’a point besoin de ses soit disant statistiques bidon, qui donne le mal de tète en entendre.. Tu ferais mieux de te trouver un autre emploi saleté de merde…
    Va te faire foutre on ne te donnera rien içi pour manger

  2. C’est vraiment regrettable pour notre pays où n’émergent que des littéraires qui ne croient pas à ces genres d’outils. Il faut indiquer que c’est avec ces outils que le pilotage à vue est banni et cela permet aux décideurs d’avoir une boussole pour l’orientation du pays, les grands pays tels que la France, les USA, la Russie en font et s’en sortent avec ces outils, nous nos leaders croient qu’il faut prendre le chapelet, alors que dieu nous a donné des capacités d’anticipation par l’analyse des chiffres. C’est vraiment dommage pour ce pays où ces outils restent incompris par le littéraires qui nous dirigent depuis la nuit des temps.

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