Plan d’action du gouvernement : Dans le vif du sujet

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Le document qui sera présenté devant le Conseil national de transition aujourd’hui par le Premier ministre, est conçu autour de quatre axes : le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, les réformes politiques et institutionnelles, l’organisation des élections générales, ainsi que la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte de stabilité sociale

Le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, présente cet après-midi, le Plan d’action du gouvernement (PAG) devant le Conseil national de transition soit 52 jours après sa nomination à ce poste. Hier, il a réuni les membres du gouvernement en conseil de cabinet pour faire les dernières retouches sur le document avant sa présentation.

Auparavant, le PAG avait été adopté par le conseil des ministres réuni en session extraordinaire le jeudi 22 juillet sous la présidence du chef de l’État, le colonel Assimi Goïta. Selon le communiqué dudit conseil, la Charte de la Transition, en son article 15, instruit le Premier ministre et son gouvernement, l’élaboration d’un plan d’action en cohérence avec les priorités définies dans la Feuille de route. De même, la Constitution, en son article 78, consacre pour chaque Premier ministre, l’élaboration d’un programme ou d’une déclaration de politique générale du gouvernement.

C’est dans ce cadre que fut élaboré le premier Plan d’action du gouvernement 2020-2022, précise le communiqué, ajoutant qu’après plus de 8 mois de mise en œuvre, des événements socio-politiques ont un changement dans la gouvernance de la Transition le 24 mai 2021. Ainsi, le chef de l’État, lors du conseil des ministres du 16 juin 2021, a annoncé les nouvelles missions de la Transition, recentrées autour de l’amélioration de la sécurité sur l’ensemble du territoire, des réformes politiques et institutionnelles, de la bonne gouvernance, de la transparence et de la réduction du train de vie de l’État. Mais aussi, autour de la mise en œuvre intelligente et efficace de l’Accord pour la paix issue du processus d’Alger et l’organisation d’élections crédibles et transparentes aux échéances prévues. Des missions, qui, selon le communiqué,

Ainsi, dans le souci de répondre aux orientations données par le président de la Transition et le peuple malien, le Premier s’est engagé à inscrire dans l’action gouvernementale, l’élaboration d’un plan d’action couvrant les mois restants de la Transition. Ce Plan d’action du gouvernement est donc la contribution des 25 départements ministériels, recentrées sur les priorités de synthèse de la Transition. Il constitue, à ce titre, un ensemble coordonné d’objectifs à atteindre, dans un délai déterminé, des objectifs définis, avec des moyens définis et compatibles avec les équilibres équilibrés et financiers. Ce document que le chef du gouvernement présentera ce jour devant le CNT est conçu autour de quatre axes. Le premier ax est consacré au renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, le deuxième sur les réformes politiques et institutionnelles. Tandis que le troisième axe porte sur l’organisation des élections générales et le quatrième sur la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte de stabilité sociale. D’après le communiqué du conseil des ministres, les critères qui ont prévalu au choix des actions retenues dans ce projet de plan d’action ont porté sur les priorités de la transition, le temps et la pertinence.

En principe, après cette présentation, les travaux seront suspendus et les débats sur le texte auront lieu les jours suivants. À l’issue des débats (questions-réponses entre le Premier ministre et les parlementaires), il reviendra aux membres de l’organe législatif de l’adoptant ou du rejeter. Au cas où le PAG est adopté, le Premier ministre invite les membres du gouvernement, chacun en ce qui le concerne, à prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre efficace et efficiente des actions prévues.

Dieudonné DIAMA

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