Révision constitutionnelle – L’agenda caché des leaders politiques : la déstabilisation du pouvoir

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L'opposition rejette le projet de constitution
l'opposition malienne (photo archives)

Le Mali est à une phase critique de son histoire. Il se remet d’une crise multidimensionnelle dont les signes extérieurs sont encore perceptibles au nord et au centre du pays. Et même dans sa capitale, écumée il y a peu par des mouvements sociaux de revendications catégorielles. S’y greffe désormais une autre source de tension née du vote d’un projet de révision constitutionnelle. Voilà une situation qui est en train de prendre en otage la vie normale du pays.

Passe au second plan la grande réussite du sommet extraordinaire du G5 Sahel tenu le 2 juillet 2017 dans notre capitale. Occultant ainsi un succès diplomatique retentissant, sous la houlette du président Ibrahim Boubacar Keïta, président en exercice du G5 Sahel. En effet, en si peu de temps, sous la présidence d’IBK, le G5 Sahel est parvenu à mettre en place une force conjointe et obtenir l’accompagnement de partenaires bilatéraux et multilatéraux, dont la France qui se propose d’apporter un soutien financier important à la force antiterroriste du G5 Sahel.

Sur le plan national, en ce qui concerne l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, issu du processus d’Alger, l’Etat a fait des efforts remarquables et louables. De même, le gouvernement s’est employé à répondre aux besoins des travailleurs qui demandent de meilleures conditions de vie. Mais tous ces efforts de l’exécutif ne semblent pas trouver grâce aux yeux des opposants au régime.

Les hommes politiques, pour ne pas dire certains leaders de l’opposition, sont déterminés à saboter les efforts du président IBK. À croire qu’ils ont un agenda caché dont la finalité est la déstabilisation du président IBK. Animés par la mauvaise foi, ils s’abritent derrière des jeunes en les poussant à se mobiliser contre la révision constitutionnelle. Alors que leur vraie ambition n’est pas le Mali. En se réclamant acteurs du mouvement démocratique, ils admettent volontiers leur pleine et entière participation à la destruction du pays pendant ces 20 dernières années. Ils sont tous responsables du chaos dans lequel se meut notre pays depuis l’avènement de l’ère démocratique.

En somme, déstabiliser le régime IBK est leur but et leur intérêt caché d’accéder au pouvoir par des moyens antidémocratiques. Ils pensent que tous les moyens sont bons pour accéder au pouvoir, et ils voient dans la contestation contre le projet de révision constitutionnelle une aubaine inespérée. Puisque l’opposition dite «démocratique» malienne est une opposition de chômeurs, ils trouvent maintenant une activité avec la contestation contre la révision constitutionnelle. Mais la conscience de l’opposition devrait l’interpeller et lui rappeler son rôle destructeur dans la gestion de ce pays dans ce passé encore récent.

Quant à la jeunesse, malgré le mécontentement généralisé, les frustrations nées de la gestion de certaines affaires, elle doit savoir raison garder. Par ailleurs, le chef de l’Etat doit faire la part des choses, en les écoutant afin de donner une réponse à leurs différentes revendications. Mais les jeunes ne doivent pas suivre, comme des moutons, les leaders politiques dans leur ambition de détruire le pays. L’Etat doit aussi tout faire pour prendre langue avec tout le monde, y compris les leaders de l’opposition. C’est ainsi qu’on pourra mettre le Mali au-dessus de tout et de tous.

Adama THIAM Paris XII [email protected]

COUPURE DE COURANT : La population se fâche

Face aux multiples coupures d’électricité ces jours-ci, les Bamakois se plaignent. Selon certaines personnes, c’est une négligence totale de la part d’EDM-SA.

Selon Mme Coulibaly Hawa Sanogo, ménagère à Yirimadio, le nouveau DG doit être limogé, car il ne fait pas son travail. “La population souffre énormément. Quand il y a coupure on ne peut pas dormir avec cette insécurité grandiose. Les voleurs sont à nos portes tous les jours. Donc je demande humblement aux autorités de prendre sincèrement la situation en main afin de diminuer notre souffrance pour que d’autres crises ne s’y ajoutent pas “.

Adama Maïga, un autre consommateur, semble s’accommoder des coupures intempestives de courant dans son quartier. “N’est –il pas temps d’étudier convenablement la question d’électricité afin de trouver des solutions durables ?

Adama Diabaté

Stagiaire

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7 COMMENTAIRES

  1. Il s agit de quel effort du président ? Vous les journalistes opportunistes vous étiez les premiers inconscients de la société quand le peuple veut réclamer ses droits parlez-vous d une mierde effort ? Fermez vôtre gueule

  2. “L’Etat doit aussi tout faire pour prendre langue avec tout le monde, y compris les leaders de l’opposition. C’est ainsi qu’on pourra mettre le Mali au-dessus de tout et de tous.” Humm je ne te comprends plus la!
    D’un cote, tu vilifies l’opposition et de facon surnoise, tu suggere qu’on ecoute leur leaders?
    Humm peut etre que toi dans l’espoir d’optenir un strapotin, toi tu veux diviser plus les Maliens..

  3. Moi avant tout, je regrette l’école Malienne et son système éducatif et; après tout, la paresse du Peuple et l’incivisme des Dirigeants!

  4. Mr THIAM, je pense qu’il est temps pour toi de revenir sur terre. IBK n’a qu’à bien gérer le pays. Il a été élu pour ça. L’opposition n’est en rien responsable de cela. Au lieu de passer tout son temps à invectiver son peuple, qu’il s’acharne à faire revenir l’administration malienne dans les endroits qui échappent à tout contrôle. Il a été élu pour ça aussi. Je pense que l’opposition n’est en rien responsable de cela non plus. C’est lui qu’on a choisi, il est temps qu’il passe à l’action. Nous n’avons plu besoin de discours.

  5. Singare a vraiment raison , les opposants ne sont sérieux , babo ya tu es qui pour prétendre parler au nom de la jeunesse Malienne .Chez les jeunes sont respectueux La majorité des jeunes veulent la paix et un emploi
    .merci!!!!!!!!!!!!!

  6. Tous les acteurs politiques actuels du MALI qu’ ils soient de l’opposition ou de la majorité ont,tous sans exception,participé à la gestion du pays depuis l’ avènement de la démocratie en 1991.
    S’il y a mauvaise gestion des affaires de l’ ÉTAT conduisant à la situation actuelle ,ils sont tous fautifs.
    Le président actuel brillamment élu a participé à tous les pouvoirs successifs jusqu’à la chute du dénier président élu AMADOU TOUMANI TOURÉ.
    Ceux qui n’ont pas travaillé avec ALPHA OUMAR KONARE l’ont fait avec son successeur.
    L’opposition actuelle incite t’ elle les jeunes à renverser le pouvoir actuel?
    En 2013,les jeunes étaient ils favorables aux leaders actuels de l’ opposition ou se sont-ils mobilisés pour Ibk?
    Les dérives,les insuffisances de la gestion du pouvoir actuel ne sont elles pas réelles pour inciter tout jeune au monde à se révolter?
    Les promesses démagogiques non tenues des hommes politiques ne sont elles pas des motifs de révoltes dans un pays en proie à la crise voyant le président et sa famille dépenser les deniers publics sans retenue?
    L’ opposition,dans tout pays démocratique,a pour rôle de se porter en force alternative au pouvoir en place.
    Elle exploite les failles du pouvoir comme le font toutes oppositions du monde.
    Elle n’a pas besoin d’inciter les jeunes à la révolte,le pouvoir la provoque par son comportement.
    Il faut dire que la révolution n’est pas un acte antidémocratique.
    Elle est un moyen démocratique pour un peuple de dégager du pouvoir ceux qui tentent de le confisquer.
    Les conditions d’une confiscation du pouvoir sont entrain d’être réunies par Ibk et famille provoquant le soupçon d’une grande majorité de la population:les membres de la famille composent le cabinet présidentiel,le gouvernement,l’assemblée nationale…;la soumission des membres du gouvernement aux desideratas du fils karim keita….
    En 1991quand la population est sortie massivement,le pouvoir a été surpris,tellement surpris qu’ aujourd’hui ses thuriféraires continuent à parler de manipulation de l’ opposition.
    Il vivait en vase close totalement couper de la réalité du pays.
    Et pourtant toutes les conditions de la révolution étaient réunies.
    Des fonctionnaires principalement les enseignants ne percevaient plus leurs salaires,les étudiants aussi.
    Il faut y ajouter les compressés des sociétés d’État.
    Les affaires ralenti par l’incapacité de l’état à faire face à ses obligations notamment le règlement des fournisseurs majoritairement les opérateurs économiques maliens.
    Face à ces situations chaotiques,le pouvoir à travers les beaux parents du président menaient une vie de luxe au vu et au su de tout le monde.
    La population n’avait d’autres choix que de prendre sa destinée en main.
    Des hommes qui étaient à côté de MOUSSA TRAORÉ pour se servir au lieu de servir le peuple sont aujourd’hui à côté de IBRAHIM BOUBACAR KEITA notamment l’actuel ministre de la défense qui a été le dernier ministre des finances du dictateur.
    MOUSSA TRAORÉ lui-même est son principal conseiller.
    Les opposants qui ont combattu clandestinement le régime militaire depuis le 19 novembre 1968 sont naturellement ceux que le peuple s’est tourné pour écrire une autre page de l’ histoire du MALI .
    La révolution de MARS 1991 est réelle détournée par la divergence au sein de ses acteurs.
    Elle n’est pas le résultat d’une manipulation de la jeunesse d’alors par l’opposition au dictateur MOUSSA TRAORÉ.MAIS d’une frustration exprimée par une grande majorité de la population .
    Cette frustration s’exprime actuellement.

  7. M. Thiam vous racontez votre vie étant à l’étranger, ou vous êtes en quête de poste, sinon vous n’allez pas pointer un doigt accusateur sur l’opposition. Que vous le reconnaissez ou pas le problème du Mali est IBK. M. Thiam est certainement atteint d’amnésie pour ne pas voir tous les manquements aux principes démocratiques et de bonne gouvernance. Il est d’autant aveugle pour ne pas voir ces milliers de morts depuis l’avènement d’IBK au pouvoir. Quid de toutes ces pratiques népotiques et ces scandales jamais égalés dans notre pays. Votre conscience ne vous gronde-t-elle pas quand vous dites que la jeunesse se laisse manipuler par l’opposition? Pendant trois ans et 6 mois pouvez vous nous dire quelle promesse IBK a-t-il tenu vis à vis de la jeunesse malienne et du Mali en général? Arrêtez de raconter vos vies et laissez en paix les gens. La légitimité dont IBK a joui aucun président au Mali ne l’a pas joui et si après quatre d’exercice du pouvoir la situation au nord, le chômage des jeunes, la vie chère, la relance de l’économie pour un développement durable sont devenus des rêves pour les maliens. S vous n’avez rien d’autre à nous proposer comme solutions, fermez vos sales gueules, parce que la jeunesse en a assez des propos comme ceux-ci.

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