Une plate-forme de soutien aux réformes institutionnelles
Une plate-forme de soutien aux réformes institutionnelles, composée de toutes les sensibilités de notre pays, vient d’être portée sur les fonts baptismaux. Ses membres qui étaient face aux hommes de média le samedi dernier, s’organisent afin d’expliquer le bien-fondé de ces réformes. Convaincus de la pertinence de ces réformes, ils entendent organiser sur toute l’étendue du territoire national des activités de sensibilisation et de plaidoyer afin que le oui puisse l’emporter.
Au cours cette rencontre, on notait la présence de M. Daba Diawara, ministre de la réforme de l’Etat. Ce dernier n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger l’attitude de certains parmi ceux qui sont contre ces réformes. « Le moment venu, nous allons diffuser les images de nos différentes consultations. Ainsi, ceux qui ont été approchés et qui disent qu’ils sont contre ces réformes se souviendront de leurs propos ».
Une rentrée scolaire menacée par une grève de 120 heures
Le bureau exécutif national du Syndicat national de l’éducation de base menace d’observer une grève de 120 heures à partir du 03 octobre prochain, jour de la rentrée des classes. C’est ce qui ressort d’un préavis de grève en date du 12 septembre dernier. Les revendications se résument en sept points. Il s’agit entre autres de la relecture de la loi n°09 035 du 10 août 2009 déterminant les conditions d’intégration des contractuels de l’administration dans les fonctions publiques de l’Etat et des collectivités territoriales, la correction des arrêtés d’intégration erronés, l’accélération du processus d’intégration à la fonction publique de l’Etat et le paiement immédiat des arriérés de reclassement, d’hiérarchisation et d’allocations familiales.
Investiture de Soumaila Cissé
Les allures d’une victoire présidentielle
L’investiture officielle du candidat de l'Union pour la République et la Démocratie (URD), Soumaïla Cissé, avait les allures d’une victoire présidentielle.
Depuis le 18 septembre dernier, Soumaïla Cissé est le candidat officiel de l'Union pour la République et la Démocratie (Urd) pour les présidentielles de 2012. La cérémonie d'investiture, qui a eu lieu en grandes pompes dans la salle mystique du palais de la culture Amadou Hampâte Ba, avait les allures d’une victoire présidentielle. Selon Younoussi Touré, président de l’Urd, le processus de désignation du candidat a été conduit démocratiquement. C’est la conférence nationale du samedi 17 septembre qui a entériné le choix de Soumaïla Cissé. "Face aux enjeux actuels et aux défis du futur, notre pays a besoin d’un homme aux ambitions grandes", a souligné Younoussi Touré. Pour l’ancien Premier ministre nigérien Seyni Oumarou, « on peut tout reprocher à Soumaïla Cissé, mais on ne peut nier qu'il est compétent, intègre, digne et brillant ».
Celui que l’Urd vient d’investir comme son candidat à la présidentielle de 2012 impressionne aussi par sa modestie et son humilité. Aux dires de ses proches, Soumaïla Cissé inspire confiance et respect, mais surtout il sait respecter les autres.
Ces extraits du discours d’investiture de l’homme fort de l’Urd en disent long sur lui : « En me choisissant parmi tous les dignes et valeureux militants de l’Urd pour être votre candidat à l’élection présidentielle, j’ai conscience de la lourde responsabilité. Votre choix, je l’accueille et je l’accepte en toute humilité. J’exercerai le pouvoir, avec la seule volonté de servir le Mali, l'Afrique et le monde », a déclaré Soumaïla Cissé devant ses militants. Pour l’ancien Premier ministre de Guinée, Cellou Dalein Diallo, Soumaïla Cissé est humble. Son frère et ami, dit-il, ‘’a le sens de l’amitié et de la responsabilité.’’
Un nouveau Soumi Cissé investi !
Le candidat investi est revenu sur les grandes lignes de son «Programme pour un Mali nouveau» qui vise à relever les défis de l’emploi des jeunes, la responsabilisation des femmes, le développement économique et social du pays, la sécurité, la consolidation de la décentralisation, l’intégration régionale, l’éducation et la culture, la santé, la bonne gouvernance, la justice. L’un des traits qui caractérisent le candidat de l’Urd, demeure son esprit d’ouverture, voire de reconnaissance. C’est pourquoi dans son discours d’investiture, il n'a pas oublié de remercier trois grands fils de ce pays, à savoir, feu Dr Bouba Sy, les Présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré. « Aujourd’hui plus qu’hier, je suis, grâce à ces deux illustres présidents, mieux outillé pour porter le Mali sur les voies de l’émergence. Aussi pour moi, il n’est pas question de rupture, encore moins d’une double rupture. Il s’agit d’une continuité que j’assume comme un double héritage que je valoriserai avec engagement et patriotisme», a-t-il souligné.
De l’Afrique à l’Amérique latine en passant par l’Europe, Soumaïla Cissé, le désormais ancien président de la Commission de l'Union économique monétaire ouest-africaine (Uemoa), a élargi son réseau de relations. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2002, Soumi Champion a pris tout le temps nécessaire pour parfaire sa capacité d’homme d’Etat.
L’échec de 2002 a servi de leçon à l’enfant de Feu Bocar Cissé, un vieux sage enseignant qui a eu à former plusieurs générations de cadres de ce pays. Soumaïla Cissé qui veut se distinguer par un esprit rassembleur semble avoir compris les préoccupations de ses compatriotes. A l’en croire, il compte mettre son expertise au service du Mali qui doit jouer une partition de choix dans le concert des grandes nations.
Modibo Fofana
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