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  1. Gérald Darmanin a annoncé lundi 7 août avoir engagé le processus de dissolution de Civitas. Il dénonce particulièrement « l’antisémitisme » des propos tenus par un invité lors de l’université d’été du parti le mois dernier à Pontmain en Mayenne.

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    Ce mouvement catholique traditionaliste, proche des milieux d’extrême droite, s’est fait connaître depuis 20 ans par des actions contre des manifestations culturelles et son opposition active au mariage pour tous et à l’avortement.

    ► 1999 : création du mouvement

    L’Institut Civitas est fondé en 1999, héritier de La Cité catholique, proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X. Ses membres, issus de cercles politiques de droite et d’extrême droite, s’inscrivent dans la mouvance intégriste et traditionaliste.

    ► 2011 : manifestation « anti-christianophobie » à Paris

    Après l’arrivée à sa tête d’Alain Escada, militant d’extrême droite de nationalité belge, Civitas se fait connaître par sa mobilisation contre une pièce de Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu, jouée au théâtre de la Ville en 2011 et que le mouvement juge blasphématoire.

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    En novembre, ses membres organisent une manifestation « anti-christianophobie » qui rassemble entre 1 500 et 5 000 manifestants à Paris. Le cardinal André Vingt-Trois, alors archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France (CEF), condamne les actions du mouvement et rappelle que les manifestants ne disposent d’aucun mandat pour défendre l’Église.

    ► 2012 : opposition active au mariage pour tous

    En 2012, Civitas organise de nombreuses actions médiatisées pour dénoncer le projet de loi de légalisation du mariage de personnes du même sexe. En juin, des membres de l’association brandissent notamment un tract lors de la marche des fiertés, tandis qu’en novembre, environ 8 000 personnes se rassemblent devant l’Assemblée nationale pour protester contre le projet de loi.

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