Le directeur général de l’ANPE, Ibrahim Ag Nock face à la presse : «Sur plus d’une décennie, nous avons des arriérés de plus deux milliards de Fcfa»

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La Direction de l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe) a organisé, le mercredi 19 septembre, un point de presse pour présenter le point d’exécution des activités de son Programme de travail annuel (Pta) 2018 à mi-parcours. Ledit point de presse était animé par le directeur général de l’Anpe, Ibrahim Ag Nock, en présence de l’ensemble de ses cadres.

Selon le conférencier, afin de répondre efficacement à son rôle principal de mise en relation de l’offre et de la demande, l’Anpe a connu une restructuration interne qui s’est traduite par une réorganisation de certains services et la création de nouveaux départements dont celui de la Communication.

Il ajoutera que ce département a pour mission principale l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des programmes de communication et d’archivage numérique de l’Anpe. A cet effet, il comprend deux services notamment un chargé de la documentation de l’information et archivage numérique et celui de la communication.

“En vue d’accomplir avec efficacité et efficience sa mission et de donner plus de visibilité aux actions de l’Anpe, le département de la Communication s’est doté d’un plan de communication qui puisse répondre à ses missions auprès des usagers de service public d’emploi. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan de communication, l’Anpe utilise plusieurs canaux dont le point de presse”, a précisé Ag Nock.

Pour lui, cette nouvelle approche de l’organisation du point de presse a commencé en 2016 et a enregistré deux sessions dont une par semestre. “Le Pta 2018 à mi-parcours dans le cadre de l’auto-emploi a permis la formation-insertion des groupements de femmes et des personnes en situation de handicap dans des domaines variés comme le maraichage, la saponification et l’agro-alimentaire”, a-t-il souligné.

A ses dires, ce point d’exécution des activités du Pta 2018 avec la presse vise à informer les acteurs du marché de l’emploi (employeurs, usagers) et de façon générale la population sur les différentes réalisations en termes de création et de promotion d’emploi par l’Anpe. Et de poursuivre que le dispositif de formation continue comprenant le Centre de perfectionnement et de reconversion (Cpr) et l’Atelier école de Kayes (Aek) permet la consolidation des emplois au moyen de la formation. A le croire, au cours du premier semestre 2018, l’Anpe a enregistré 3 180 demandes d’emploi dont 743 pour les femmes et 2 229 offres. Et pendant la même période, la structure a effectué 728 placements dont 196 femmes.En réponse à la question sur l’exploitation des stagiaires par certains responsables d’entreprise, il dira que la gestion de cette question relève exclusivement de la compétence de l’Inspection du travail car ces stagiaires sont très souvent rémunérés au-dessous du SMIG.

Quant à la représentativité de la structure sur l’ensemble, il a précisé que l’Anpe est présente dans les régions nouvellement créées, notamment à Taoudéni et Menaka.

Par rapport au suivi des projets, il a invité les porteurs de projet à acquitter les créances afin de permettre à d’autres demandeurs d’accéder au financement. “Sur plus d’une décennie, nous avons des arriérés de plus deux milliards de Fcfa. Nous devons mettre en place un mécanisme de recouvrement des créances “, a-t-il conclu.

                         Boubacar PAÏTAO

 

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