[caption id="attachment_47024" align="alignleft" width="310" caption="Les joueurs de la Zambie rendent hommage aux victimes du crash aérien de 1993, le 9 février 2012. REUTERS/Thomas Mukoya"]

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Le souvenir de 1993
Au lendemain de leur qualification surprise face au Ghana, les joueurs et le staff zambiens sont allés se recueillir près de l'aéroport de Libreville, sur les lieux du crash aérien du 27 mai 1993 qui avait tué 30 personnes dont 18 membres de l'équipe nationale de l'époque. L'avion qui devait emmener la sélection vers le Sénégal s'était écrasé peu après le décollage, décimant une grande génération de footballeurs zambiens, qui était tout de même parvenue à se hisser en finale de la CAN 1994. Dix-huits ans plus tard, c'est dans la même ville que les Chipolopolo tenteront de mettre une première Coupe d'Afrique à leur palmarès. L'hommage était symboliquement emmené par Kalusha Bwalya, actuel président de la fédération zambienne, qui était capitaine et sélectionneur à l'époque, et qui avait échappé à la catastrophe car il venait directement d'Europe, où il évoluait alors (au PSV Eindhoven).
L'ONU derrière la Côte d'Ivoire
Fait très rare, voire inédit, l'Organisation des Nations Unies (ONU) s'est déclarée en faveur d'une victoire de la Côte d'Ivoire dimanche 12 février en finale de la Coupe d'Afrique des nations. La raison : la conquête d'un deuxième titre continental par les Eléphants (après celui de 1992) pourrait servir à la réconciliation nationale, moins d'un an après la crise postélectorale meurtrière qu'a connue le pays.
« L'Onuci continuera d'appuyer le processus de paix en Côte d'Ivoire par tous les moyens dont elle dispose, dont le sport, pour une sortie de crise définitive, durable et inclusive », a expliqué la mission des Nations Unies dans le pays.
Pelé et son buste
Le légendaire footballeur brésilien Pelé, en visite à Libreville, a inauguré un buste à son effigie, ce jeud 9 février, y déposant même un baiser en présence du président gabonais Ali Bongo et de la quasi-totalité du gouvernement. Le « Roi » en a profité pour évoquer la tournée africaine qu'il a effectuée avec son club de Santos en 1967, dont une étape s'était déroulée au Gabon.
« Il y avait une guerre civile dans la zone, a raconté Pelé. On nous a dit "Vous ne pouvez pas allez là-bas, il y a une guerre. Il faut être fou". Nous nous arrêtions à Dakar et devions jouer ici (à Libreville, ndlr) et à Kinshasa. Le père du président (Ali Bongo, ndlr) était le président à l'époque (Omar Bongo, ndlr). Il a dit : "Nous allons arrêter la guerre parce que nous voulons voir Pelé". Le président a arrêté la guerre. C'était fantastique. Ils ont arrêté, nous sommes venus et on est parti. Je ne peux pas oublier. »
rfi