Habib Sissoko, président du comité national olympique et sportif du Mali : Le choix des fédérations pour la mandature 2024-2028

0

Mercredi 24 avril 2024 : une date à retenir pour l’avenir proche dans la vie du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm). Et pour raison : l’écrasante majorité des fédérations nationales sportives  donnait son feu vert à la candidature de Habib Sissoko pour la mandature 2024-2028 à la tête de l’instance olympique. En route alors pour un sixième mandat !

Le prochain renouvellement du bureau du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) risque d’être une simple formalité avec le plébiscite, assurément, du président sortant.

Habib ou RIEN !

Pour mettre fin aux velléités malveillantes visant à saborder le bilan du bureau en exercice, vingt (20) fédérations nationales sportives, ont jeté leur dévolu sur le président Habib Sissoko, le mercredi 24 avril 2024 à la mi-journée au cours d’une cérémonie empreinte de cordialité et de sportivité.
Les fédérations qui ont décidé de jouer la carte Habib Sissoko ont pour noms : Fédération malienne d’athlétisme, Fédération malienne de basket-ball, Fédération malienne de boxe, Fédération malienne d’escrime, Fédération malienne de football, Fédération malienne de hand-ball, Fédération malienne de judo, Fédération malienne de handisport, Fédération malienne de jeux de dames, Fédération malienne de jeux d’échecs, Fédération malienne de karaté, Fédération malienne de lutte, Fédération malienne de natation, Fédération malienne de pétanque, Fédération malienne de taekwondo, Fédération malienne de tennis, Fédération malienne de tennis de table, Fédération malienne de bras de fer sportif, Fédération malienne de cricket, Fédération malienne de Yoseikan Budo, soit 20 fédérations affiliées.
Ce plébiscite avant la lettre est bel et bien l’éloge du service rendu à la communauté sportive nationale et internationale depuis 24 ans qu’il dirige avec doigté, abnégation et patriotisme les destinées du Comité national olympique et sportif du Mali.

Pertinence des objectifs, cohérence des stratégies
Le commandant Adama Mariko, président de la Fédération malienne de karaté, coordonnateur des fédérations nationales acquises à la cause d’Habib Sissoko dans une déclaration lue dans la salle n’a pas manqué d’indiqué « que le renouvellement d’un mandat ne se réduit pas à une modification d’ordre administratif ne devant surtout pas revêtir un caractère sismique », ajoutant qu’ « il est la mise en valeur du management arrivé à maturité par la pertinence des objectifs et la cohérence des stratégies ».
L’organisation d’un Mouvement sportif national de stabilité et de solidarité, l’accroissement constant de la notoriété du Mali au sein du Mouvement olympique international, la reconnaissance mondiale de la qualité responsable de la relation entre le Mouvement sportif national et l’Etat du Mali sont, à l’en croire, les fruits de l’investissement du CNO dans l’action sportive sous le leadership éclairé du président Habib Sissoko et la dédicace au travail bien de toute l’équipe qui l’entoure.
« Conséquemment et en reconnaissance de votre mérite, nous présidentes et présidents des fédérations nationales et groupements sportifs, mandataires exclusifs, sollicitons vivement votre candidature à la présidence du Cnosm pour le mandat 2024-2028. Avec notre confiance renouvelée », a terminé le commandant Mariko.
Emu, le président Habib Sissoko a favorablement accueilli la requête de ses mandataires auxquels il a promis de travailler au triomphe de l’Olympisme au Mali en cas de réélection.
Tout en invitant les uns et les autres au dialogue fécond et à la construction pacifique de l’édifice national, Sissoko a estimé que la longévité à ce poste est un gage de succès futur pour le Mali qui attend sa première médaille olympique depuis l’accession du pays à l’indépendance.
Les chances de podium pour le Mali sont aujourd’hui réelles avec l’équipe nationale olympique de football qui sera l’une des attractions aux Jeux olympiques Paris-2024. Les succès se construisant loin des disputes et de la calomnie, Habib Sissoko a invité le camp d’en face à la sérénité et à l’écoute.

Toujours, et encore la bonne gouvernance
L’homme a proclamé qu’il ne variera d’un iota en termes de bonne gouvernance des ressources humaines et financières. Une pratique qui fait que le Cnosm est cité partout en exemple en Afrique et dans le monde par les plus hautes instances du Comité international olympique (CIO).
Le témoignage du président de la Fédération malienne d’handisport, ceux du président de la Fédération malienne de jeux d’échecs, Youssouf Maïga et du président de l’Association des journalistes sportifs du Mali (AJSM), Oumar Baba Traoré, ont étalé les hautes qualités morales, humaines et professionnelles d’Habib Sissoko, sportif émérite et cadre compétent au service de l’économie nationale.
Nul doute que ses adversaires qu’il a longtemps côtoyés ou poussés à la roue n’auront que leurs yeux pour pleurer au soir du plébiscite d’Habib Sissoko.

Sékou TAMBOURA

 xxxxx

Du champion a l’olympien au boss du cnosm :

Un Homme, un Parcours

 Pour les années passent, plus les faits démontrent que Habib Sissoko est un dirigeant modèle, sans doute le meilleur prototype de sa génération.   

Retour sur les pas d’un vrai et grand MONSIEUR !

Habib Sissoko a été révélé au public national, africain et mondial à partir de 1997, quand il prit les rênes du judo malien.

Le judo, Habib l’a embrassé à l’âge de 16 ans, en 1975, chez Réné Canvel, où il fut champion cadet en 1977.

Vainqueur de la compétition internationale par équipe Mali-Niger en 1980, il participa la même année aux Jeux olympiques de Moscou, passa sa ceinture noire 1er dan en 1981, 2ème dan en 1984 et 3ème dan en 1986.

Il fut champion de la catégorie des moins de 60 Kg de 1977 à 1980 et des moins de 73 kg en 1984.

Parallèlement, Habib fut entraîneur du dojo du fleuve en 1982, du dojo du camp du Para en 1985 et de l’USFAS en 1986. Il boucla la boucle de sa carrière active par les Jeux africains de Naïrobi au Kenya en 1987.

Aussitôt après avoir raccroché, Habib intègre l’administration sportive. Ainsi, successivement, il fut secrétaire à l’organisation de la Fédération malienne des arts martiaux (FEMAM) de 1988 à 1989, Directeur technique national de la fédération malienne de judo, de 1990 à 1992, président consensuel de ladite fédération en juin 1997.

Son ascension fut tout aussi fulgurante au CNOSM où il fut trésorier adjoint de 1998 à juin 1999, trésorier général de juin 1999 à mars 2000 avant d’en être le président actif en 2000.

Quand le 11 mars 2000, Habib Sissoko prenait les rênes du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM), celui-ci traversait une crise sans précédent qui trouve ses racines dans le scandale de corruption de Salt Lake City qui impliquait notre compatriote Lamine Kéïta, alors président du Comité Olympique du Mali et membre du Comité international Olympique (CIO).

Exclu de là le 17 mars 1999, la guerre pour sa succession plongea le mouvement olympique malien dans de profondes querelles d’hommes que le nouveau président Alioune Badra Diouf (élu le 12 juin 1999 contre Ismaïla Kanouté) n’a pu aplanir.

Il a fallu l’Assemblée générale extraordinaire du 11 mars 2000 (convoquée à la suite d’une pétition intitulée « S.O.S au Comité ») et l’élection d’un bureau dit de consensus dirigé par Habib Sissoko pour remettre le Cnosm sur les rails.

Depuis, 17 ans se sont écoulés au cours desquels le Comité a fonctionné dans l’accalmie et la sérénité. Mais au-delà de cet aspect, l’action de Habib a-t-elle été à la hauteur des attentes du monde sportif malien conformément aux idéaux du CIO ?

Les instances statutaires électives de 2004, 2008, 2012, 2016 et 2020 ont tranché la question : c’est oui. En effet, les fédérations nationales sportives ont, à chaque fois, renouvelé leur totale et entière confiance en Habib Sissoko, réélu par acclamation.

Au plan international, Habib Sissoko a intégré l’Union africaine de judo dès 1998 au congrès de Durban, en Afrique du Sud, soit un an après son élection à la présidence de la fédération malienne de judo.

Les vice-présidents étaient au nombre de cinq et Habib Sissoko était celui chargé du développement du judo en Afrique et l’ouest. Mais, tous étaient nommés par le président et pouvaient représenter celui-ci aux rencontres internationales.

Cette formule a été décriée et dénoncée par les membres élus en 2001, car, elle est effectivement contraire aux textes de l’UAJ.

En 2004, au congrès de Tunis, il a été décidé d’élire un vice-président. Et le choix fut porté à l’unanimité sur Habib Sissoko qui devenait le premier à occuper ce poste pour seconder l’Intendant général Palenfo.  Désormais, le vice-président est élu par le Congrès tandis que les zones sont supervisées par des présidents désignés par le Comité directeur.

Le 8 novembre 2008, à l’Assemblée élective de l’UAJ à Tunis, Habib est reconduit, sans adversaire.

Mais, l’une des plus grandes promotions du président du Cnosm, c’est sans doute sa brillante désignation en qualité de directeur de développement de la Fédération internationale de judo à l’issue de son congrès extraordinaire (sur la relecture des statuts de la FIJ), tenu le 21 octobre 2008 à Bangkok.

Au cours de ce congrès, Habib a quasiment volé la vedette à tous, en étant le premier noir Africain à occuper ce poste.

En sa qualité de directeur du développement de la FIJ, Habib Sissoko, à l’instar des autres chefs de département, est membre à part entière du Comité exécutif, avec voix délibérative.

Comme on le constate, Habib Sissoko n’a usurpé aucune de ses promotions.

En octobre 2013, ce grand serviteur du sport et de l’olympisme avait été élevé à l’Ordre de Mérite olympique du COA (Comité olympique algérien) en même temps que le président d’alors de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou et à Denis Masseglia, au président du Comité olympique français.

Deux mois plus tôt, en juillet 2013, Habib Sissoko avait été porté à la tête de la Zone II de l’Acnoa (Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique).
Le mois suivant, à Rio de Janeiro (Brésil, du 26 au 31 août 2013), Habib avait été reconduit dans ses fonctions à l’Union africaine de judo (UAJ) et à la Fédération internationale de judo (FIJ) comme Directeur du développement.
Samedi 18 février 2017, il rempile à la tête de l’Acnoaz II et est élu vice-président la Fédération internationale de judo.

L’année suivante, en 2018, Habib devient membre du Comité Exécutif de l’Association des Comités Nationaux Olympiques du monde (ACNO).

En marge de la 42è édition des championnats d’Afrique de judo, tenue du 20 au 23 mai 2021 à Dakar, au Sénégal, il passe le témoin de l’UAJ à Siteny Randrianasoloniako. D’ailleurs, pour ces services exceptionnels et sa contribution au développement du judo en Afrique, Habib Sissoko est distingué à travers un Certificat de reconnaissance par l’Union africaine de judo le 6 septembre 2023 au cours d’un dîner offert à l’occasion de la célébration du 60è anniversaire de l’UAJ, à Casablanca, au Maroc. Ce n’est pas tout, la veille, lors du congrès ordinaire de l’instance dirigeante du judo africain, tenu le mardi 5 septembre, à l’hôtel Mogador de Casablanca, le président du Cnosm fut solennellement porté par ses pairs au rang de Président d’honneur de l’UAJ.

Serviteur dévoué du judo et engagé à vie à la cause de l’olympisme et du sport, Habib Sissoko est bardé de décorations (cf. page 8).

Sékou TAMBOURA

Commentaires via Facebook :

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!