Fin de la grève au Mali: reprise des négociations entre le gouvernement et l’UNTM
19 Déc 2020 - 06:54
19 Déc 2020 - 06:54
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La grève lancée par l’UNTM s’est achevée vendredi 18 décembre. Cinq jours durant lesquels les Maliens étaient appelés à cesser le travail. Un mouvement bien suivi, selon la première organisation syndicale du pays. Il n'y a eu aucune communication des autorités sur le sujet. L’UNTM s’était retirée mardi soir des négociations entamées avec le gouvernement, après des propos tenus par le président Bah N’Daw, jugés insultants. Le syndicat est finalement revenu vendredi à la table des négociations.
Les négociations ont repris dès vendredi matin, avant même la fin de la grève. L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) s’était retirée des discussions pour protester après que le président de transition, Bah N’Daw, avait assimilé les grévistes à des « malades mentaux ». Mais son président, Yacouba Katilé, affirme aujourd’hui vouloir faire preuve de responsabilité :
« Au nom de l'intérêt supérieur de la nation, il faut accepter de revenir encore autour de la table des négociations. Le gouvernement a indiqué sa volonté que l'on revienne. Nous ne sommes pas là pour faire n'importe quoi, pardonnez-moi l'expression. Il s'agit de travailler et d'arriver à des conclusions pour nos militantes et nos militants. »
L’UNTM demande à présent des précisions à la partie gouvernementale sur le financement et les modalités des réponses qu’il entend apporter à ses revendications. Des revendications qui portent sur l’harmonisation des grilles salariales et des primes et indemnités dans la fonction publique, ou encore sur le sort des travailleurs compressés, issus d’entreprises d’État ayant été privatisées.
Une nouvelle réunion est prévue lundi 21 décembre. Aucun nouveau préavis de grève n’a été déposé, afin de laisser une chance aux négociations, sans accentuer la pression.
Source: https://www.rfi.fr/fr/afrique
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yugubanéZON WALAKI ? " Pas comparable avec le règne de IBK et sa maudite famille insouciante, voleuse et alcoolique." D'abord personne ne défend cette famille pourrie que cette bande de colonels-voleurs a pris le soin de protéger et d'exfiltrer les membres voleurs et leurs complices. Si les Maliens avaient des raisons pour combattre cette famille, pourquoi devraient-ils s'accommoder d'un régime qui reproduit le même système IBK ? Nous avons besoin d'un changement de système, pas un changement de personnes. ? Il ne faut pas oublier que IBK n'est pas repère et qu'il ne suffit pas d'être mieux que lui pour être OK. IBK est une pourriture et il faut être une pourriture pour faire de lui ton repère. ???4 ansRépondreLike (0)
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Dr ANASSER AG RHISSADROIT DE GRÈVE ET GARANTI D'UN TRAVAIL DÉCENT POUR LES TRAVAILLEURS. ET D'UN SERVICE DE QUALITÉ POUR LES USAGERS. En cette période de transition, optons pour la cohésion et l'entente sur ce qui est possible afin d'avancer, ensemble, pour un Mali nouveau dans lequel les travailleurs sont considérés et sont conscients de leurs droits et de la différence de salaires liée à la différence de leurs grilles salariales, de la spécificité de leurs diplomes et/ou de leurs expertises. Donc, même à niveau égal et à profils différents, grilles salariales différentes, donc, salaires différents. Qu'est ce qui peut garantir un travail décent aux travailleurs tout en protégeant les utilisateurs des services de l'État. Est-ce possible au Mali ? Bonsoir, Les syndicats ne sont pas au-dessus de la loi. Ils doivent se soumettre à cette dernière tout en ayant le droit de grever. L'État doit s'imposer pour faire garantir aux syndicats un service minimum aux usagers en cas de grève. Chaque syndicat défend ses membres. Ils agissent souvent en ordre dispersé. Leurs actions, souvent non concertées, pourront déséquilibrer l'État financièrement. C'est pourquoi, l'État doit négocier avec les syndicats la tenue d'une concertation sociale pour un ordonnancement et un arbitrage global de leurs revendications et de leurs impacts financiers. Sachant que chaque syndicat souhaite obtenir (effet de contagion) pour ses membres tous les droits obtenus par d'autres syndicats à leurs membres, l'arbitrage global doit etre sérieux et bien organisé au risque de générer une avalanche de dépenses et un dépassement du budget prévu par État pour ces dépenses. Dans le droit du travail, il faut en plus d'introduire le travail décent, assortir le droit de grève de certaines conditions telles que la garantie du service minimum, une interdiction des grèves à certaines périodes d'États d'urgences et autoriser les grèves illimitées sous contraintes. Qu'est ce que les syndicats, comme UNTN ou d'autres, obtiennent comme garanties à leurs membres et donnent comme garanties à l'État pour les usagers ? Garantir un Travail décent pour les travailleurs D'apres l'OIT (Organisation Internationale du Travail) le travail décent est caractérisé par une rémunération convenable, la sécurité sur le lieu de travail et la protection sociale pour les familles, de meilleures perspectives de développement personnel et d'insertion sociale, la liberté pour les individus d'exprimer leurs revendications, de s'organiser et de participer aux décisions qui affectent leur vie et l'égalité des chances et de traitement pour tous, hommes et femmes. Le travail décent et les quatre piliers de l'agenda pour le travail décent (création d'emploi, protection sociale, droits au travail et dialogue social) sont devenus des éléments centraux du nouveau Programme de développement durable pour 2030 (ODD) adopté en 2015 par l ONU. L'impact négatif du covid-19 agit sur ce programme. L objectif No8 de ce programme invite par exemple à . Garantir le service aux usagers Afin de garantir le service aux usagers, encadrer les grèves par la loi en période d'exception (état d'urgence, périodes exceptionnelles, .. ). Les périodes exceptionnelles intégrent les périodes des transitions, d'élections, de fetes d'anniversaires de l'indépendance ou de certaines dates importantes pour État, ...). En cette période de transition, optons pour la cohésion et l'entente sur ce qui est possible afin d'avancer, ensemble, pour un Mali nouveau dans lequel les travailleurs sont considérés et sont conscients de leurs droits et de la différence de salaires liée à la différence de leurs grilles salariales, de la spécificité de leurs diplomes et/ou de leurs expertises. Donc, meme à niveau égal et à profils différents, grilles salariales différentes, donc, salaires différents. Dr Anasser Ag Rhissa Expert TIC, Gouvernance et Sécurité, TEL 787314614 ansRépondreLike (0)
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SangareDJOWALAKI On parle de l'UNTM,pas des éléments qui la composent. Ça veut dire que l'UNTM est défendue quand les intérêts de ses militants sont sauvegardés. SES MILITANTS SE SONT-ILS PLAINTS PENDANT LES 7 ANS D'IBK? Avec MOUSSA TRAORÉ, avant 1991,ses militants gagnaient des salaires de miettes qui tombaient à compte goutte c'est-à-dire chaque trois mois au lieu de chaque mois. Dans ce cadre, l'intérêt de l'UNTM était dans le départ de l'autorité politique incapable de payer régulièrement ses militants. Avec IBK, il n'y avait aucune raison, même si on aurait voulu qu'elle s'inscrit dans le combat démocratique. ON NE PEUT PAS NIER QUE SES DIRIGEANTS ONT PROFITÉ DE LA DISPONIBILITÉ D'IBK POUR SATISFAIRE LEURS INTÉRÊTS INDIVIDUELS SANS TOUTEFOIS SACRIFIER CEUX DE SES MILITANTS. Ce qui fait que les militants sont toujours mobilisés à leurs appels. L'essentiel, ce sont les intérêts des travailleurs. L'UNTM a déjà prouvé qu'elle ne fait pas la politique. Donc penser qu'elle agit pour bloquer la transition,elle serait déjà associée à la classe politique rejetée. Il suffit que le gouvernement soit compréhensif c'est à dire à l'écoute des revendications pour que l'UNTM soit un partenaire stratégique de la transition. Il faut dire que les autorités de la transition ont fait le choix de l'exclusion inspiré de l'idée de confisquer le pouvoir. Les laquais qu'on a vu autour d'IBK notamment DJOWALAKI et ses semblables ont décidé de les soutenir. OSER LUTTER,C'EST OSER VAINCRE! La lutte continue.4 ansRépondreLike (0)
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LastusIls n'ont pas le choix, c'est la fin du mois. Soit ils reprennent, soit ils restent à la maison et n'auront pas de paie!!!!!!!4 ansRépondreLike (0)
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SangareDJOWALAKI Si la transition n'a pas vocation à traiter les revendications des travailleurs qu'elle fixe les dates des élections afin que les autorités élues soient rapidement en activité. SE POSER MÊME LA QUESTION DE L'OPPORTUNITÉ DE LA GRÈVE VEUT DIRE QUE LA TRANSITION SERT À REFONDER L'ÉTAT AFIN QUE NOTRE DÉMOCRATIE SE REVIFIE. Peut on refonder l'État en excluant la classe politique? En répondant à cette question, on constate que c'est l'amateurisme qui guide les pas des autorités de la transition. Un gouvernement a été mis en place pour gérer les affaires courantes tout en engageant des réformes politiques nécessaires à l'épanouissement de la démocratie. Des travailleurs sont mis à contribution,doivent être mis dans les meilleures conditions pour atteindre l'objectif. APPAREMMENT LES AUTORITÉS DE LA TRANSITION PENSENT QUE SEULS LES MINISTRES ET LES RESPONSABLES DES STRUCTURES ÉTATIQUES DOIVENT ÊTRE MIS DANS LES MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL. Quand on pense que la situation économique du pays est tellement chaotique qu'il est inimaginable de penser faire la grève,qu'on commence à faire des sacrifices pour le Mali en donnant l'exemple de diminution de revenus;qu'on commence par supprimer des depenses inutiles, à faire respecter les règles d'attribution des marchés afin que les maigres ressources de l'État soient préservées. LES ACTES DU GOUVERNEMENT PARLENT AUX SYNDICALISTES. Ils font raisonner que ce n'est pas le moment de faire des revendications. Ils incitent également à en faire. C'est ce qui se passe actuellement. À partir de 2013,l'administration IBK a augmenté drastiquement le budget des grandes institutions de l'État, malgré la situation insecuritaire du pays. Il serait judicieux que l'administration NBA DAW commence d'abord à rationaliser les affectations des ressources dans les différentes structures de l'État EN FONCTION DE L'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE. Des actes courageux qui vont parler aux syndicalistes qu'ils doivent faire les mêmes sacrifices pour le pays. ON PEUT AUSSI DIRE À NBA DAW QU'IL FAUT ÊTRE IRRESPONSABLE DE CONTINUER À GARDER LES MÊMES AFFECTATIONS DE RESSOURCES PENDANT QUE L'ÉCONOMIE S'ÉCROULE. Les dirigeants de l'UNTM obéissent aux agissements des militants qui constatent que les autorités politiques en place, surtout les militaires, se servent tellement des ressources publiques qu'on n'a pas l'impression que l'insécurité à une incidence négative sur l'économie. L'UNTM a le droit de dire qu'elle ne peut renoncer à leurs revendications que si le gouvernement s'engage à rationaliser les dépenses publiques. OSER LUTTER,C'EST OSER VAINCRE! La lutte continue.4 ansRépondreLike (0)
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DJOWALAKIIl faut poser des actes qui parlent, il faut poser des actes à l'Untm, qu'on vous donne un peu n'est-ce pas ? O TÈKÈ. O TÈKÈ BI O TÈKÈ SINI. QUE L'UNTM CONTINUE AVEC LA GRÈVE ILLIMITÉE. WALLAHI CELA N'ARRÊTERA PAS LA TRANSITION. CE SONT LES TRAVAILLEURS QUI VOUS RÉGLERONT LE COMPTE.4 ansLike (0)
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DJOWALAKIVous ne donnez même pas le temps au gouvernement de travailler, vous essayez de l'étranger parce que la classe politique a été exclue, parce que le gouvernement n'a pas posé d'actes qui parlent à l'Untm, (pas aux travailleurs !!!). On a suffisamment entendu ces conneries depuis 1991. Il faut poser des actes qui parlent, il faut qu'on vous donne un peu n'est-ce pas ? O TÈKÈ.4 ansLike (0)
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DJOWALAKINe nous fait pas revenir sur nos pas. D'accord ou pas avec la Transition est une autre question. Quand le M5RFP a saisi l'Untm pour dégager IBK, quelle fut sa réponse ? En amont, quand tout se décidait entre le gouvernement Boubou et les enseignants, qu'a fait l'Untm ? Rien du tout. Comme IBK a été dégagé et qu'on a dégagé les vieux Caïmans politiciens voleurs milliardaires, vous voulez bloquer la Transition en manipulant les travailleurs. Sais-tu ce qui était pour Mme Katilé, si tout se passait bien ? C'est tout cela qui rend aigri Mr Katilé et affidés. Mais allez encore en grève illimitée, ce sont les travailleurs qui vous régleront vos comptes.4 ansLike (0)
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LE ROI BITON DE SEGOUJe respecte Bah Daw parce qu'il est un ancien combattant comme l' etait le defunt grand-pere de mes propres enfants!!!! Chacun d'eux a dirige' un corps arme' au Mali! Bah Daw habite egalement a' Djelibougou. L'autre ancien combattant aussi habitait a' Djelibougou jusqu'a' sa mort! Peut etre que les familles se connaissent Je dois donc faire attention. L'autre famille est deja fache'e contre moi. Il ne faut pas que j'augmente leur degre de colere. RIRE!!!!!!! CECI ETANT DIT, PKAGAME, BAH DAW EST LE PRESIDENT CHOISI PAR ASSIMI ET SA CLIQUE DE BANDITS!!!! EST-CE QUE L'ANCIEN COMBATTANT PEUT REDRESSER LA SITUATION? I DOUBT IT PARCE QUE LES FELONS ARME'S SONT TRES BANDITS, GOURMANDS ET CORROMPUS. LA CLASSE POLITIQUE N'A AUCUNE VISION. L'IMAM EST NAIF ET TROMPEUR ET LE FAUX IDEOLOGUE DES FELONS, KAOU DJIM EST TRUAND ET IGNORANT!!!! AWN KONI FASO BE' ALLAH BOLO!4 ansRépondreLike (0)