Arrestation d’un jihadiste français à Sevaré : Zéro pointé à la Sécurité d’Etat !

15 Nov 2012 - 13:55
15 Nov 2012 - 13:55
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L’arrestation du jihadiste français, Ibrahim Ouattara et ses complices à Sevaré par une unité de la gendarmerie n’est ni plus ni moins qu’un désaveu cinglant pour le plus puissant des services de renseignements maliens : la Sécurité d’Etat. Le dimanche 4 novembre 2012, une unité de la gendarmerie nationale a arrêté à la Gare routière de Sévaré, un jeune Français d’origine malienne, Ibrahim Ouattara. Né à Aubervilliers, dans la banlieue parisienne, le jeune Ibrahim Ouattara se rendait à Tombouctou y rejoindre les islamistes pour leur ‘’jihad’’. L’itinéraire du jeune Ouattara (il est arrivé par vol à Bamako, a séjourné dans un hôtel de la place) qui a voyagé sous une fausse identité (Dramé sur ses papiers) relance le débat sur la capacité de nos services de renseignement, notamment la Sécurité d’Etat à assurer leur rôle de protection des institutions de la République par la collecte d’informations et de renseignements fiables. Si la Sécurité d’Etat effectuait convenablement sa mission le jeune Français, bien fiché par les services secrets de son pays, n’aurait jamais passé entre les filets des services de sécurité jusqu’à atteindre la « nouvelle frontière » de l’Etat du Mali. De l’incurie? C’est évident ! La Sécurité d’Etat actuellement dirigée par le Colonel Sidi Alassane Touré a failli de façon notoire. Si les hommes du colonel Touré continuent de dormir sur leurs lauriers, il n’est pas exclu que des bombes explosent à Bamako. Des services de renseignement sérieux qui ont conscience de leur mission régalienne et surtout de leur image infiltrent les réseaux terroristes afin de déjouer leur plan. Mais rien de cela à la SE qui ressemble plutôt à une officine de répression à la solde des princes du jour. Déjà, l’agression du Président de la République, Pr Dioncounda Traoré, dans ses bureaux à Koulouba par « d’étranges manifestants » avait étalé sur la place publique l’incompétence d’un service à la dimension de la Sécurité d’Etat de protéger notre pays. Pis, le cas du commandant du 33ème régiment des commandos parachutistes de Djicoroni, Colonel AbdineGuindo est suffissament révélateur de l’état de défaillance du plus puissant de nos services de renseignement. En dépit d’importants moyens humains et matériels déployés, la S.E a mis plus de deux mois à arrêter un homme qui est parvenu à se cacher dans le même rayon de son Qg. C. Doumbia

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