L'impossible accord de défense avec la France

7 Juillet 2014 - 11:31
7 Juillet 2014 - 11:43
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  [caption id="attachment_404742" align="aligncenter" width="610"]L'impossible accord de défense avec la France Le chef malien des armées, le général Mahamane Touré et le chef français des armées le général Pierre de Villiers, passent en revue les troupes à Bamako, Mali, le 27 février 2014 (AFP PHOTO / HABIBOU KOUYATE)[/caption] Alors que l'opération militaire Serval qui a libéré le nord du pays des djihadistes touche à sa fin, le Mali et la France peinent à renouveler leur accord de défense militaire.  
Maintes fois annoncé puis reporté sine die, l’accord de défense entre le Mali et la France n’est toujours pas signé. De quoi nourrir les interrogations de la presse malienne. Le Républicain, dans la livraison d’aujourd’hui, croit connaître "les raisons du blocage". "C’est le contenu de l’accord qui ne serait pas trop apprécié par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), qui, on se souvient, a été sommé par des organisations de la société civile et certains partis politiques à ne pas accepter l’installation de bases militaires étrangères sur le territoire national. Mais, à en croire nos sources, il y a un hic : l’Elysée conditionne la signature de cet accord à l’installation d’une base militaire française dans notre pays", rapporte le quotidien.La Révélation explique que l’Algérie, le grand voisin du Mali, veut à tout prix "empêcher un accord de défense". Elle ne veut pas d’une base française dans le désert malien, c’est-à-dire à ses frontières. Et les Algériens, pour "éviter ce qui est pour eux un retour à l’époque coloniale (depuis janvier 2013), ont vite invité le président malien à comprendre leur approche." "La France est bien chez nous, et on ne peut rien contre, car on n’a ni les moyens humains, ni les moyens financiers pour sécuriser les régions du Nord. Il reste néanmoins la nécessité d'informer le peuple des tenants et des aboutissants d'un document que le régime IBK signera finalement… contre son gré", conclut ironiquement le chroniqueur de L’Indicateur du renouveau.
Source: COURRIER INTERNATIONAL

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