En un mot : Affaire Birama Touré : un mystère de la République

Il y a un an, précisément le 29 janvier 2016, le peuple malien apprenait avec stupeur la disparition de Birama Touré, journaliste-reporter à l’hebdomadaire "Le Sphinx" au moment où le confrère s’apprêtait à convoler en justes noces. Un an après, aucune nouvelle de Birama Touré. L’enquête ordonnée est, semble-t-il, morte de sa belle mort et les supputations vont bon train sur cette affaire qui, à s’y méprendre, reste l’un des grands mystères de la République du Mali.
Birama Touré a-t-il été tué ? A-t-il fugué délibérément ? Où est-il encore séquestré quelque part ? Mystère ! Et tous ceux qui suivent l’affaire de très près ne cessent de s’interroger. Une certitude cependant : malgré l’insécurité, malgré la faiblesse des moyens de l’Etat, il nous paraît inadmissible aujourd’hui, surtout avec l’éclosion des nouvelles technologies, qu’un citoyen disparaisse sans laisser le moindre indice et dans l’indifférence de l’Etat.
C’est là que le bât blesse parce qu’il est du devoir de l’Etat d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Or, les services compétents maliens donnent l’impression de s’en laver les mains. La presse devra s’unir pour lever le mystère sur l’affaire Birama Touré.
DAK
Mots clés:
Quelle est votre réaction ?







Articles Similaires
Sans Tabou: l’insolence algérienne
14 Avr 2025 - 16:40 4
Édito : La nécessité d'un pacte social de stabilité du sport malien
L'Essor 28 Avr 2025 - 13:17 0
Edito : Evitons l’abus de pouvoir !
Le Pélican 17 Avr 2025 - 01:15 0
Entre Nous : La hantise du complot
Le Challenger 20 Mai 2025 - 02:13 6
Édito, Perspectives sahéliennes : Les projets économiques fondateurs de l’AES
L'Essor 15 Avr 2025 - 09:45 2
-
PRESIDENTC'est a vous les journalistes de mettre la pression sur l’état en mettant la photo de birama toure sur chaque revue tous les jours sinon l'affaire sera classé.8 ansRépondreLike (0)
-
(V.)Désormais, tout soi-disant journaliste doit avant tout apprendre à faire la différence entre journalisme (rapporter des faits réels du jour) et la diffamation (coller à autrui, notamment aux autorités, des avis personnels déplaisants, non vérifiables). Sinon c'est la mort et l'enfer. À bon entendeur ... (V.)8 ansRépondreLike (0)
-
TOUREIl ne s'agit ni de presse écrite, ni de radio ou télé. La presse dans son ensemble est une honte. Depuis la disparition de ce monsieur, la presse Malienne est comme frappé d'interdiction de parler, comme si elle était muselée sur le sujet. Ce ne sont pas avec des petits billets récurrents de ce genre qu'on rappelle au bon souvenir de l'affaire. Des marches doivent être entreprises, pousser l'état jusque dans ses derniers retranchements pour le contraindre à engager les actions nécessaires pour retrouver l'homme en question, mort ou vif. Il y'a beaucoup de façons de faire que de d'écrire de temps en temps de courts messages de rappel de ce genre. Y'a les sit-in, les marches, les grèves et autres choses. C'est ainsi avec les grandes gueules qui ne sont forts que dans la médisance. Ce n'est certainement pas de cette manière que l'état va bouger les fesses pour retrouver ce journaliste. Mais, que chacun attende son tour, et ce jour là, ne venez pas demander où est passée la solidarité journalistique.8 ansRépondreLike (0)
-
SonjataLa preuve que les journalistes maliens ne savent que produire des articles sur les séminaires, les atéliers, etc. C'est les organisateurs eux-mêms qui leur donne un support écrit qu'ils publient ensuite intégralement. Ils ne peuvent faire la moindre enquête. Pourquoi? Parce que leur vocabulaire est si pauvre qu'il fait moins de 5 000 mots. Ce sont des perroquets!!!!!!!!!!!!!8 ansRépondreLike (0)
-
DeleuzeMerci pour ce billet. En tant que simple humain, j'ai du mal à concevoir qu'un journaliste disparaisse comme ça dans des conditions troubles et que ça n'emeuve personne. Arretons l'hypocrisie. Ce Monsieur a tout simplement été liquidé et ce crime ne doit pas rester impuni. A cause du pouvoir on va jusqu'à eliminer des personnes... Allah Akbar! Maliens ayé wili, l'heure est grave!8 ansRépondreLike (0)
-
COULIBALY YacoubaNous devons nous référez par rapport aux autres secteurs de développement et non par rapport aux autres fonctionnaires de la sous région. Si le gouvernement vous accorde ces avantages, ils devraient s'attendre à en faire la même chose pour les autres secteurs de développement. Comment l'état se met à tout donner à ce seul secteur pendant que ceux qui sont au charbon ardent dans le feu du développement se contentent des miettes? Alors nous allions tous en grève illimitée, on veut qui en souffrira plus.8 ansRépondreLike (0)