En un mot : Péril sur la liberté de presse et d’expression

La polémique née de la sortie médiatique du président du Haut conseil islamique après l’attentat du Radisson met en lumière la menace toujours forte sur la liberté de presse et d’expression.
Les mises en garde, les appels téléphoniques anonymes, les injures, voire les menaces de mort continuent de nous être adressées depuis mardi.
Nul doute que le même sort est réservé à tous les autres qui ont commis le crime de lèse-majesté, c’est-à-dire qui ont osé porter un jugement aux propos publics de "l’imam", qui ne partage certainement pas les agissements d’agités pseudo-musulmans, mais qui devra néanmoins leur faire comprendre qu’on est dans un jeu démocratique qui autorise qu’on critique n’importe quel citoyen, fut-il un dignitaire religieux.
Reste que les pauvres ne pourront pas nous faire peur et nous faire renoncer à un droit acquis au prix du sang de Maliens : la liberté de presse et d’expression sans laquelle l’imam n’aurait pas aujourd’hui accès aux médias pour dire son opinion qui reste après tout celle d’un… mortel.
DAK
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NiChOouSi les journalistes sont mal vus au Mali aujourd’hui, ce n’est nullement la faute personne. De toutes les façons, il revient aux Concernés de changer d’attitude. La renaissance de la presse malienne est dans la main.9 ansRépondreLike (0)
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SiraniEn France, le concept de liberté d'expression germa sous l'Ancien Régime. Il fut l'une des premières conquêtes de la Révolution française. Aujourd'hui, la liberté d'expression de ses opinions est une des premières libertés politiques et plus généralement des libertés fondamentales. Mais force est de reconnaitre que les hommes de médias maliens sont passés à côté de cet aspect. Ils ont tendance à confondre la fiction et la liberté d’expression. Raison pour laquelle beaucoup d’internautes vous juges mal.9 ansRépondreLike (0)
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AdjaDe toute évidence, les journalistes sont les témoins du temps, si vous arrivez à comprendre cela. Vous devez aussi comprendre que cela vous amène à ne pas faire de la mystification votre arme de combat.9 ansRépondreLike (0)
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PapisAu cas où tu l’oublie DAK, personne ne va vous accusez à tort. Le jubilatoire du non-respect des journalistes au Mali relève de leurs propres personnes. Comme un coup de hache qui vient trancher sur la polémique.9 ansRépondreLike (0)
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Sor@DAK, un journaliste est censé apporté la bonne information à la population. Il est le messager et de la population et des dirigeants. Il est appelé aussi à être les conseiller des dirigeants enfin de conduire le pays à bon port. Toutefois, c’est tout à fait le contraire au Mali.9 ansRépondreLike (0)
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AbdoulCe n’est pas une première que Mahmoud Dicko intervienne à propos des sujets pareils. Donc, ne venez pas nous mystifiés avec vos sottises.9 ansRépondreLike (0)