Université : Quel enseignement pour le Mali ?

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Université de Bamako - l’enseignement
Université de Bamako

La rentrée universitaire 2014-2015 avait pour thème : «Quel enseignement universitaire pour le Mali?». Ce rendez-vous,  initié par le ministère de l’Enseignement supérieur, placé sous la haute présidence du chef de l’Etat IBK, a eu lieu, mardi dernier, au Cicb.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président de la République  Ibrahim Boubacar Keita. C’était en présence des hauts cadres de la famille universitaire du Mali, des membres du gouvernement, le président du parlement ainsi que les ambassadeurs accrédités en terre malienne.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Maître Mountaga Tall, a dressé le bilan des activités universitaires en plus de faire mention des réalités de ce secteur pointé du doigt.

Saluant l’opportunité des concertations nationales qui ont permis de faire le diagnostic, il estime que ce sera une année scolaire sans incidents qui s’annoncent sans grèves, retentions de notes ou année blanche). “La pacification de l’espace universitaire et l’enseignement de qualité” seront les conditions à réunir pour un meilleur cadre dans les campus.

Me Mountaga Tall a  aussi rappelé les actions du gouvernement en matière de la lutte contre la crise de l’école malienne. Il informe que tout sera fait en fonction des “critères académiques”. Son département fait face aux problèmes de bourses et capacités d’accueil des facultés : 17 000 bacheliers ont été enregistrés pour l’année scolaire en cours avec 650 millions de nos francs come montant des loyers des infrastructures universitaires devenues “inadéquates”.

Rappelant l’adhésion de toutes les entités universitaires au Lmd, l’ancien député de Ségou a annoncé que les acteurs des département de sociologie-anthropologie et d’histoire seront mis a contribution pour l’effort de réconciliation nationale. Selon ses dires, ils vont “consolider le vivre ensemble, le brassage, la solidarité et l’unité”.

Pour le chef de l’Etat, les étudiants doivent travailler et écouter leurs professeurs. Il a reconnu que la qualité de l’enseignement s’est dégradée au fil des années amenant la pauvreté à un certain niveau de la société qui n’arrive plus à limiter les dégâts du déclin. “L’école est une priorité nationale”, a lancé l’homme fort du pays. C’est pourquoi l’amélioration du système scolaire, la réhabilitation totale de l’école malienne, le développement de l’enseignement des sciences et technologies, l’autonomisation de l’enseignement sont les reformes engagées pour assainir le cadre de l’éducation nationale.

En conclusion, IBK dira que l’école doit être et sera «un espace de retransmission du savoir»’ où, “la corruption et les interférences administratives encourageant la médiocrité n’auront plus droit de cité”.

Idrissa KEITA

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