Affaire Sidi Diarra, ancien député de Mopti : Jusqu’où ira l’abus de pouvoir ?

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    Il a été arrété dans des conditions troubles, notamment sur un montagne de faits dont aucun ne comporte la matérialité de la principale infraction retenue par le Tribunal de la Commune VI.

    Selon nos sources, Sidi Ahmed Diarra a eu le tort d’avoir accueilli dans son pays des partenaires envers qui il avait pris l’engagement d’établir des liens avec les autorités maliennes compétentes, dans le cadre d’un investissement dans l’exploitation de marbre. Il s’agit d’un Omanais et de ses deux compagnons Malaisiens que l’ancien député, selon ses proches, a connu lors d’un séjour à Dubaï, par le truchement d’un commun ami ivoirien.

    En plaidant à l’élargeissement de son invité entre les amis des services de sécurité, l’ancien député ne se doutait un seul instant qu’il était aussi dans le colimateur des barbouzes. Il finit par se rendre à l’évidence dès le lendemain avec la descente musclée, à son domicile, d’agents chargés de le conduire par le même chemin de croix que son hôte Omanais. Selon des sources, il a été objet  de séquestration et beaucoup moins pénible que celle de son prédécesseur.  Car, Sidi Ahmed Diarra sera aussitôt transféré au Camp I de la gendarmerie où il a été signifié qu’il ne s’agit que d’une banale affaire. Promesse lui a été faite, par conséquent,  d’être rapidement élargi contre la signature d’un document pour les besoins de simples formalités liées à la procédure.

    Ledit document-il est loisible de le comprendre-tenait lieu de procès-verbal d’audition auquel l’illustre détenu, de tracasseries las – et soucieux d’entretenir la discrétion autour de la gênante affaire,  a apposé son approbation sans en appréhender la réelle teneur. Il se trouve, selon nos confidences, qu’il recèle des aveux si accablants que l’intéressé ne les aurait jamais approuvés s’il savait déchiffrer la langue française. Les enquêteurs de la gendarmerie du Camp I auraient-ils sacrifié à la sale besogne de profiter de l’analphabétisme d’un détenu pour lui faire signer son arrêt de potence et de disgrâce ?

    En l’absence de tout plaignant dans le dossier, l’accusation ne repose apparemment que sur les seules prétendues dénonciations de Malaisiens désormais hors du Mali et qu’on ne peut par conséquent confronter à l’accusé.

    L’Omanais, quant à lui, a catégoriquement refusé, à en croire nos sources, de donner du crédit au chef d’accusation par la reconnaissance d’un quelconque préjudice subi de la part de Sidi Diarra qu’il ne connaît qu’à travers leur ami commun, l’Ivoirien Amara Keïta.

    Malgré les intimidations et pressions, M. Masoud Al Harty est resté de marbre sur sa position et a préféré être cloué au sol malien que de verser dans les dénonciations calomnieuses contre l’ancien député.

    Harouna COULIBALY

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    3 COMMENTAIRES

    1. Dites plutôt jusqu’où ira le courage des autorités pour démasquer les malhonnêtes.
      Ceux qui se cachent derrière la religion et ou la politique commettre des abus.
      Allez foncez ne vous vous laisser pas intimider. Nous vous soutenons. Et dieu est informer de tout

    2. De memoire d homme, une pareille affaire est tres difficile a croire.On se croirait a Hollywood.
      Cheikh Tidjane Ibn Cheikh Mohamed Laraby Boune Youssouph,Mad Bachir te prie de garder ton calme.Cette soit disante histoire “omanais”ne fera que te rehausser d avantage.

      • Le journaliste raconte sa vie ici dans ce torchon et pas les faits reproches a Diarra car au Mali personne ne peut etre arrete pour avoir parle ou loge des amis ou je ne sais quoi!, De grace le journalisme alimentaire a des beaux jours devent lui. Coulibaly il fallait reste de marbre aussi que de raconter des inepties.

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