La traite des personnes et trafic illicite des migrants, les hommes des medias plus que jamais sollicités.

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 l’ONUDC à travers le projet PROMIS et en partenariat avec le Comité National de Coordination de la Lutte contre la Traite des Personnes et les Pratiques Assimilées (CNLTP/PA), pour accompagner l’Etat du Mali dans ses efforts de lutte contre la criminalité transnationale organisée, en particulier le trafic illicite de migrants et la traite des personnes, organisait un atelier de formation sur le Rôle des Medias dans la Lutte contre le Trafic Illicite des Migrants et la Traite des Personnes .C’était du 29 AU 31 janvier dernier à l’hôtel Cinquantenaire de Sikasso.

L’Afrique de l’Ouest, et en particulier la région du Sahel, fait face à de nombreux problèmes interdépendants liés à la pauvreté, aux changements climatiques, à la croissance démographique rapide, ainsi qu’aux menaces graves pour la stabilité nationale et régionale posées par les violations des droits de l’homme, le terrorisme et la criminalité transnationale organisée. L’instabilité politique dans la région et les crises humanitaires et la situation des droits de l’homme ont rendu les populations plus vulnérables et les ont poussés à migrer pour se protéger et satisfaire leurs besoins essentiels. Parallèlement, les possibilités limitées de voies régulières accessibles pour la migration, les frontières poreuses , les cadres juridiques et les ressources de lutte contre le trafic illicite de migrants ont permis aux groupes criminels organisés de créer des réseaux pour faire passer clandestinement de grands groupes de migrants d’Afrique de l’Ouest et du Nord, souvent exposer les migrants à de graves abus, violations des droits de l’homme et risques de mort.

L’ampleur du phénomène et les enjeux qu’il suscite ont amené l’ONUDC à jeter les bases d’une initiative commune propre à  trois Etats de l’Afrique de l’Ouest, le Mali ; le Sénégal et le Niger. C’est le projet PROMIS ,qui vise à renforcer  les capacités des Etats de l’Afrique de l’Ouest à élaborer une réponse au trafic des migrants basé sur les droits de l’homme et réagir efficacement aux violations des droits de l’homme liées à la migration irrégulière .Le rôle des hommes de medias est plus que capital dans contexte .Une des raisons de l’organisation du présent atelier à leur intention .Au cours des trois jours de travaux ils ont été amenés à cerner tout le contour de la traite des personnes ,du trafic illicite des migrants ,la différence  entre les deux crimes, son déroulement sur le terrain, les personnes impliquées le cadre juridique en la matière. Au terme des travaux les participants seront à mesure de pouvoir élaborer des articles de presse afin de sensibiliser davantage l’opinion sur le fléau et d’y organiser des débats  radiophoniques et audiovisuels .Avant la clôture, un réseau des journalistes sur la question a pu être mis en place. Il se chargera d’organiser et d’étendre la session de formation aux autres confrères qui n’en ont pas bénéficié, d’organiser des visites du terrain pour s’imprégner davantage du phénomène, de dénoncer sa pratique et de pousser les décideurs à prendre des mesures idoines contre le mal

Un signalement professionnel du trafic illicite des migrants et de la traite des personnes est indispensable, non seulement pour en savoir plus sur ces crimes obscurs par nature; mais surtout, pour éviter que ceux qui sont vulnérables deviennent des victimes, a fait retenir MoulayeArby, coordinateur du projet au Mali. Des sessions du genre sont prévues dans les jours à venir.

                                                                                Baba Diarra,envoyé spécial

Source : Vert Info

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