Littérature : Che Guevara marque toujours les esprits 50 ans après sa mort

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Pour rendre hommage à Ernesto Rafael Guevara dit Che Guevara, 50 ans après sa mort, le Train littéraire et Binthily Communication ont organisé, le jeudi 26 octobre 2017 au Restaurant la Gare, une conférence débat suivie d’une projection sur le révolutionnaire qui continu de marquer les esprits. Cette conférence débat qui avait comme modérateur, Robert Dissa était animée par Mme Dramé Kadiatou Konaré dite Atou, éditrice, Seydou Diakité dit Soudanais, activiste sur les réseaux sociaux et de Yacouba Dogoni, sociologue. Dans leurs exposés, les conférenciers ont mis l’accent sur la révolution menée par Che Guevara durant son époque.

Première à prendre la parole, l’éditrice, Dramé Kadiatou Konaré s’est appesanti sur le parcours littéraire de Che Guevara. Selon elle, Che Guevara était un gros lecteur, un écrivain. Puis, l’éditrice a lu une lettre rédigée par « Le Che ». « Le Che est mort mais il est ressuscité… Parmi les auteurs qui lui ont marqué, c’est le philosophe Jean Paul Sartre. Et le philosophe Sartre disait que le Che est l’être le plus complet de notre époque », révèle l’éditrice Atou. A sa suite, Seydou Diakité alias Soudanais, activiste sur les réseaux sociaux et porte-parole du « Mouvement Bèki Dioyorofa »  a fait savoir que « Le Che » est le plus gentil et le plus bon. « 50 ans après sa mort, le Che est toujours une source d’inspiration pour les jeunes. Le Che n’aimait pas l’injustice. Il faisait le combat des démunis. Le Che était un révolutionnaire… Toutes les conditions sont réunies pour une révolution au Mali parce que ça ne va pas. Il est l’heure de se lever », a martelé Seydou Diakité. Quant au chercheur-sociologue, Yacouba Dogoni, il a souhaité une rééducation de la jeunesse malienne. Et d’ajouter que le Mali a besoin de paix. « Le combat doit se faire avec les idées », a-t-il conclu. En réponse aux questions des uns et des autres, la conférencière Atou a précisé que Che Guevara a été influencé par le Marxisme. Après la conférence débat, il eut une projection de film sur Che Guevara.

Ernesto Rafael Guevara (nait le  14 juin1928 à Rosario, Argentine et meurt le 9 octobre 1967 à la Higuera, Bolivie). Plus connu comme « Che Guevara » ou « le Che » ; il est un révolutionnaire marxiste et internationaliste Argentin  ainsi qu’un homme politique d’Amérique latine. Il a notamment été un dirigeant de la révolution cubaine, qu’il a théorisé et tenter d’exporter vers d’autres pays. Alors qu’il est jeune étudiant en médecine, Guevara voyage à travers l’Amérique latine, ce qui le met en contact direct avec la pauvreté dans laquelle vit une grande partie de la population. Son expérience et ses observations l’amènent à la conclusion que les inégalités socioéconomiques ne peuvent être abolies que par la révolution. Il décide alors d’intensifier son étude du marxisme et de voyager au Guatemala afin d’apprendre des réformes entreprises par le président JacoboArbenz Guzmàn, renversé quelques mois plus tard par un coup d’État appuyé par la CIA. Peu après, Guevara rejoint le mouvement du 26 juillet, un groupe révolutionnaire dirigé par Fidel Castro. Après plus de deux ans de guérilla durant laquelle Guevara devient commandant, ce groupe prend le pouvoir à Cuba en renversant le dictateur Fulgencio Batista en 1959. Dans les mois qui suivent, Guevara s’installe dans la prison de La Cabdia. Il est désigné procureur d’un tribunal révolutionnaire qui exécute plus d’une centaine de policiers et militaires du régime précédent jugés coupables de crimes de guerre. Puis il crée des camps de « travail et de rééducation ». Il occupe ensuite plusieurs postes importants dans le gouvernement cubain qui écarte les démocrates, réussissant à influencer le passage de Cuba à une économie du même type que celle de l’URSS, et à un rapprochement politique avec le Bloc de l’Est, mais échouant dans l’industrialisation du pays en tant que ministre. Guevara écrit pendant ce temps plusieurs ouvrages théoriques sur la révolution et la guérilla. En 1965, après avoir dénoncé l’exploitation du tiers monde par les deux blocs de la guerre froide, il disparaît de la vie politique et quitte Cuba avec l’intention d’étendre la révolution. Il se rend d’abord au Congo-Léopoldville, sans succès, puis en Bolivie où il est capturé et exécuté sommairement par l’armée bolivienne.

Aguibou Sogodogo

 

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