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Dans la région désertique de Goundam au Mali.
Source: Action, solidarité, communication[/caption]
« J’ai quitté Goundam mi-avril. J’ai assisté à la destruction de tous nos biens : écoles, archives, santé… La population est traumatisée, des enfants sont abandonnés, ils ne vont plus à l’école. (…), les islamistes ne supportent pas qu’une femme gouverne dans leur charia et donc, je suis leur ennemie, c’est sûr !… »
« Sauvez le Mali avant qu’il ne soit trop tard ! »... C’est le titre de la tribune parue vendredi dernier dans le New York Times. Une tribune signée par Oumou Sall Seck, la première femme élue maire au nord du Mali. En avril 2012, Oumou Sall Seck a dû quitter sa commune de Goundam, près de Tombouctou. Pour elle, c’était une question de vie ou de mort. En ligne de Bamako, madame la maire de Goundam répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
RFI