Cour Constitutionnelle : Les voies de l’ACI finalement dégagées

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Le siège de la Cour constitutionnelle du Mali

La circulation est désormais libre du côté de la 5ème institution : le check-point sécuritaire imposé par les tensions inhérentes au scrutin présidentiel a été levé.

Avec l’élection présidentielle qui s’annonçait agitée, la Cour Constitutionnelle avait joué la prudence. Un dispositif sécuritaire a été instauré dès le dépôt des candidatures et auquel ont dû se plier tous les candidats ainsi que leurs représentants. Sauf quel la proximité du siège de l’arbitre des élections au Mali allait prendre un coup.

Un barrage ultra-sécurisé fut installé aux alentours interdisant le passage à tous ceux qui quittent du côté de l’Hôtel Sheraton en direction dite de la mosquée dite de Khadafi située en face à l’Ambassade des Etats-Unis. Le temps aura donné raison à l’équipe de Manassa Dianioko puisque l’atmosphère électorale sera plus tard sérieusement agitée. Sollicités dans le cadre de l’arbitrage électoral, ce sont finalement les 9 sages qui ont été les principales cibles des attaques à coups de dénonciations d’illégitimité, d’appels à la démission et d’accusations de corruption. On n’oublie pas l’épisode des 900 millions francs CFA mis sur la place publique par l’opposition et dont le démenti a provoqué une passe d’armes très tendue entre certains candidats et des acteurs de la Cour Constitutionnelle.

De justifier le quadrillage des alentours de l’institution pour dissuader de quelques mauvaises intentions.

La Bourse du Travail n’était pourtant pas si loin mais les contestataires qui ont récusé la Cour ont su prendre leurs distances. À présent que les rideaux sont tombés avec l’investiture d’IBK réélu pour un second et dernier mandat, la vie a finalement repris et les balises installés  pour sécuriser les lieux ont été levés. On peut constater que la circulation est libre et débarrassée de l’important dispositif composé de Gardes et policiers.

Une présence dissuasive qui a fait que la pagaille n’aura pas eu raison de l’organe le plus contesté du processus électoral. Mais des législatives qui s’annoncent, il est clair que les gardiens des lieux ne sont pas près de partir définitivement. Le dépôt des candidatures risquent de prendre plus de temps et l’affluence y sera plus important que pendant la présidentielle. Ce qui signifierait que la voie risque d’être bouclée dans les semaines à venir !

Idrissa Keïta 

 

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