Le Ghana expulse au moins six Ouest-Africains renvoyés par les États-Unis vers le Togo
Des expulsés – originaires du Nigeria, du Togo, du Mali, du Liberia et de la Gambie – avaient été envoyés au Ghana début septembre.

Le Ghana a expulsé au moins six ressortissants ouest-africains vers le Togo après qu'ils ont été renvoyés à Accra dans le cadre d'une répression de l'immigration menée par le président américain Donald Trump, ont déclaré leurs avocats mardi.
L'un des expulsés a été remis à un membre de sa famille au Ghana, tandis que six autres ont été confirmés comme ayant été envoyés au Togo, a indiqué l'avocat des expulsés, Oliver Barker-Vormawor, à l'AFP.
Les expulsés – originaires du Nigeria, du Togo, du Mali, du Liberia et de la Gambie – avaient été envoyés au Ghana début septembre, bien que l'information n'ait été rendue publique qu'environ une semaine plus tard.
Trump a supervisé une expansion drastique de la pratique consistant à expulser des personnes vers des pays autres que leur pays d'origine.
Le Ghana affirme que davantage d'expulsés des États-Unis sont attendus dans le pays.
Après que le président ghanéen John Mahama a annoncé qu'un premier groupe de 14 expulsés était arrivé au Ghana, les autorités ont déclaré qu'ils seraient autorisés à rester temporairement dans le pays, conformément aux règles régionales de voyage sans visa, ou à retourner dans leur pays d'origine.
La semaine dernière, trois d'entre eux étaient retournés dans leur pays d'origine, tandis que 11 restaient encore au Ghana, a précisé Barker-Vormawor.
L'un des expulsés a été renvoyé dans son pays natal, la Gambie, selon un document judiciaire présenté par ses avocats basés aux États-Unis.
Le ministre ghanéen des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, a déclaré que 40 autres expulsés sont attendus dans les prochains jours.
Cinq migrants ouest-africains expulsés des États-Unis vers le Ghana ont saisi la justice américaine en urgence pour contester la légalité de leur transfert. Parmi eux, trois Nigérians et deux Gambiens affirment avoir été embarqués de force sans connaître leur destination. La juge… pic.twitter.com/mDcSKoK4MB — TRT Afrika Français (@trtafrikaFR) September 16, 2025
Il a précisé que la décision d'accepter les expulsés était fondée sur des considérations humanitaires et ne constituait pas un « soutien » à la politique migratoire des États-Unis.
Barker-Vormawor a ajouté que davantage d'expulsés arrivaient déjà dans le pays depuis la semaine dernière.
Quelle est votre réaction ?






