L’Otan, le printemps arabe et… la Chine… La preuve par les faits

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Plusieurs émeutiers abattus lors d’une attaque contre une station de police au Xinjiang (Chine). Bizarre que l’OTAN, la France de Sarkozy et défenseurs autoproclamés des droits de l’homme gardent un silence gênant sur ces faits alors que le même scénario  a servi de prétexte pour déclencher le printemps dit arabe. 

«Plusieurs émeutiers ont été abattus par la police après avoir attaqué une station de police à Hotan, dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, a annoncé lundi le ministère chinois de la Sécurité publique… Arrivée sur place peu de temps après l’attaque, la police a abattu plusieurs émeutiers et libéré six otages». (BEIJING, 18 juillet (Xinhua). Point !

Ce sont bien les émeutes et des attaques dirigées contre les symboles de l’autorité légitime,  (commissariats de police, bâtiments administratifs…,) qui ont été à l’origine de la «révolution arabe» en Egypte, Tunisie, Libye, Syrie, Yémen…  Même si des morts sont à déplorer, il était inconcevable de la part des pouvoirs en place de rester indifférents face à ces cas de troubles. Le gouvernement grec n’a-t-il pas fait mater «les indignés» qui protestaient contre les mesures d’austérités prises par Athènes ?

Aujourd’hui c’est au tour de Pékin de mettre de l’ordre dans une de ses provinces. Evidemment, l’Otan, la France et la Grande Bretagne s’abstiennent de lever le petit doigt… Eh oui, la Chine n’est pas Libye, encore moins la Tunisie, l’Egypte, la Syrie ou le Yémen. Alors les « printemps» seraient-ils à la tête du client.
B. Diarrassouba

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