Pour le chef de l’armée algérienne, Bouteflika ne peut plus exercer ses fonctions

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Le vice-ministre algérien de la Défense nationale et chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, a appelé mardi à appliquer l’article 102 de la Constitution qui permet de destituer Abdelaziz Bouteflika de ses fonctions de Président de l’Algérie en raison de son état de santé.

Constatant que la situation en Algérie est marquée par des marches populaires pacifiques «revendiquant des changements politiques» qui toutefois pourraient «être exploitées par des parties hostiles et malintentionnées», le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah a jugé nécessaire de trouver dans l’immédiat «une solution de sortie de crise» qui «s’inscrit exclusivement dans le cadre constitutionnel».

Selon le général, pour garantir «la préservation d’une situation politique stable», il faudrait appliquer l’article 102 de la Constitution algérienne qui ouvre la voie à une procédure d’empêchement d’Abdelaziz Bouteflika.

«Il devient nécessaire, voire impératif d’adopter une solution pour sortir de la crise, qui répond aux revendications légitimes du peuple algérien, et qui garantit le respect des dispositions de la Constitution et le maintien de la souveraineté de l’État. Une solution à même d’aboutir à un consensus de l’ensemble des visions, et faire l’unanimité de toutes les parties, à savoir la solution stipulée par la Constitution, dans son article 102», selon ses propos citées par un communiqué de la Défense algérienne.

L’article en question dispose que «lorsque le Président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l’unanimité, au parlement de déclarer l’état d’empêchement».

Ciblé depuis près d’un mois par une vague de contestations inédite, l’actuel Président de l’Algérie Abdelaziz Bouteflika a renoncé le 11 mars à briguer un 5e mandat et a repoussé la présidentielle — initialement prévue le 18 avril — à la fin de la Conférence nationale dont la date n’a pas encore été fixée.

Source: https://fr.sputniknews.com

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2 COMMENTAIRES

  1. Pour les maliens honnêtes et sérieux, BOUA DOLOMINA et son expert autoproclamé en sécurité de PM ne sont aptent à exercer leurs fonctions !
    Boua DOLOMINA ka bla!

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