Paix, sécurité, stabilité, situation et socio-économique du Mali, mandat du président IBK, élection présidentielle du 29 juillet… Enfin Dr Hamed Sow rompt le silence !

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Depuis le 11 août 2013, date de la tenue du second tour de l’élection présidentielle, le Dr. Hamed Sow s’est muré dans un silence total. A croire qu’il avait définitivement tourné le dos à la politique. A près d’un mois du 1er tour de la prochaine élection présidentielle, le voilà qui réapparait en accordant à votre hebdomadaire une longue interview. Pour rappel, Hamed Sow fait partie des rares leaders qui font l’unanimité au Mali sur leur compétence. Nanti d’un diplôme de l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (Instn) de Saclay (France) et d’un doctorat en économie de la production de la célèbre Université de Paris IX – Dauphine, Dr. Hamed Sow a connu une riche carrière professionnelle. D’abord au niveau international pour avoir fait ses débuts dans de grands cabinets de conseil en France. Ensuite, il fut expert détaché auprès de la Commission européenne à Bruxelles et assistant technique principal du “Projet énergie II” de la Banque mondiale au Niger. Il finira sa carrière internationale comme directeur général du CDE à Bruxelles, une institution commune du Groupe des 77 pays Acp et des 25 membres de l’UE. Rentré au Mali, il fut ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau. A sa sortie du gouvernement, il devint aussitôt Pdg du Groupe Arama/Amic-Invest, une société d’intermédiation financière, basée à Dubaï. En mai 2011, Dr. Hamed Sow fut nommé conseiller spécial du président de la République du Mali, en charge du suivi des grands chantiers de l’Etat jusqu’au coup d’Etat du 22 mars 2012.

Il convient de rappeler également que Dr. Hamed Sow est l’auteur du Pdes, le projet de société du président ATT pour sa réélection en 2007. Et pour bon nombre d’hommes de presse d’associations de la société civile, le projet de société du Dr. Hamed était de loin le meilleur lors de l’élection présidentielle de 2013.

Aujourd’hui, c’est à Lomé que nous retrouvons Dr. Hamed Sow. Au 6e étage de l’imposant building de la Btci, l’économiste malien dirige une Fin Tech (Uint Africa), filiale pour toute l’Afrique d’un groupe leader dans la monétique. L’homme n’a rien perdu de sa connaissance poussée des réalités de notre pays. Il a tellement d’éclairages à apporter que nous avons jugé utile de publier cette longue interview en 2 temps.  Cette première publication porte sur les questions politiques et sécuritaires. S’il plait à Dieu, nous reviendrons dans notre prochain numéro sur les analyses et les solutions avancées par Dr. Hamed Sow dans le domaine socioéconomique.

Aujourd’hui-Mali : Qu’est-ce qui explique votre silence depuis plus de 4 ans. Avez-vous tourné le dos à la politique ?

Dr. Hamed Sow : Après les élections de 2013, je ne souhaitais pas avoir de responsabilité publique. Je ne voulais pas lier le reste de ma carrière à l’obtention de postes politiques. J’ai donc repris mes activités dans le secteur privé pour préserver mon indépendance par rapport à la politique. Je ne voulais pas devenir un obligé du système. Etant très pris par le développement de mes business et n’étant pas au pays pour disposer d’informations crédibles et vérifiables, je me suis gardé de prendre part au débat politique qui, du reste, est assez réducteur. J’ai toujours dit que je ne parle qu’en connaissance de cause et lorsque cela s’avère utile. C’est le cas aujourd’hui.

Apparemment, le privé vous réussit bien, puisque vous êtes présentement le Pdg d’un groupe qui couvre l’ensemble des 55 pays africains.

Notre Fin Tech est détentrice de technologies acoustique et digitale qui impacteront fortement l’inclusion financière en Afrique dans les prochains mois. Nos cartes Duna n’ont besoin ni d’Internet, ni de réseau 3G/4G, ni de terminal pour apporter l’ensemble des services d’identification et de paiement à leurs détenteurs. Une simple pression de l’utilisateur sur sa carte permet d’émettre un son, qui est réceptionné par l’appareil du marchant (mobile de 1re génération, Smartphone, tablette…). L’application installée sur l’appareil receveur transmet la trame acoustique (qui porte des algorithmes sur le numéro, la durée de validité, le code CVV de la carte, ainsi que l’identité de son propriétaire) vers un serveur vocal interactif qui transforme le son en données numériques et l’envoie vers la plateforme d’un accepteur (banques, postes, organismes de microfinances…) La simplicité, la sécurité et la proximité auprès de l’utilisateur permettront au plus grand nombre, y compris en particulier les populations à faible revenu d’avoir accès aux services financiers. C’est l’innovation technologique au service de tous : c’est passionnant.  Mais revenons à l’objet de votre interview.

En effet ! La question qui intéresse bon nombre de gens est de savoir si vous serez candidat à la prochaine élection présidentielle ?

Non, je ne serai pas candidat à la prochaine élection présidentielle. Si ça ne tenait qu’à moi, le Mali aurait fait l’économie de cette élection. Les problèmes du pays sont si complexes, qu’il aurait fallu fédérer toutes les énergies pour arriver à relever les défis du pays. Il y a quelques mois, j’ai cherché à proposer au pouvoir sortant et à l’opposition de prendre les mesures constitutionnelles nécessaires pour organiser une transition de 3 ans, avec à la clé un gouvernement d’union nationale, placé sous la responsabilité de l’actuel président de la République et dirigé par un Premier ministre désigné par l’opposition.

Je voulais que nous puissions montrer à nos amis et à nos ennemis, que lorsque nécessité oblige, les dignes représentants de ce pays pouvaient s’élever au-dessus de leurs considérations partisanes et unir leurs intelligences et leurs énergies au service de l’intérêt supérieur de la Nation.

La transition aurait permis aux FAMa de mieux se structurer, de s’équiper davantage et de renforcer leur présence sur le terrain. Elle aurait laissé le temps aux troupes du G5-Sahel et de nos alliés de mieux se déployer et d’affaiblir les terroristes. Mais aussi de permettre à l’administration d’opérer son retour dans les localités abandonnées, de mettre l’accord pour la paix en vigueur et surtout de faire baisser les tensions politiques naissantes dans la partie stable du pays qu’est le Sud.

“Tous les moyens ne sont pas bons pour rester ou conquérir le pouvoir, au risque de ne gouverner que sur des décombres “

Mais Monsieur le Ministre, l’ensemble de la classe politique s’accorde pour dire que les élections sont le gage de la stabilité du pays et permettront aux autorités élues de mettre en œuvre les mesures que vous préconisées ci-dessus ?

A condition que les élections se passent de façon transparente, juste et apaisée. Le climat préélectoral laisse présager de fortes contestations, surtout en cas de victoire du président sortant. Une grave crise postélectorale est à craindre. Que le Bon Dieu nous en préserve, mais le lendemain des élections pourrait engendrer une déstabilisation du Sud, pouvant aller jusqu’à l’effondrement de l’Etat malien. Noter que nos ennemis nous observent et guettent la première faille pour réaliser leurs sinistres desseins. La classe politique de notre pays doit être consciente que la somalisation du Mali n’est pas impossible. Tous les moyens ne sont pas bons pour rester ou conquérir le pouvoir, au risque de ne gouverner que sur des décombres.

Monsieur le Ministre, il me semble qu’il soit trop tard. Nous allons sûrement vers les élections, dont la présidentielle se tiendra dans un peu plus d’un mois.

Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Mais, en l’occurrence, vous avez raison : les dés sont jetés, l’ambition et le ressentiment l’ayant emporté sur la raison.

Pensez-vous que les élections puissent se tenir sur l’ensemble du territoire national ?

Je n’en sais rien. Je le souhaite en tout cas. Au-delà des élections, la question de fond reste la situation sécuritaire du pays.

La visite désastreuse du Premier ministre, en mai 2014, marque un tournant décisif dans l’appréhension des rapports de force entre l’armée nationale et les rebelles.

Justement, j’allais en venir. Quelle lecture faites-vous de la situation sécuritaire de notre pays ?

C’est une question fondamentale et complexe. La réponse passe par un examen des événements marquants de la mandature 2013-2018. Le 18 juin 2013, le gouvernement de transition et la plupart des représentants des groupes rebelles du Nord-Mali ont signé l’Accord de Ouagadougou. C’était un bon Accord préliminaire, qui dans son préambule et son article 25 ” …marque la volonté des parties de préserver l’intégrité du territoire, l’unité nationale, la forme laïque et républicaine de l’Etat et de maintenir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national…” .Les modalités d’application et un calendrier de mise en œuvre sont consignés par l’Accord.

Il convient de rappeler que cet Accord a été signé dans un contexte de rapport de force favorable au gouvernement malien. Les troupes françaises, accompagnées par les FAMa, avaient stoppé l’avancée des groupes armés terroristes à Konna et réussi la reconquête des villes du Nord, avec “l’exception” de Kidal. Des programmes impressionnants de restructuration, d’entraînement et d’équipements de nos Forces armées étaient annoncées, notamment par l’Union européenne.

C’est dans cette situation favorable qu’ont pu se dérouler les élections de 2013. Dans l’euphorie de la victoire et l’excès de confiance, le nouveau pouvoir élu crut bon de “geler”  l’Accord de Ouagadougou, sous prétexte de “ne jamais négocier avec des bandes armées” et de rapatrier tous les pourparlers à Bamako.

Malgré ce contexte de blocage, le Premier ministre de l’époque entreprit une visite dans le Nord qui devait le conduire à Kidal le 17 mai 2014. Cette visite va conduire à la reprise des combats les 17 et 21 mai 2014. L’armée malienne est vaincue et perd le contrôle de Ménaka, Andéraboukane, Anéfis et Kidal. Des négociations sont lancées le 22 mai 2014, sous l’égide du président de la Mauritanie, président en exercice de l’UA. Elles déboucheront sur un accord de cessez-le-feu en vue de revenir à l’accord préliminaire de Ouagadougou. La visite désastreuse du Premier ministre, en mai 2014, marque un tournant décisif dans l’appréhension des rapports de force entre l’armée nationale et les rebelles. La lourde défaite infligée à nos troupes engendra “leur démystification” et une prise de confiance de nos adversaires et de nos des ennemis en leurs avantages armés.

Les négociations entamées au lendemain de l’humiliation de mai 2014 vont prendre un an pour aboutir à la signature en deux temps (15 mai et 20 juin 2015) par le gouvernement et la “Plateforme”, d’une part et la Cma, d’autre part, d’un nouvel Accord dit d’Alger. La paix est toujours bonne à prendre, lorsqu’elle ne remet pas en cause la quintessence de notre raison d’être. Elle nécessite toujours des compromis. Le gouvernement, ayant négocié dans un rapport de force inversé (par rapport à la situation de 2013), a dû faire d’énormes concessions, notamment sur la décentralisation (élection au suffrage direct des présidents de région disposant de la quasi-totalité du pouvoir exécutif, ” communautarisation ” de l’armée avec l’intégration des groupes armés et des quotas réservés à certaines ethnies…). Malgré ces concessions, il a fallu la pression de la communauté internationale pour amener la Cma à signer l’Accord.

Depuis, au gré des réunions de concertation, de conférence “d’entente nationale”, de “forums pour la paix” …nous assistons tantôt à des déclarations des parties signataires se félicitant des progrès réalisés et parfois à des manifestations de désaccords profonds entre les signataires sur l’interprétation ou la mise en œuvre de certaines modalités de l’Accord. Ainsi, la Charte pour la paix et la réconciliation, signée en juin 2017, a été par la suite violemment dénoncée par la Cma.

La complexité de la problématique de la paix et l’application de l’Accord de paix au Mali tient en grande partie à la multiplicité, à la mouvance et aux rivalités entre les groupes rebelles. Les deux groupes rivaux (anti et pro-Bamako) voient leur composition s’élargir ou se rétrécir au gré des intérêts du moment. Disons principalement qu’au moment de la signature de l’Accord d’Alger, la Cma regroupait en son sein le Mnla, le Hcua, le Maa, la Cpa et la Cm-Fpr2   – tandis que la Plateforme regroupait : le Gatia, le Mia, la Cmfpr1, le Maa2, le Mpsa. A ceux-ci s’ajoutent d’autres groupes (et groupuscules) extrémistes tels que Ansardine (entre-temps disloqué et dont le chef Iyad Ag Ghaly a annoncé dernièrement la fusion avec d’autres groupes pour créer Nostrat Al-Islam Wal Mouslimine), Aqmi, Mujao… ne veulent de solution que par les armes. Mon sentiment profond est que le problème du Nord Mali avant d’être un problème entre le Nord et le Sud est d’abord un problème ” intra et inter-Nord “.

A cette singularité, s’ajoute la défaillance de notre diplomatie. Du reste, ce fut une grave erreur de transférer la gestion des problèmes du Nord-Mali du département de l’Administration territoriale à celui des Affaires étrangères. Dès lors, nous-mêmes admettions que le problème n’était plus interne, mais international. Malgré les énormes concessions et les efforts consentis, les Nations unies et récemment la France ont critiqué le gouvernement du Mali comme “manquant de volonté politique pour appliquer l’Accord de paix”. La Minusma, dont la mission initiale était d’accompagner l’armée et l’administration nationales dans la reconquête et la préservation de l’intégrité du territoire national, est aujourd’hui une ” force pour la mise en place pour l’accord pour la paix “, autrement dit à “égale distance” entre les rebelles et le gouvernement.

Au bout du compte, l’insécurité demeure plus que jamais dans la partie septentrionale de notre pays. Les attaques de certains groupes ” jihadistes “ et bandits armés sont monnaie courante. De larges parties du territoire national, telles que Kidal… échappent au contrôle du gouvernement. L’insécurité a atteint le Centre du pays, porté principalement par le Front de libération du Macina, dont le chef, Hamadou Kouffa, a fait allégeance au groupe d’Iyad Ag Ghaly.

Dans cette nébuleuse, nous assistons à une sorte de banalisation des actes criminels. Chaque jour amène son lot de mauvaises nouvelles sur la tranquillité et la préservation de la vie de nos populations et de nos soldats. Et maintenant, il apparait que ce sont des soldats de l’armée nationale qui auraient tué des civils avant de les jeter dans des fosses communes à Nantaka et Kobaka, près de Mopti. A chaque fois que nous pensions avoir atteint le fond du gouffre d’autres faits viennent nous signifier que nous n’avons pas encore atteint les tréfonds de l’abîme.

Malheureusement, j’ai le sentiment que nous risquons de vivre dans cette situation pendant encore de longues années. Les guerres des coalitions internationales contre Al-Qaïda et Daesh en Afghanistan, en Irak et en Syrie durent depuis des décennies. Celle des armées nationales et du G5 au Sahel prendra également du temps, même si l’issue victorieuse contre l’obscurantisme et la barbarie ne fait aucun doute.

Indéniablement, il y a aujourd’hui une rupture entre une large frange de la population et le président de la République

Monsieur le Ministre, si nous étions à la radio ou à la télé, j’allais dire que vous avez épuisé votre temps de parole. Avant de revenir sur les élections, je voudrais savoir quelle est votre explication sur les difficultés rencontrées par le président IBK, qui avait suscité tant d’espoirs en 2013.

Vous avez dû constater que, jusqu’à présent, je n’ai mentionné aucun nom. Parce que pour moi, la politique n’est pas une question de personne mais de responsabilité, d’engagement et de vision. Je veux dire par là que ce n’est pas la personne de Monsieur Ibrahim Boubacar Kéita qui est en cause. Ce dernier est et demeurera un bon grand frère. Ici, il est question de Son Excellence, Monsieur le président de la République, chef de l’Etat.

Pour rappel, j’avais demandé à voter IBK au second tour en 2013. Mon parti, le RTD est encore membre de la CMP. Nous avions décidé d’y rester jusqu’à la fin du présent mandat. En revanche, nous avons refusé de signer la plateforme de soutien à une nouvelle candidature du président sortant. J’y reviendrai.

Indéniablement, il y a aujourd’hui une rupture entre une large frange de la population et le président de la République. Au-delà de la propagande officielle, la plupart des promesses électorales n’ont pas été tenues. Certes, il y a eu quelques réalisations en matière d’infrastructures, mais elles restent insignifiantes par rapport ce qu’il était possible de faire, n’eut été l’incapacité des responsables en charge des grands projets. L’opposition et la presse ont souvent décrié les conditions de passation des marchés relatifs aux quelques grands projets réalisés ou en cours de réalisation et surtout leur surfacturation.

Le niveau de corruption n’a jamais été aussi élevé dans notre pays. La corruption se systématise ; elle corrompt nos valeurs et, plus grave, elle se banalise et devient insidieusement la norme. Les affidés du régime les plus corrompus n’hésitent même plus à afficher leurs richesses. Certains se vantent du montant (à coup de centaines de millions de Fcfa) de leurs contributions dans la campagne du président sortant.

Le gouvernement, dans sa communication dans le magazine “Jeune Afrique”, a aligné de bons indices macroéconomiques sur lesquels je reviendrai dans l’analyse de la situation et des perspectives socioéconomiques. La Banque mondiale reconnait que les agrégats macroéconomiques ne sont pas forcément des indicateurs de satisfaction des besoins des populations.

Le véritable indice significatif est celui du taux de pauvreté qui avait fortement baissé en moyenne de 55,6 en 2001 à 43,6 % 2010. Gloire à ATT, un grand homme, auprès de qui nous avons la fierté d’avoir servi le pays. Cet indice de la pauvreté s’est subitement détérioré pour atteindre 47,2 % en 2015. Notre pays occupe le 176e rang sur 188 pays de l’indice de développement humain de l’ONU.

Ainsi va le Mali d’aujourd’hui. Des millions de Maliens qui ont du mal à manger à leur faim, à avoir accès aux soins de base et à l’eau saine. Plus d’une centaine de milliers de jeunes diplômés sans emploi. Des coupures d’électricité et d’eau à répétition. Des infrastructures urbaines délabrées. Des quartiers de Bamako et d’autres villes qui croulent sous les immondices. Et face à cette catastrophe, à ce recul de plus de 20 ans de notre pays, une petite trentaine de parents et d’amis se “pavanent avec les milliards volés”.

Voilà pour le constat implacable et indiscutable. Voyons les raisons. L’échec du président est dû principalement aux choix des responsables politiques et administratifs. En 2013, j’avais dit au président que sa réussite dépendrait des choix des dirigeants à qui il confierait des responsabilités dans le gouvernement, la haute administration et les sociétés d’économie mixte. Par la suite, je lui avais fait parvenir une note dans laquelle je proposais en gros ceci :

(i) demander à toutes les formations politiques (y compris celles qui n’ont pas demandé à voter pour lui), et à toutes les associations de la société civile de fournir les curriculums vitae de leurs 5 meilleurs cadres.

(ii) demander à un groupement de cabinets RH (national et international) d’analyser les CV reçus et constituer une “banque” de compétences sectorielles de 200 cadres.

(iii) disposant de pouvoir discrétionnaire, le président a le libre arbitre de choisir les membres du gouvernement pour les postes des ministères régaliens.

(iv) toutefois, le choix d’une dizaine de ministres devant diriger les départements de création et de gestion des richesses et d’emplois devrait être fait exclusivement sur la base des compétences techniques. Il s’agit des ministères du Développement rural (Agriculture, Elevage et Pêche), de l’Energie et de l’Eau, des Mines et de l’Industrie, du Transport et du Commerce, des Infrastructures et de l’Investissement, des PME et du Secteur informel, de l’Art, de la Culture et du Tourisme, de la Communication et de l’Economie numérique, de l’Environnement et de l’Assainissement, de l’Economie et des Finances, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Sous l’égide du chef du gouvernement, ces ministres techniques devraient être mis hors du champ des considérations politiques. Ils ne devraient s’occuper que de leurs départements afin d’atteindre les objectifs sectoriels. Pour le reste des postes ministériels, le président et son Premier ministre pourraient opérer les équilibres politiques, régionaux et du genre. (v) au-delà du gouvernement, la direction des services publics et d’économie mixte fera l’objet d’un concours entre des cadres tirés de la “banque” de compétences, en fonction de leurs profils sectoriels.

5 Premiers ministres et 7 remaniements en moins de 5 ans. Un record.

J’avais expliqué au président à l’époque tous les avantages de l’application d’une telle méthode de choix des dirigeants : ce serait un signal fort pour le pays pour marquer le changement, aucune formation ni association ne pourrait dire qu’elle n’a pas été consultée, les cadres sélectionnés donneront le meilleur d’eux-mêmes pour mériter leur choix, la communauté internationale applaudirait des deux mains.

La suite est connue. La quasi-totalité des postes de responsabilité a été confiée à des parents, des amis et des compagnons politiques. Les relations personnelles ont prévalu sur les critères de compétence. La différence entre un homme de pouvoir (un massa) et un homme d’Etat tient en ceci : le premier s’entoure de dirigeants loyaux envers sa personne. Il est sûr que ceux-ci feront ce que lui, “l’élu du peuple” voudrait. C’est du “Moi d’Abord”. Le second, “le serviteur du peuple” cherchera à travailler avec des dirigeants compétents et intègres. Il ira les chercher partout ils se trouvent pour leur confier les postes de responsabilité.  Son critère de choix et de décision est basé sur une question fondamentale : quel est l’intérêt du pays ? Ici, c’est ” le Peuple d’Abord “. Dans le Mali d’aujourd’hui, au bout, il ne pouvait avoir que l’échec. L’incompétence des dirigeants a, de surcroit, engendré une instabilité institutionnelle : 5 Premiers ministres et 7 remaniements en moins de 5 ans. Un record.

Et avec tout ça, vous vouliez que ce même président dirige une transition de 3 ans. N’est-ce pas contradictoire ?

Vous pensez qu’en Afrique nos chefs d’Etat sont “réélus” en fonction de leurs résultats ? J’ai même la conviction que leur durée au pouvoir est proportionnelle au niveau de leurs prédations de leurs pays. Ma proposition, mort-née, pour la transition visait simplement à éviter une crise post-électorale susceptible d’avoir de très graves conséquences pour le pays. Du reste, qui vous dit que le président actuel ne serait pas déclaré vainqueur de la prochaine élection ? Je crains même de voir une sorte de chape de plomb s’abattre sur le pays. Si IBK arrive, malgré tout, à se maintenir au pouvoir, il aurait le choix entre : tirer les enseignements de l’échec du 1er mandat et changer totalement son logiciel sur le choix des dirigeants et la gouvernance. Ou alors, reconduire les schémas passés. Ce qui conduirait davantage ce pays dans la régression. Et alors, l’Histoire retiendra de lui le plus mauvais président que le Mali n’a encore connu. Nos historiens et nos conteurs oraux diront à nos enfants, nos petits et arrières petits-enfants qu’il aurait été un ” Mandé Massa”, à la différence de ses illustres aïeuls, qui aurait mis à genoux notre grand pays. Que le Bon Dieu nous en préserve !

Donc, il est clair que vous ne soutiendrez pas le président IBK aux prochaines élections présidentielles. Que pensez-vous des nouveaux candidats ?

Je ne les connais pas tous. Je connais Dr. Hamadoun Touré qui est grand manager compétent et qui dispose d’un des meilleurs réseaux au monde dans le domaine du numérique. Le Mali ne pouvait pas trouver un meilleur ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique comme Dr. Hamadoun Touré. Le président Paul Kagamé, un bâtisseur, l’a fait venir auprès de lui pour utiliser ses compétences. Par ailleurs, j’ai apprécié la grandeur du général Moussa Sinko lorsqu’il a exprimé publiquement ses regrets d’avoir participé au coup d’Etat. Je sais que cela a touché également le président ATT avec lequel j’en ai discuté.

Mamadou Igor Diarra est un bon jeune frère. Il a fait un travail appréciable en tant que ministre de l’Economie et des Finances, mis en exergue par le FMI et la Banque mondiale. Les autres voudront bien m’excuser si je les ne cite pas. Cela n’enlève rien à leur qualité.

Et les bâtisseurs ?

Ah non, je ne voudrais pas apparaître comme celui qui distribue les bons et mauvais points. Je n’en ai aucune autorité. Pour ne pas vous laisser penser que j’esquive votre question, je dirais que j’ai la plus haute estime pour la plupart des responsables qui se réclament de cette plateforme.

Le leader le mieux  armé pour faire face  aux énormes défis qui attendent le prochain président de la République est Soumaïla Cissé

Au mois d’avril passé, on vous vu à Lomé avec Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath. Quel était le sens de cette rencontre ?

C’était une visite de courtoisie. Au cours de nos échanges, j’ai été impressionné par la capacité d’écoute et la curiosité intellectuelle du jeune Bathily. Derrière le blogueur sans concession et l’harangueur des foules, il y a un jeune homme intelligent qui a le souci de mériter la confiance placée en lui par des centaines de milliers de jeunes Maliens. Que l’on l’aime ou pas, on ne peut pas changer le fait qu’il constitue un certain espoir de la jeunesse malienne. En cela, il mérite le respect et la considération.

 En définitive, que comptez-vous faire pour la prochaine élection. A qui comptez-vous apporter votre soutien ?

Je pense objectivement que le leader le mieux armé pour faire face aux énormes défis qui attendent le prochain président de la République est Soumaïla Cissé. De l’avis de nombreux chefs d’entreprises, il demeure le meilleur ministre de l’Economie et des Finances. Il a été un excellent président de la Commission de l’Uémoa. C’est l’avis de plusieurs chefs d’Etat de la région, qu’il m’arrive de conseiller sur les questions d’infrastructures et d’investissements. J’apporterai donc mon soutien personnel à Soumaïla Cissé. Je recommanderai également au bureau politique du RTD de soutenir la candidature de Soumaïla Cissé.

         Réalisé par A. B. HAÏDARA

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12 COMMENTAIRES

  1. L’histoire nous dit qu’il y a des gens qui n’apprenent rien et jamais, et Sow est parmi ces gens la. Heureusement qu’il est parti lui, avec des idees immatures de gouvernement de transition il suspend notre Constitution et donne le Mali a tout le monde c’est a dire a personne, nous voulons elire nos dirigents et responsables politiques et les sanctionner s’ils ne delivrent pas c’est pour cette liberte de choisir et de sanctionner que les femmes Maliennes et les jeunes Maliens ont donne leur vie en 1991, un Mali democratique et indepnedant. Mr Sow continuez a vous occuper de vos affaires vous etiez la quand tout est tombe sous ATT et vous ne serez pas utile au Mali et aux Maliens, faites l’economie de vos mots et de vos conseils.

  2. Je m’explique mal comment Sow peut À LA FOIS tenir des propos pertinents et faire montré d’une indéniable finesse d’analyse sur bien des points, et proférer en même temps de RETENTISSANTES ÉNORMITÉS telles que, entre autres:

    “Gloire à ATT, un grand homme que nous sommes fiers d’avoir servi”!!!!!!!!

    C’est à peu aussi ÉNORME que les tristement célèbres “GMT grand républicain ” ou “Eyadema, gloire pour l’Afrique” de Zonkeba-le-gaffeur!

    Ensuite, détailler de façon aussi lucide et réaliste l’ampleur du désastre historique d’ibk en 5 ans, et EN MÊME TEMPS, souhaiter le “maintenir” ….3 années de plus me paraît une aberration qui défie le simple bon sens!

    Brillant intellectuel, sans nul doute…
    Fin analyste, sans nul doute…
    Mais quand-même capable hélas de proférer des âneries, ET DES GROSSES!😎

    • PS: Et puis, si brillant soit-il et si diplômé soit-il, n’oublions pas que ce “subtil analyste”😎 était aux côtés d’ATT quand celui-ci PLONGEAIT TRANQUILLEMENT ET CONSCIENCEUSEMENT LE PAYS DANS LA LAMENTABLE GABEGIE QUE L’ON SAIT, et qu’a ce titre, il est lui aussi personnellement comptable de la DÉLIQUESCENCE engendrée par les tristes années ATT!

      Par ailleurs, et toujours si brillant soit-il😎, il fait également partie des DANGEREUX IRRESPONSABLES qui ont appelé à voter Zonkeba au 2eme tour en 2013!!!😎😎😎😎😎

      Alors, même si sa lecture de la situation contient effectivement beaucoup de vérités sur de nombreux points, ses supposées “solutions”, je m’en passe volontiers et je les lui laisse!

  3. Merci M. le Ministre Ahmed Sow de votre expose et de vos propositions faites pour sortir le Mali des maux qui minent notre pays. La transition etait l’ideal mais IBK et son clan veulent regner sur le pays sans partage, malgre l’absence totale de competence humaine. Il doit partir Sans menagement. Cet homme a decu le peuple qui n’a que ses yeux pour pleurer. Mais attention ! toute Manoeuvre tendant a sa reelection pourrait avoir des consequences graves sur le destin du Mali. Il a regne sans partage avec son clan ignorant superbement les problemes aux quels les maliens sont confrontes. Les maliens ne veulent plus de lui , qu’il s’en aille. Jamais il ne sera elu. Aujourd’hui etre malien est une honte a cause de la mal gouvernance d’IBK. Ceux qui enviaient au Mali il y’a quelques annees seulement sont Venus a notre secours. La communaute internationnale temoin des derives du pouvoir sait bien que la reelection d’IBK ne fera qu’enfoncer le pays dans une crise post -electorate aux consequences graves. Si IBK etait un homme normal, saint d’esprit il ne devrait se presenter a l’election presidentielle. Il n’a ni la qualite, ni la competence encore moins les resources Humaines pour gerer le pays . Malheur a IBK et a son clan .

  4. En dehors du pouvoir,les solutions les plus intelligentes sont distillées.
    Pendant l’exercice du pouvoir à côté d’AMADOU TOUMANI TOURÉ,on a laissé faire.
    On a vu IBK aussi nous faire le même exercice,en proposant des solutions idoines de gestion efficace de l’ÉTAT.
    ATT aussi a berné les maliens par ses solutions.
    Ce cadre indéniablement compétent a t’il l’étoffe d’un homme D’ÉTAT?
    Il pense trop à lui,sinon il n’aurait pas accompagné AMADOU TOUMANI TOURÉ à fermer les yeux aux déboires des CADRES malhonnêtes de ce pays.
    Il a fait le choix d’Ibk en 2013 en sachant les qualités de son adversaire qu’ il reconnaît subitement aujourd’hui.
    IL FAIT INDÉNIABLEMENT PARTI DES CADRES OPPORTUNISTES CAR LE POUVOIR L’INTÉRESSE,PAS POUR L’ARGENT.
    Il n’est pas prêt à souffrir pour le Mali.
    La gestion des ministères n’exige pas une compétence technique,mais politique.
    Un ministre doit être celui qui est aimé et au fait des souffrances du peuple.
    C’est pourquoi dans certains pays,seuls les élus sont nommés ministres.
    Les ministres sont nommés par leurs convergences d’idées et d’actions avec le président élu.
    Les idées qui animent un CADRE conditionnent sa nomination comme ministre,non sa compétence technique,surtout encore plus dans les ministères stratégiques.
    ON EST CADRE D’UNE HAUTE QUALITÉ TECHNIQUE POUR VIVRE MIEUX ET AIDER SA FAMILLE.
    ON EST CADRE POLITIQUE POUR SERVIR SON PAYS.
    UN CADRE non engagé politiquement ne mérite pas d’être nommé dans les fonctions politiques.
    Il n’en a pas les qualités requises étant incapable de situer les causes des souffrances de son peuple.

  5. Pendant que le Mali fait face à des attaques meurtrières et que les maliens meurent par dizaine, les opposants maliens cherchent les voies et moyens pour faire pression sur le gouvernement malien pour tenir les élections. C’est le vœu de la classe politique et de la société civile la tenue des élections en juillet 2018. On va les tenir donc. Que les conditions soient remplies ou non. Et le président IBK sera réélu. Il ne faudra donc que ces salopards essaient de créer une crise post-électorale sous prétexte que les élections ne sont pas déroulées dans les bonnes conditions. Car force sera la loi.

  6. Je partage largement son point de vue sur la transition. C’est dommage que les deux camps ne puissent pas le comprendre. Il a une analyse rationnelle sur toutes les questions abordées. Pour ces raisons, je lui pris de ne pas se mettre en retrait des débats concernant l’Etat de la Nation. C’est devoir national pour tous les fils du Pays.

    • Alsace
      “Je partage largement son point de vue sur la transition”

      Ah bon?????????

      Mon cher, je te rappelle que même avec des ministres d’opposition sous ses ordres, un PRÉSIDENT de transition reste un PRÉSIDENT, et à ce titre, c’est LUI qui continue à… PRESIDER!😎😎😎

      Après le désastre historique de ces 5 ans, maintenir encore 3 ans de plus (!…) LE MÊME bouffon et LE MÊME fossoyeur du pays reviendrait à un ACTE SUICIDAIRE !

      Zonkeba doit immédiatement, impérativement, et définitivement DISPARAITRE du paysage politique malien, et même là, il faudra DES DÉCENNIES pour arriver a relever un tant soit peu le Mali !

  7. Nous disons et rappelons la vérité fait mal aux malhonnêtes et les met hors d’eux mais apaise et rend heureux les honnêtes

    1)Nous disons et rappelons ET INSISTONS aux maliens et maliennes fiers honnêtes ayant un amour profond pour leur Mali DE SE RAPPELER DE SE SOUVENIR DU DISCOURS DE CAMPAGNE

    *DU LETTRÉ MUTANT PRÉSIDENT SYBARITE POLITIGUIMÔGO LE MARCO POLO MALIEN AUX INCH’ALLAH OSTENTATOIRES INÉFFICACES

    IL Y A ENVIRON 5 ANS Á SAVOIR LE 07 JUILLET 2013 AU STADE DU 26 MARS DE BAMAKO LA CAPITALE DE SON MALI

    *CE JOUR IL AVAIT LE SOUTIEN LA CAUTION DE L’EX-JUNTE MILITAIRE ET DE TOUS LES CHEFS RELIGIEUX TOUTES CONFESSIONS CONFONDUES

    QUI AVAIENT TOUS FAIT-FI DES OBSERVATIONS DES ANCIENS QUI AVAIENT UN SENS AIGU DE L’OBSERVATION AU SUJET DES LETTRÉS MUTANTS ET MUTANTES POLITIQUES POLITIMÔGO

    2)Nous leur disons et rappelons tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté mêmes les tarés idiots de naissance et ceux et celles qui refusent de connaitre la vérité d’1chose d’1situation pour des raisons primaires primitives égoïstes que

    *le lettré mutant politique « Sybarite politiguimôgo le Marco Polo Malien » président du Mali choix de la « FRANCE-AFRIQUE maintenant AFRIQUE-FRANCE ou AFRIQUE DE LA FRANCE » ami d’1parrain des parrains de la mafia 1charlie de 1ère ligne de la « lutte anti-Mohamedane et un des responsables de la déliquescence de son Mali pour avoir été au premier rang depuis l’avènement de la démocratie dite des tropiques de son Mali et qui confond tout avec ses Inch’Allah ostentatoires

    A BIEN LE DROIT DE SE REPRÉSENTER POUR LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES 2018

    LE BON SENS LE DISCERNEMENT L’HONNÊTETÉ LA SAGESSE AURAIENT VOULU QU’IL Y RENONCE COMME L’ONT FAIT CERTAINS PRÉSIDENTS Á TRAVERS LE MONDE TEL SON FRÈRE ET AMI HOLLANDE

    ET SURTOUT QUE LUI MÊME SE VANTE SE TARGUE SE GLORIFIE D’ÊTRE AU SOMMUM D’ÊTRE AU PREMIER RANG DE LA GOUVERNACE DE SON MALI DURANT PLUS DE 25 ANS SOIT PLUS D’UN QUART DE SIÈCLE

    MAIS QUE NON-IL NE L’A PAS FAIT ET CELA Á L’INSTAR DE SES HOMOLOGUES LETTRÉS MURANTS PRÉSIDENTS AFRICAINS

    ILS VOIENT LEURS PAYS COMME DES PAYS-GÂTEAUX SUCCULENTS SAVOUREUX QUI DONNENT DE L’EMBONPOINT ET RESERVÉS UNIQUEMENT Á EUX LEURS FAMILLES ET CLANS POLITIQUES

    AINSI ILS S’AGRIPPENT AU BOUT DE POUVOIR QUE LEURS PEUPLES LES A CONFIÉ POUR UN LAPSE DE TEMPS TELS DES SANGSUES POUR SUCCER BOUFFER LES DENIERS PUBLICS ET DONS

    3)Nous leur disons et rappelons ET INSISTONS

    *LES LETTRÉS MUTANTS ET MUTANTES MALIENS Á L’INSTAR DE LEURS HOMOLOGUES AFRICAINS POLITIQUES NE RESPECTENT JAMAIS AU GRAND JAMAIS LEURS ENGAGEMENTS VIS-Á-VIS DE LEURS POPULATIONS

    ET LES ANCIENS QUI AVAIENT UN SENS AIGU DE L’OBSERVATION LES APPELLENT «POLITIGUIMÔGOS » AINSI QUE LES FIEFFÉS MENTEURS AVEC LEURS PAROLES SUCRÉES MIELLEUSES Á FAIRE ENIVRER PLUS D’UN QUI LES CROIENT DUR COMME DE L’ACIER TREMPÉ ET QUI SONT TOUJOURS DÉÇUS DÉSILLUSIONNÉS DÉPITÉS DÉSAPPOINTÉS TRAHIS APRÈS

    3)Nous leur disons et rappelons à ceux et celles qui sont musulmans comme leur lettré mutant politimôgô président sortant

    *CES PAROLES DU PROPHÈTE DE L’ISLAM PAIX SOIT SUR LUI QUI DIT Á KA’B IBN AJRAH

    « QUE DIEU TE PRÉSERVE DU POUVOIR DES PRINCES INDIGENTS Ô KA’B »

    « QUI SONT LES PRINCES INDIGENTS? » S’ENQUIT CE DERNIER

    « CE SONT DES PRINCES QUI VIENDRONT APRÈS MOI, QUI NE SUIVENT PAS MA GUIDANCE ET N’APPLIQUENT PAS MA TRADITION.
    CEUX QUI APPROUVERONT LEURS MENSONGES OU LES SOUTIENDRONT DANS LEURS INJUSTICES
    NE SONT PAS DES MIENS ET JE NE SUIS PAS DES LEURS ET ILS NE BOIRONT PAS Á MON BASSIN.
    CEUX QUI NE LES APPROUVERONT PAS NI NE LES SOUTIENDRONT DANS LEURS INJUSTICES, SONT DES MIENS ET JE SUIS DES LEURS ET ILS BOIRONT Á MON BASSIN »

    *LE PROPHÈTE DE L’ISLAM (PSL) A DIT AUSSI

    « SI TU VOIS MA NATION CRAINDRE D’APPELER UN INJUSTE UN INJUSTE, ALORS PLUS RIEN N’EST Á ESPÉRER D’ELLE »

    « TOUTE NATION OÙ L’ON NE REND PAS LA JUSTICE ET OÙ LE FAIBLE N’ARRACHE PAS SES DROITS AU FORT SANS PEINE NE SERA POINT SANCTIFIÉE »

    * IL EST ÉGALEMENT DIT DANS LE SAINT CORAN AU SUJET DU PEUPLE DE PHARAON

    « AINSI CHERCHA-T-IL Á ÉTOURDIR SON PEUPLE ET AINSI LUI OBÉIRENT-ILS CAR ILS ÉTAIENT DES GENS PERVERS

    MAIS ILS SUIVIRENT L’ORDRE DE PHARAON BIEN QUE L’ORDRE DE PHARAON N’ÉTAIT POINT AVISÉ. IL PRÉCÉDERA SON PEUPLE AU JOUR DE LA RÉSURRECTION. IL LES MÈNERA Á L’AIGUADE DU FEU. ET QUELLE DÉTESTABLE AIGADE! »

    *AINSI IL A FAIT PORTER AUX PEUPLES UNE PART DE RESPONSABILITÉ CAR CE SONT LES PEUPLES QUI FABRIQUENT DES PHARAONS ET LES TYRANS

    *AINSI LES OEUVRES DES PEUPLES APPARAISSENT SOUS LA FORME DE LEURS GOUVERNEURS

    *AINSI VOS OEUVRES SONT VOS GOUVERNEURS ET VOS GOUVERNEURS SONT VOS OEUVRES

    4)Nous leur disons et rappelons et INSISTONS de se rappeler des paroles mielleuses sucrées prononcées ce 07 juillet 2013

    AINSI le lettré mutant politique « Sybarite politiguimôgo le Marco Polo Malien » président du Mali choix de la « FRANCE-AFRIQUE maintenant AFRIQUE-FRANCE ou AFRIQUE DE LA FRANCE » ami d’1parrain des parrains de la mafia 1charlie de 1ère ligne de la « lutte anti-Mohamedane et un des responsables de la déliquescence de son Mali pour avoir été au premier rang depuis l’avènement de la démocratie des tropiques de son Mali et qui confond tout avec ses lettrés mutants mutantes de ministres de députés et fidèles klébars et doungourous de mutants et mutantes mutés avec ses Inch’Allah Audibles Ostentatoires DÉCLARAIT

    *« Si vous me donnez votre confiance, l’une de mes priorités sera la réconciliation nationale. Je veux recoudre le tissu national, abîmé, déchiré par des mois de crise.Je le dis, je le ferai! Inch’Allah »

    ET POURTANT EN CE JOUR SOLENNEL DU 28 MAI 2018 DATE DE LA PROCLAMATION DE SA CANDIDATURE AUX PRÉSIDENTIELLES DU 28 JUILLET 2018

    LE TISSU SOCIAL NATIONAL N’A PAS ÉTÉ RECOUSU LE PIRE NOUS ASSISTONS Á L’ATOMISATION L’ÉMIETTEMENT LA PULVÉRISATION DU TISSU SOCIAL NATIONAL

    AINSI LES DOGONS LES PEULHS LES TOUAREGS etc

    TOUS LES JOURS QUE ALLAH DIEU MANGHALAH YAHWEH FAIT

    SE CANARDENT SE BOUSILLENT SE ZYGOUILLENT S’ÉTRIPENT SE FUSILLENT SE REFROIDISSENT SE BUTENT SE LYNCHENT SE TRUCIDENT SE SAIGNENT SE RENDE CULS-DE-JATTE

    *« La lutte contre la corruption sera organisée sur la base d’un principe: la Tolérance zéro. La justice sera implacable, mais juste. Le glaive de la justice ne tremblera pas. Il ne tremblera pas, car je bâtirai une République exemplaire et intègre.L’exemple viendra d’en haut. Je le dis, je le ferai! Inch’Allah! »
    ET POURTANT LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION EST CONFONDUE AUX DÉTOURNEMENTS Á OUTRANCE DES DENIERS PUBLICS ET LE RAPPORT DU VÉRIFICATEUR EST DÉCHIRÉ PIÉTINÉ ET JETÉ DANS LA POUBELLE FAMILIALE ET DU CLAN POLITIQUE

    LA GANGRÈNE DE LA POURRITURE DE LA CORRUPTION ET DE LA CUPIDITÉ EST AU SUMMUM AU PAROXYSME DANS TOUS LES SECTEURS Á TRAVERS TOUT LE MALI

    ET ILS N’ONT PAS HÉSITÉ ET N’ONT PAS TREMBLÉ Á SURFACTURER L’AVION PRÉSIDENTIELLE etc

    ET IL N’A PAS HÉSITÉ IL N’A PAS TREMBLÉ EN NOMMANT Á DES POSTES IMPORTANTS AU MALI ET DANS LES ORGANISATIONS AU NOM DE SON MALI DES PERSONNES BIEN CONNUES POUR AVOIR BOUFFER LES DENIERS PUBLICS ET DONS

    AUTREMENT DIT C’EST L’APOLOGIE DE S’ENRICHIR ILLÉGALEMENT EN USANT DE TOUS LES MOYENS MÊME AU PRIX DE LA DÉLIQUESCENCE DE SON MALI

    AINSI LA GLAIVE DE LA JUSTICE A TREMBLÉ ET S’EST ÉMOUSSÉE VUE QUE LA CORRUPTION VENAIT D’EN HAUT DE EN HAUT

    *« Je serai le garant du respect de la souveraineté du Mali. La souveraineté de notre pays n’est pas négociable. Sur ce point, je serai intransigeant ! »

    ET POUTANT ET POURTANT « LA SOUVERAINITÉ DE SON MALI » EST DEVENUE LA DÉPENDANCE L’ALLÉGEANCE L’ASSERVISSEMENT L’ASSUJETTISSEMENT L’ENCHAINEMENT L’OBÉISSANCE LA SERVITUDE LA SOUMISSION LA SURBORDINATION TOTALE AUX SOIT-DISANT AMIS ENNEMIS LES AUTRES ET ORGANISATIONS

    AINSI LUI ET SON GOUVERNEMENT DE LETTRÉS MUTANTS ET MUTANTES SONT DEVENUS LES ESCLAVES LES SANS DENTS LES SOUMIS QUI NE FONT QUE SE SOUMETTRE ET EXÉCUTER LES DICTAS ET QUI ATTENDENT TOUT DE LEURS MAITRES ET SEIGNEURS D’ARABIE D’ASIE D’EUROPE DES AMÉRIQUES ET ORGANISATIONS

    MÊME POUR SE FAIRE ARRACHER UNE DENT MÊME POUR UNE SIMPLE ABLATION DE L’ADÉNOME BÉNIN DE LA PARATHYROÏDE

    MÊME POUR CONSTRUIRE DES CHIOTES POUR LEURS PARENTS DU VILLAGE DANS LES ÉCOLES DES ENFANTS MALIENS MÊME POUR DÉBARRASSER LES ORDURES DANS LEURS VILLES ET VILLAGES

    MÊME QUEL NOMBRE D’ENFANTS LEURS POPULATIONS DOIVENT AVOIR MÊME LE TYPE DE RELATION SEXUELLE ILS DOIVENT AVOIR MÊME Á QUEL ÂGE LEURS JEUNES DOIVENT SE MARIER

    MÊME POUR DONNER L’EAU POTABLE ET L’ÉLECTRICITÉ Á LEURS POPULATIONS

    MÊME POUR CONSTRUIRE DES CENTRES DE SANTÉ DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES MÊME POUR PÉCHER DANS LEURS FLEUVES MÊME POUR CULTIVER LEURS TERRES MÊME POUR S’OCCUPER DE LEURS BÉTAILS MÊME POUR CONSTRUIRE DES HABITATIONS POUR LEURS POPULATIONS

    MÊME POUR FORMER LEURS RELIGIEUX etc

    *« Pour l’honneur du Mali, je rétablirai la sécurité sur l’ensemble de notre territoire. Je serai le garant de la sécurité de tous les maliens. Mais aussi des étrangers qui viennent sur notre territoire, et dont l’appui nous est décisif. Pour moi, la sécurité n’a pas de prix.
    Pour la garantir, je veux reconstituer une capacité de défense et de surveillance du territoire. Désormais, aucun groupe terroriste ou criminel ne franchira la frontière du Mali sans trouver devant lui les forces armées nationales en position de combat.Je le dis, je le ferai ! Inch’Allah »

    L’ÉCRASEMENT L’EXPLOSION LA MISE HORS D’ÉTAT DE NUIRE DES VOYOUS DE FAMEUX TERRORITES FAUX DJIHADISTES FAUX ISLAMISTES MAINTENANT EXTRÉMISTES VIOLENT DE SATAN POUR L’AVÈNEMENT DE LEUR NOUVEL ORDRE MONDIAL SATANIQUE SELON LEURS MAITRES ET COMMANDITAIRES

    S’EST CONFONDU AVEC LEUR PRÉSENCE ET LEURS ATTAQUES SANGLANTES MORTELLES HANDICAPANTES INVALIDANTES INFIRMANTES

    TOUS LES JOURS QUE ALLAH DIEU MAGHALAH YAHWEH FAIT

    DANS TOUT LE MALI D’EST EN OUEST DU NORD AU SUD EN PASSANT PAR LE CENTRE

    ET MÊME DANS LA CAPITALE BAMAKO OÙ ILS ONT ATTAQUÉ OÙ ILS S’EN SONT PRIS AUX ÉTRANGERS

    AVEC LES ATTAQUES CONTRE LES HÔTELS DE RADISSON BLU ( NOVEMBRE 2015) DE NORD-SUD ( MARS 2016) DU CAMPEMENT KANGABA ( JUIN 2017)

    *« Je ferai voter et appliquer de manière très rigoureuse une loi d’orientation et de programmation militaire. La conséquence sera une hausse très importante des moyens alloués au budget de la défense. Il s’agira de rendre notre armée plus performante en la dotant des capacités opérationnelles adéquates pour l’accomplissement de sa mission de défense de l’intégrité territoriale. Elles doivent être portées à un niveau d’efficacité opérationnelle qui dissuade tout agresseur éventuel. L’utilisation de moyens mobilisés, sera scru-pu-leu-se-ment contrôlée, pour qu’aucun centime dédié à la sécurité des maliens ne soit dévoyé. Je le dis, je le ferai ! Inch’Allah ! »

    ET ILS N’ONT PAS HÉSITÉ ET N’ONT PAS TREMBLÉ Á SURFACTURER LES CHAUSSURES LES CASQUES LES HABITS DE LEURS FORCES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ etc

    ET ILS N’ONT PAS HÉSITÉ ET N’ONT PAS TREMBLÉ Á MONTRER TOUT JUSTE 2 HÉLICOS NON ENCORE OPÉRATIONNELS NON ENCORE EXPLOITABLES TOUT EN S’EN GLORIFIANT TOUT EN S’EN VATANT

    ILS AFFAIBLIRENT LEURS FORCES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ MALIENNE

    EN CONFIANT LE FRONT DE COMBAT CONTRE LES ENNEMIS DE LEUR MALI EN MAJORITÉ

    AUX SOLDATS ET OFFICIERS PARENTAUX CLANIQUES POLITIQUES VENUS DANS L’ARMÉE POUR BOUFFER LEURS PARTS DE GÂTEAU-MALI ET QUI NE SONT PAS DU TOUT PRÊTS Á MOURRIR POUR LEUR PAYS-MALI

    ET AUX SOLDATS ET OFFICIERS REBELLES CHEVAL DE TROIE AU NOM D’UNE RÉCONCILIATION BIDONNE ET DE FOUTAISE AVEC DES ACCORDS BIDONS ET DE FOUTAISE TOUJOURS CONSIDÉRÉS COMME LES MEILLEURS DU MOMENT MAIS TOUJOURS PIRES POUR LEUR MALI ET QUI NE FONT QUE REJOINDRE LES ENNEMIS DE LEUR MALI AU PREMIER COUP DE KALA OU QUI FONT DES REPLIS STRATÉGIQUES BIDONS ET DE FOUTAISE POUR PERMETTRE AUX ENNEMIS DE LEUR MALI D’OCCUPER LE TERRAIN

    AU LIEU DE CONFIER LES FRONTS DE COMBATS AUX SOLDATS ET OFFICIERS VENUS PAR VOCATION PROTOTYPES DES MALIENS ANTIQUES FIERS HONNÊTES COURAGEUX INTRÉPIDES AYANT UN AMOUR PROFOND POUR LEUR MALI ET EN LES DOTANT LES ÉQUIPANT DE MATÉRIELS DE COMBATS MODERNES OPÉRATIONELS IMMÉDIATEMENT ET ADAPTÉS QUI ASSUMERONT AVEC SUCCÈS ET CELA SANS AUCUN DOUTE LEURS MISSIONS REGALIENNES

    *« dès le début de mon mandat, j’engagerai le retour effectif de l’administration et des services de base dans les régions nord Je le dis, je le ferai ! Inch’Allah ! »

    ET POURTANT LE RETOUR EFFECTIF DE L’ADMINISTRATION ET LES SERVICES DE BASE DANS LES RÉGIONS NORD N’EST PAS ENCORE EFFECTIF

    AINSI LUI SES MINISTRES SES FORCES DE DÉFENSE SES PRÉFETS ET SOUS-PRÉFETS ET GOUVERNEURS INTÉRIMAIRES NE PEUVENT SE RENDRE EN TOUTE QUIÉTUDE DANS LES RÉGIONS DE KIDAL MÉNAKA etc SANS L’ACCORD LA PROTECTION DES FORCES DE LEURS SOIT-DISANT AMIS ENNEMIS LES AUTRES ET ORGANISATIONS

    AINSI LES PAUVRES MALIENS ET MALIENNES ET LEURS ENFANTS NE PEUVENT POINT Y VAGUER TRANQUILLEMENT Á LEURS OCCUPATIONS QUOTIDIENNES NI VOYAGER NI ALLER Á L’ÉCOLE NI OBTENIR DES PIÈCES ADMINISTRATIVES

    *« Le chômage des jeunes est, parmi les maux qui affligent notre société, un des plus douloureux. Sans emploi, il n’est pas d’intégration sociale réussie, pas de réalisation de soi dans la communauté. Tout sera mis en œuvre pour créer des emplois en nombre suffisant pour tous ceux qui y aspirent »

    LA CRÉATION D’EMPLOIS POUR LES JEUNES EST CONFONDU AUX CAMIONS DE LA MORT DES JEUNES DANS LE DÉSET Á L’ESCLAVAGE DES JEUNES DANS LES PRISONS DU MAGHREB DE LA LIBYE DE L’ARABIE ET AUX BATEAUX DE LA MORT DES JEUNES DANS LA MÉDITERRANÉE

    ET L’UN D’ENTRE EUX QUI NE SAIT NI LIRE NI PARLER CORRECTEMENT LA LANGUE DE MOLIÈRE S’EST MÊME PERMIS DE JOUER AU SAPEUR POMPIER AUX MAINS NUES EN PLEIN PARIS

    AUX FINS DE MONTRER AU YEUX DU MONDE ENTIER QUE DANS LE MALI ACTUEL DES LETTRÉS MUTANTS ET MUTANTES IL N’Y A AUCUN ESPOIR POUR LES PAUVRES ENFANTS LES PUVRES JEUNES QUI NE SONT PAS MEMBRES DE LA FAMILLE ET DE LA FAMILLE POLITIQUE

    EN EFFET ILS ONT TUÉ ILS ONT DISSOUS ILS ONT ENTERRER ILS ONT ENSEVELIE PAR MECHANCETÉ PAR CYNISME L’ÉGALITÉ DES CHANCES DONT IL ONT BÉNÉFICIÉ Á LA PÉRIODE DE L’INDÉPENDANCE AU TEMPS DU LETTRÉ PRÉSIDENT NON MUTÉ POLITIQUE INSTITUTEUR FIER HONNÊTE AYANT UN AMOUR PROFOND POUR SON MALI

    *« C’est pourquoi mon message au peuple malien est très clair lui aussi :
    LE MALI D’ABORD ! (Mali fôlô!)Voilà la proposition que je vous fais mes chers compatriotes !Le Mali d’abord ! Le Mali avant tout !C’est tout cela le Mali d’abord !C’est ma promesse et c’est mon engagement.Je le dis, je le ferai, Inch Allah ! »

    LE MALI D’ABORD EST CONFONDU Á LEURS FAMILLES D’ABORD DONT LES MEMBRES OCCUPENT TOUS LES POSTES IMPORTANTS SANS TENIR COMPTE DE LEURS COMPÉTENCES RÉELLES POUR CES POSTES

    *L’HUMILITÉ LA MODESTIE LAISSÈRENT PLACE AU SYBARISME

    le Palais Présidentiel de Koulouba est confondu à la Maison Familiale qui fut aménagée en « Palais Présidentielle de Koulouba » aux frais des pauvres contribuables maliens et maliennes

    les maisons familiales des ministres sont confondues à de petits palais de Koulouba

    les maisons familiales des chefs religieux et chefs traditionnels sont confondues à de petits palais de Koulouba

    LE BIEN ÊTRE DES TRAVAILLEURS EST CONFONDU Á LA MISÈRE ET LA SOUFFRANCE DES TRAVAILLEURS

    AUTREMENT DIT C’EST L’APOLOGIE DE LA SOUFFRANCE DE LA MISÈRE DES PAUVRES TRAVAILLEURS MALIENS NON MEMBRES DE LA FAMILLE NON MEMBRES DU CLAN POLITIQUE

    LES VOYOUS DE VIOLEURS DE VOLEURS DE TUEURS ASSASSINS HANDICAPEURS Á VIE DES PAUVRES MALIENS ET MALIENNES ( NON MEMBRES DE LA FAMILLE NON MEMBRES DU CLAN POLITIQUE) SUR DES BASES RACIALES ET TRIBALES LES ÉGORGEURS DE PAUVRES SOLDATS MALIENS DE COLLABOS DE TRAITES ET CHEVAL DE TROIE IMPÉNITENTS NOTOIRES DE TOUAREGS DE MNLA ET CONSORTS

    SONT MEMBRES DU GOUVERNEMENT AUX FRAIS DES PARENTS DE LEURS PAUVRES VICTIMES ET SONT GOUVERNEURS INTÉRIMAIRES IMPOSANT LEURS DICTAS AUX PAUVRES PARENTS DE LEURS VICTIMES

    AU NOM DES ACCORDS BIDONS ET DE FOUTAISE TOUJOURS CONSIDÉRÉS POUR LES MEILLEURS DU MOMENT ET TOUJOURS PIRES POUR LEUR MALI AU NOM TOUJOURS POUR DES RÉCONCILIATIONS BIDONNES ET DE FOUTAISE

    AUTREMENT DIT C’EST L’APOLOGIE DE LA VIOLENCE ARMÉE DE L’IMPUNITÉ AU NOM DE SOIT-DISANT ACCORDS BIDONS DE FOUTAISE POUR DES RÉCONCILIATIONS BIDONNES ET DE FOUTAISE

    5)Nous leur disons et rappelons ET INSISTONS aux maliens et maliennes fiers et honnêtes ayant un amour profond pour leur Mali

    *LES ANCIENS QUI AVAIENT UN SENS AIGU DE L’OBSERVATION DISAIENT AUSSI

    « KO TÉ MOGÔ GNINI MOGÔ DÉ BÈ KO GNINI »

    AINSI SI LES MALIENS ET MALIENNES COMMETTENT L’ERREUR DE CONTINUER Á LES CROIRE Á SAVOIR LUI ET SES FIDÈLES DOUNGOUROUS DE KLÉBARS DE SUPPORTEURS ET DE SUPPORTRICES MUTÉS

    CE QU’ILS CHERCHENT COMME ENNUIS ET PROBLÈMES ILS LES AURONT

    SURTOUT QU’IL VOUS INFORME IL VOUS AVERTI IL VOUS PRÉVIENT PAR AVANCE CE 28 MAI 2018

    *« Mes chers compatriotes,
    Voilà la raison pour laquelle je me porte candidat à la présidentielle du 29 juillet 2018. Voilà pourquoi je vous demande de me renouveler votre confiance. Lorsque je serais élu (si Allah soub’hana watala, et si vous le vouliez et le favorisiez), je me donnerai comme priorités de consolider les acquis »

    SURTOUT QU’IL VIENT DE DÉCORER DE DISNTINGUER D’HONORER DE RÉCOMPENSER SES LETTRÉS MUTANTS ET MUTANTES MINISTRES PRÉSIDENTS D’INSTITUTIONS ET PROCHES COLLABORATEURS POUR TOUS CES ACQUIS CE 21 JUIN 2018

    • Les occidentaux manipulent beaucoup!

      Leurs radios comme RFi qui au lieu de parler de leurs GJ (qu’ils ont crevé la yeux, mutilé amputé ect…) préfère se gargariser sur james w¤ng ou rediffuser leurs émissions (d’il y a 3 jours!) ce qui démontre qu’ils manipulent beaucoup avec leur “Informés” entre la dizaine de pubs alors qu’ils sont rémunéré par la taxe redevance!

      Plus ils se prétendent évolué plus ils sont vérreux et bélliqueux!
      Leurs premières préoccupations leur futur avion de combat (encore un autre!) qui montre leur degrès de bélligérance!

      https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/salon-du-bourget-l-avion-de-combat-franco-allemand-fait-l-ouverture-a2c507ec3670bf5dd92949b16cd755ab

      L’espace est un “champs de bataille” signé Franck Coignard…

      Ils feraient mieux de retourner faire leur grêve, ça sera plus bénéfique pour tous!

  8. Heureusement qu’il est parti lui, avec des idees immatures de gouvernement de transition il suspend notre Constitution et donne le Mali a tout le monde c’est a dire a personne, nous voulons elire nos dirigents et responsables politiques et les sanctionner s’ils ne delivrent pas c’est pour cette liberte de choisir et de sanctionner que les femmes Maliennes et les juens Maliens ont donne leur vie en 1991, un Mali democratique et indepnedant. Mr Sow continuez a vous occuper de vos affaires vous etiez la quand tout est tombe sous ATT et vous ne serez pas utile au Mali et aux Maliens, faites l’economie de vos mots et de vos conseils.

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