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Le danger menace nos frontières du Sud[/caption]
Jamais ce pays n’a été fragile qu’aujourd’hui. C’est ce jour que nos politiciens ont choisit pour montrer au monde entier leurs amateurismes en matière de la gestion d’une nation surtout dans des moments critiques. Et pour cause, chacun joue sur la crise pour montrer sa force alors que le peuple n’a pas besoin de cela pour le moment. Cette scène est une grande déception pour tous maliens de bonne foi.
La politique au Mali est une lutte de place et d’argent et non la satisfaction du désidérata du peuple. Pendant que nos compatriotes attendent de nos politiques une synergie, certains et non les moindres allument le feu et refusent de voir l’évidence en face : le blocage délibéré de nos armes dans els ports de Dakar, Abidjan et Conakry.
Cette attitude a prouvé à nos concitoyens que ces assoiffés de pouvoirs veulent notre humiliation faisant semblant d’oublier que ce sont eux qui ont désarmé notre armée, l’ont affaibli et rendu dans cet état. Quoi d’autre si ce n’est que le ridicule ne tue pas ces gars là !
Le peuple malien n’avait pas besoin d’un énième affront, surtout de la part de politiciens avides de pouvoir pour s’être enrichi durant ces deux dernières décennies de façon arrogante et insolente.
La carte de la libération du nord Mali passe comme un jeu d’échec où ces gens-là abattent leur carte en ne pense plus au peuple. La seule vérité aux yeux des maliens est qu’aujourd’hui cette crise dure et nous souffrons et sommes angoissés pour l’avenir.
Quand les politiques se mêlent de la guerre, la solution tarde à venir. Aujourd’hui sans gêne, ils réclament les forces de la CEDEAO alors que les chefs militaires de ces pays se disent que la guerre au Mali ne peut pas se faire sans risque.
Cependant libérer le nord du Mali avec les soldats maliens fera quoi à nos politiciens car cette armée est l’image de leur gestion chaotique du pays pendant 20 ans, durant laquelle des hommes déclaraient que l’armée est une perte en temps de paix oublient ainsi c’est en ce moment de paix qu’on prépare la guerre. Mais la raison du plus fort est toujours la meilleure.
A cet effet, au lieu d’aider le gouvernement dans sa tache, ces politicards essayent de divertir le peuple meurtrit par leur gestion désastreuse du pays.
Un jour, l’histoire les jugera. Certainement pour bientôt !
Bréhima Traoré