On en parle dans les coulisses… : Sécurisation des régions du nord Mali: Un nouveau secteur de commandement de la Minusma mis en place à Kidal

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Le premier ministre va se rendre à Kidal, Tombouctou et Gao
L’entrée de la region de Kidal

Depuis son déploiement, le 1er juillet 2014, dans le septentrion de notre pays, la Mission Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma) ne disposait que de deux entités opérationnelles dans cette immense zone. Il s’agit du secteur “Ouest” basé à Tombouctou et du secteur “Est” basé à Gao. C’est de ce secteur “Est” que dépendaient toutes les opérations menées à Kidal et sa région. Désormais, pour rendre plus efficace la présence de la Minusma dans cette partie du territoire malien, il a été créé un nouveau secteur avec pour base Kidal. C’est le secteur “Nord”. Sa création permettra d’installer un commandement militaire spécifique dans cette ville et toute sa région.

Arnauld Antoine Akodjénou, le représentant spécial adjoint de la Minusma s’est réjoui de la création de cette troisième base à Kidal. “Là-bas, à Gao, vous avez un général et c’est ce général qui est à Gao aujourd’hui qui contrôle. Vous voyez la distance ? elle est extrêmement longue. Mais un général basé à Kidal, avec son équipe, aura une force, une capacité de percussion beaucoup plus grande qu’auparavant”, a dit le représentant onusien. Il va de soi que l’ouverture de cette nouvelle base à Kidal amènera le Conseil de Sécurité de l’Onu à opérer des changements dans les dispositifs de la Minusma. Ainsi, des troupes onusiennes seront réorganisées, des casques bleus seront transférés de Gao vers Aguel’hoc, Tessalit et Kidal.

Selon le commandant de la Minusma, le général Jean Bosco Kazura, les effectifs des troupes onusiennes au Mali pourraient passer de 600 hommes (présentement) à 2000 hommes. Avec cette nouvelle donne, la Minusma espère que les rotations seront plus fréquentes. Un autre fait très important de la création de cette nouvelle base à Kidal, est que cela permettra une meilleure coordination avec les forces françaises de l’opération “Barkhane”.

Lors de la cérémonie de lancement de cette nouvelle entité à Kidal, le mercredi dernier, le Général Jean Bosco Kazura a fait savoir qu’au delà d’une meilleure coordination avec l’opération Barkhane, l’ouverture de cette base à Kidal aura aussi l’avantage de permettre une meilleure coordination avec les groupes rebelles tels que le Mouvement National de Libération de l’Azawad (Mnla) et le Haut Conseil de l’Unité de l’Azawad (Hcua). Ces déclarations du Général Kazura ont suscité des inquiétudes chez certaines personnes présentes à la cérémonie et elles l’ont fait savoir.

Pour dissiper toute confusion dans les esprits des uns et des autres, Arnauld A Akodjenou a déclaré qu’“Il ne faut pas donner l’impression que nous travaillons avec eux (les groupes rebelles). Non ! Mais avec leur présence, nous savons qui est qui et où se trouve la personne. Nous tenons à savoir, des uns et des autres, les activités bonnes ou mauvaises qui arrivent sur le territoire et que les parties disent contrôler”. Pour le renforcement de l’effectif de la Minusma sur le terrain, il faut dire que pour le moment, aucune date n’a été fixée, mais les discussions sont en cours avec les pays contributeurs de troupes.

 

GROUPES SÉPARATISTES DU NORD-MALI

Le dos au mur?

La quatrième phase des pourparlers inclusifs inter-maliens d’Alger n’a pas duré. Les raisons de cette interruption “brusque” tiennent au fait que chacun des deux camps protaganistes (le gouvernement malien et les groupes rebelles) est resté figé sur sa position à propos du premier document de synthèse que la médiation avait proposé.

Du côté du Gouvernement malien, le contenu du document tel que élaboré par la médiation a été presque unanimement rejeté par les partis politiques et les organisations de la société civile. Le Gouvernement ne pouvait donc que se soumettre à la décision des populations, en apportant de profonds amendements au texte.

Du côté des groupes armés, la raison est toute autre. En effet, les leaders politiques des groupes armés se sont sentis lâchés par leurs supposés “soutiens” et par la communauté internationale, vu leur obstination à obtenir vaille que vaille le statut de “fédération” ou “d’autonomie” pour les régions du nord-Mali. D’abord, les leaders politiques de la Coordination des mouvements de l’Azawad sont devenus “persona non gratta” à Ouagadougou, qui était devenu “un peu” leur capitale. On se souvient aussi que le mardi 04 novembre dernier, le Mouvement National de Libération de l’Azawad (Mnla) a été empêché par les autorités mauritaniennes de tenir un meeting sur leur territoire. Ainsi, ils sont rejetés de partout. Face à tous ces problèmes et devant le refus catégorique du Gouvernement malien d’accéder à leurs exigences qui sont soit le “fédéralisme”, soit “l’autonomie”, les dirigeants politiques des groupes rebelles ne savent plus à quel saint se vouer. Ils ont alors usé de toutes les manigances possibles pour faire suspendre les pourparlers. La mauvaise foi étant leur seconde nature.

Comme le dit l’adage, un “malheur ne vient jamais seul”, les dirigeants politiques des mouvements touaregs sont par ailleurs confrontés au courroux de leur branche armée. Leurs chefs militaires veulent qu’ils mettent la pression sur le Gouvernement malien afin que celui-ci accepte, à défaut de “fédération”, une réintégration sans condition des combattants touaregs dans l’armée malienne.

Le week-end dernier, lors d’un meeting organisé par la branche armée des mouvements rebelles à Kidal, le colonel Mohamed Ag Najim, chef d’état-major de la Coordination des mouvements de l’Azawad, aurait déclaré que “si Bilal, Djéry et Assarid acceptent de signer un accord sans prendre en compte nos doléances, nous allons les tuer et faire disparaitre même leurs familles”. On peut donc dire que les dirigeants de la branche politique des mouvements rebelles vivent le calvaire ces temps-ci.

Rassemblés par Mamadou GABA

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5 COMMENTAIRES

  1. Qu’ont ils d’aussi precieux a kidal pour qu’ils veulent metrre un soldat sur chaque metre carre.
    Et surtout que l’appel d’aide est venu des maliens.
    On mettra 50 ans pour se liberer de ceux ci et voir si kidal fera encore parti du Mali.

  2. Merci Afo, ce Mali dont tu rêves tu l'auras Inch Allah. Crois moi compatriote Dieu ne dors pas et je t'assure que ton Mali se réveillera tôt ou tard mais es confiance il se réveillera. Qu' Allah tout puissant te donne ton Mali, ton Mali dont tu es si fière. Qu'Allah tout puissant Bénisse le MALI.

  3. Merci Afo, ce Mali dont tu rêves tu l’auras Inch Allah. Crois moi compatriote Dieu ne dors pas et je t’assure que ton Mali se réveillera tôt ou tard mais es confiance il se réveillera. Qu’ Allah tout puissant te donne ton Mali, ton Mali dont tu es si fière. Qu’Allah tout puissant Bénisse le MALI.

  4. POEME : JE VEUX CE MALI
    Je voudrai ! Oui, je voudrai ce Monde de Paix et de Liberté où seul l’Avenir,
    Surtout des enfants, est le seul cheval de bataille !
    Je voudrai ! Je voudrai ce Monde reconnaissant où Seule la femme est la Reine,
    Respectée et reconnue dans ses droits de Procréation et de Bonheur !

    Je voudrai ce Mali, mon pays, ce Mali de la Joie, du Bonheur,
    De l’Amour des uns envers les autres, sans calculs ni de rejet de l’autres de par la couleur de sa peau
    Je voudrai, pourtant ce Mali qui s’éloigne chaque jour de moi,
    De moi et de toi, dans ce monde qui se perd chaque jour !

    Oui, mais c’est vrai ! Je voudrai ce Mali où le chat affamé caresse les petits de la souris et,
    Non ce Mali où la souris cherche, toujours, un trou pour y cacher ses petits!
    Ce Mali, que je rêve, est là, tout près de moi, de toi et de tous contre la partition,
    Contre l’esclavage, contre les tiraillements politiciens pour des fins personnels !

    Ce Mali qui ne me parle pas de Kidal touareg ni de Ségou bambara ni de Kayes kassoké,
    Ni de Sikasso Sénoufo mais du Mali des maliens ouverts à tous les africains et du Monde
    Servant de Refuge à tout homme de Paix, épris de Paix, soucieux du bonheur des autres,
    Les autres, pour qui, il sait, qui l’enteront un jour dans sa derrière demeure comme ils l’ont accueilli.

    Je veux ce Malien de ce Mali lointain, si loin, si possible par toi et par moi
    Ce Mali cultivateur de la Paix pour répondre aux 4 lettres qui forment son nom
    De Modèle Africain pour la Liberté des Idées,
    Des idées quelles soient religieuses, politiques, culturelles.

    Ce Mali de Peulh dormant sous le hangar de la forge du Forgeron,
    Ce Mali du dogon toujours respectueux de sa colline sous le rire du bozo sur le fleuve,
    Ce Mali du Minianka et du Sénoufo, ce Mali du Sonrhaï et du Dogon,
    Ce Mali du tamasheq réfléchi envers le Bellah son proche de tout temps !

    Et NON, ce Mali de l’opposition aveugle et stérile rejetant tout du Pouvoir,
    Et NON, ce Mali du Pouvoir qui abuse de sa puissance pour tout écraser
    Au détriment du bonheur du Peuple, ce Peuple de malien meurtri
    Ne courant que derrière sa survie, sa survie menacée par les simagrées.

    Oui, c’est ce Mali que je veux comme toi, Malien de souche,
    Ce Malien qui endure sachant quand, où et comment se soulever,
    Ce Malien, donneur de leçon de Paix, d’hospitalité et d’Amour,
    Ce Malien qui vend tout sauf son honneur, sa dignité, sa fierté.

    Oui, Moi, je veux ce Mali du malien conscient, droit dans ses bottes,
    Ce Mali de la malienne fière de son appartenance et de son identité
    Dans son boubou blanc de Bazin parmi les femmes du Monde
    Pour ne vulgariser que sa beauté, sa splendeur, sa fierté d’être femme.
    ADAMA SIDIBE, « Je voudrai bien ce Mali du Malien fier de l’être » San Ségou

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