Retards dans l’application de l'Accord : « Le temps presse et nous sommes lancés dans une course contre la montre au Mali», selon l’ONU

Deux ans et demi après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu des pourparlers d’Alger, peu d’actions concrètes ont été réalisées dans sa mise en œuvre. Le mardi 23 janvier 2018, lors de la présentation du rapport du secrétaire général des Nations Unies sur la situation au Mali au Conseil de sécurité, Jean-Pierre Lacroix, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de la paix, a rappelé l’urgence de mettre en œuvre l'Accord pour la paix et la réconciliation, surtout à l’approche des élections au Mali. D’après lui, « le temps presse et nous sommes lancés dans une course contre la montre au Mali ».
Gutteres « préoccupé » par l’évolution de la situation au Mali
Dans son dernier rapport sur la situation au Mali, Antonio Guterres note que les conditions de sécurité restent extrêmement préoccupantes dans le nord et dans le centre du Mali, en particulier dans les Régions de Mopti et de Ségou, où il y a eu davantage d’actes terroristes ou liés au terrorisme que dans l’ensemble des cinq régions du nord du Mali. Selon Antonio Guterres, il reste profondément préoccupé par l’évolution de la situation et les tendances négatives observées au Mali. Le processus de paix, de l’avis du secrétaire des Nations-Unies, n’a guère donné de résultats tangibles. « Plus de deux ans et demi après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, nombre de ses dispositions, outre des processus importants de réforme institutionnelle, n’ont été que partiellement appliqués. Ces derniers sont toutefois essentiels pour la consolidation d’un État-nation malien pacifique et résilient, dont nul n’est exclu, des progrès tangibles dans le processus de paix étant le seul moyen de parvenir à une stabilité durable au Mali et dans la région. » M.K. DiakitéQuelle est votre réaction ?






