Présumés véhicules mystérieusement disparus à l’Assemblée nationale : Un montage grotesque démasqué

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Une V8
Une V8

Une information révélée par un organe de la place tentait à faire croire que 29 véhicules PRADO avaient mystérieusement disparu du parc automobile de l’Assemblée nationale. Pour mettre fin à celle-ci et qui commençait à ternir l’image de la maison du peuple, la direction de la communication, de l’information et de la documentation de l’Assemblée nationale a effectué une visite avec la presse dans la cour dans laquelle ses véhicules sont mis en sécurité. Cette visite était conduite par le directeur adjoint de la communication, Bakary Ballo, accompagné du chef de garage de l’Hémicycle, Moussa Tangara.

Arrivés sur les lieux, nous sommes accueillis par le patron de l’entreprise Dynamique BTP à Sogonoko, Souleymane Soumounou, qui héberge lesdits véhicules dans sa cour. Après les salutations, le patron des lieux conduit la visite. Dans la cour, on voit garer de vieux véhicules PRADO et d’autres marques comme des V8 et Toyotas appartenant à l’Hémicycle. Au total, le chef de garage annonce à la presse que l’Assemblée nationale a proposé 55 véhicules à la réforme. «Dans ce lot, il y a 25 véhicules PRADO et non 29», a précisé Moussa Tangara. Sur ces 25, 8 véhicules PRADO sont retournés en service à Place de la République. Les autres 17 autres sont dans la cour de l’entreprise Dynamique BTP et certains sont dans un état relativement dégradés. Ce qui peut laisser penser à un montage grotesque dont l’objectif est de nuire à l’image de la maison du peuple. Car, en réalité, les véhicules n’ont pas mystérieusement disparu. Ils ont au contraire été mis en sécurité. «Aucun véhicule PRADO n’a disparu du parc automobile de l’Assemblée nationale. Ils sont garés dans cette cour, parce que celle de l’Assemblée nationale n’est suffisamment grande pour accueillir tous ces véhicules», a déclaré le chef de garage de l’Assemblée nationale.

Cet entrepreneur loue sa cour à l’Assemblée nationale pour l’hébergement des véhicules qui ne sont pas en service. Cette location engendre des charges énormes pour la maison du peuple. Ce qui avait amené le premier Questeur de l’Assemblée nationale à écrire par lettre en date du 3 juillet 2014 au ministre en charge des domaines pour attirer son attention sur cette situation. Ainsi dans cette lettre, on peut lire: «je viens par la présente vous proposer la mise à la réforme de certains véhicules de notre institution. L’état desdits véhicules dont la liste est jointe en annexe, entraîne des dépenses exorbitantes d’entretien courant et périodique. Aussi, je vous saurais gré des dispositions que vous voudriez bien faire prendre pour diligenter, opérer cette proposition de réforme avant la fin de la session ordinaire du mois d’octobre 2014». Après cette lettre et en réponse à la réaction tardive du ministre en charge des domaines, le premier Questeur lui a de nouveau adressé une seconde lettre le 13 octobre 2014 pour lui rappeler. Si cette réforme est opérée, cela permettra de dispenser l’Assemblée nationale du paiement des frais de cette location.

Youssouf Diallo

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2 COMMENTAIRES

  1. Souleymane Soumounou, est qui pour héberger lesdits véhicules dans sa cour. une honte

  2. Drôle……….. parc automobile de l’Assemblée nationale, chef de garage de l’Hémicycle, en service à Place de la République, la maison du peuple… monsieur le journaliste pourquoi ils ne garde pas ces véhicules a la disposition du garage administratif ?

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