Déploiement de la force de la Cedeao au Mali : Ce que va défendre Cheick Modibo à l’ONU
En partance pour New York pour participer à la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, a fait hier escale à Paris où Il s'est entretenu avec le chef de la diplomatie française Laurent Fabius. Il en a profité pour exposer les conditions « maliennes » à une intervention internationale contre les groupes islamistes qui occupent le nord du pays depuis plusieurs mois.
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Cheick Modibo Diarra PM[/caption]
Selon la presse française, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, en escale hier à Paris où Il s'est entretenu avec le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, a laissé entrevoir les grandes lignes de la position qu’il défendra la semaine prochaine devant la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations unies. On annonce que « le Mali dira clairement oui à une aide extérieure mais aux conditions maliennes » selon lesquelles, dans un premier temps, le gouvernement souhaiterait savoir les pays qui seront prêts à envoyer des troupes et logistiques pour ensuite choisir lui-même parmi les volontaires, les pays dont les troupes viendront pour participer à la libération du nord du pays. Enfin, ces troupes viennent pour un moment. Et pour rester au-delà de six mois, il faut là encore que Bamako donne son feu vert.
La Cédéao carrément opposée au gouvernement malien
Des conditions qui vont difficilement être acceptées par la communauté internationale car la Cédéao l'a déjà fait savoir lors de sa dernière réunion tenue lundi dernier à Abidjan, elle ne peut pas concevoir une intervention militaire sans avoir le droit de déployer des hommes à Bamako. C'est une question logistique, rappelle Blaise Compaoré, le président burkinabé et médiateur de la Cédéao dans la crise malienne. A l'occasion de son passage à Paris, et dans une interview à France 24 diffusée le 19 septembre, il précise pourquoi cette présence militaire à Bamako est complémentaire d'un déploiement pour sécuriser le Nord aux côtés de l'armée malienne. « Bamako souhaite avoir des troupes de la Cédéao mais ne souhaite pas dans le sud du pays. Ce qui est impossible pour la Cédéao d'être efficace », a expliqué mercredi dernier à la sortie d’un entretien avec le président français, François Hollande.
Le dossier malien ne connaitra certainement une avancée à l’issue de l’Assemblée générale des Nations unies de la semaine prochaine. On est donc loin de sortir de l’auberge islamiste.
Abdoulaye Diakité

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Morales FassoIl n’y a qu’une chose qui puisse ętre pire que l’hostilité avec les usa et les occidentaux: c’est l’amitié avec eux. Cela est prouvé, car leur amitié ne peut se résumer que par une trahison fatale, meurtriere. Les lecteurs informés n’auront pas de peine á comprendre cet axiome de la diplomatie étasunienne et occidentale en général. Le Mali étant un état indépendant, selon les chartes de l'ONU, est libre de conclure á son gout un partenariat bilateral diplomatique, culturel, .., ET MILITAIRE avec n'importe quel autre pays membre le l'organisation mondiale. La politique étrangere et militaire du Mali et de mm que l'élaborations de ses partenariats bilatérau sont les éléments indiscutables de L'INDÉPENDANCE DE LA NATION MALI. Seuls les assistés pour ne pas dire les valets de l'occidents nous eclipsent l'avenir avec CETTE-M-E-R-D-E-CEDEAO-francafricaine. EST IDIOT celui qui, etant libéré d’une chaine d’esclave, donne le cou pourqu’on en mette une autre.13 ansRépondreLike (0)
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blanche neigeheeureusement quand meme que les occidentaux vous ont appris a vous torcher le cul ,çà vous evite d'avoir de la mer.de sous les ongles :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:13 ansLike (0)
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dimeOn veut nous aider mais on conforter nos ennemis. on veut nous aider mais on bloque nos armes. on veut nous aider mais on nous impose d'autres visions différentes de la notre. on veut nous aider mais réarme les rebelles du MNLA. on veut nous aider mais on prend pour cible les habitants BKO. on veut nous aider mais on pensent que le problème est à BKO et pas au Nord. On veut nous aider mais on nous menace d'embargo. On parle pas des armes et du matériel transitant par la Burkina au profit des rebelles et islamistes. On parle pas du matériel militaire malien bloqué dans les ports de pays voisins. En réalité : Tout est fait pour que le rapport de force ne soit pas inversé. Tout est fait pour que la situation s'enlise. Tout est fait pour ne pas libérer le nord. Mais sachez que la réalité du pouvoir au Mali n'est les politiciens, ni Sanogo, ni Dionkouda, ni CMD, ni HCI mais le PEUPLE. Quelque soit le plan fomenté; il faut l'adhésion du peuple et à l'heure actuelle la CEDEAO est loin de l'avoir.13 ansRépondreLike (0)
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Altermonde@ dime La CEDEAO n'a pas l'adhésion du peuple, qui l'a, selon toi? Ce sont des gens comme vous qui sont entrain de mettre ce pays dans le chaos. Espèce d'opportunistes de dernière!13 ansLike (0)
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alkerouon ne veux des mercenaire :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: de ado et de blais ct tout13 ansRépondreLike (0)
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Rebel<blockquote>Le dossier malien ne connaitra certainement une avancée à l’issue de l’Assemblée générale des Nations unies de la semaine prochaine. On est donc loin de sortir de l’auberge islamiste.</blockquote> pourquoi ne pas faire simple s'il est si chauvin cet infatué PM, en reprenant mot pour mot à l'AG des Nations unies les bobards qu'il a tenus lors de son pseudo débat-bilan... on verra bien s'il a la trempe du patriote qu'il se leurre d’être.13 ansRépondreLike (0)
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LeCitoyen.lisez l'observateur paalga: Dans le cadre de l’occupation du Nord-Mali, le Premier ministre, président d’attribution des marchés Cheick Modibo Diarra lance un appel d’offres pour une intervention au Mali. La participation à concurrence est ouverte à tous les pays qui en ont les moyens. Conditions de participation : le Mali entend choisir lui-même les pays à même de contribuer à la libération du territoire envahi. Les troupes sélectionnées interviennent pour une durée préalablement définie. Le délai d’exécution ne devrait excéder six mois. Tout soumissionnaire éligible intéressé par le présent avis doit retirer un jeu complet du dossier d’appel d’offres au siège de la primature sis à Bamako (Mali). Ainsi pourrait être libellée la récente sortie du chef du gouvernement malien, Cheick Modibo Diarra, lors de sa visite en France. Sans blague ! Les conditions précisées par l’ancien astrophysicien de la NASA ressemblent fort bien à un appel d’offre classique à l’image de celui rédigé pour les bitumages de voies ou les constructions d’écoles, avec le choix de l’entreprise (le pays) et la durée des travaux (le temps d’intervention). En un mot comme en mille, que ceux qui veulent sauver le Mali fassent acte de candidature. Tout simplement. Assez exigeant pour une population qui veut être secourue. Si au temps fort du tremblement de terre, Haïti avait fait pareil, il est évident que les premiers secours ne pourraient intervenir en temps opportun. Certes, une nation ne devrait pas accepter une aide sans aucune condition, mais de là à faire les difficiles alors que 800 000 km2 sur 1,5 million du territoire sont occupés par des acteurs qui n’entendent que l’argument de la force et non la force de l’argument est une décision qu’il faut bien mûrir. D’ailleurs, nous semble-t-il, l’urgence n’est pas à ce genre de débat. L’on a beau se prévaloir d’avoir eu des ancêtres valeureux à la guerre comme Soundiata Kéita, mais c’est là un chauvinisme de mauvais aloi de penser que l’on peut libérer au plus tôt le pays avec pareilles exigences. Pendant que l’on tergiverse, les nouveaux maîtres du Nord, eux, ne perdent pas leur temps. Occupés à asseoir leur pouvoir, à amputer bras et pieds et à élargir leur zone de conquête. La reconquête du Nord ne fait-elle pas partie des priorités des acteurs politiques maliens ? Beaucoup d’observateurs qui les suivent barboter joyeusement dans les eaux troubles du Djoliba en doutent de plus en plus. Sinon, comment comprendre ce désaccord persistant au sommet et au sein de la classe politique malienne ? Plutôt que de déclencher la guerre aux islamistes, ces acteurs préfèrent entretenir une plus confortable confrontation dans les salons feutrés de Bamako, entre souverainistes (opposés à l’envoi de troupes étrangères) qui crient au secours. Le mouton qui bêle n’est donc pas celui qui a le plus soif. Les habitants au nord du pays à qui on ampute les membres voudraient bien se passer de cette guéguerre afin d’aller à la vraie guerre. Ils aimeraient bien être sauvés des fouets et des machettes islamistes, même s’il faut pactiser avec le diable.13 ansRépondreLike (0)
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AltermondeCMD n'est pas à la hauteur pour diriger même un quartier a fortiori un Etat en déconfiture comme le nôtre. Ce n'est pas l'homme qu'il faut pour le Mali actuel. Même son mentor de capitaine l'a cette fois-ci desavoué publiquement. Je vous promets qu'il va se faire desavouer, voire ridiculiser, également au Coneil de sécurité. Il ne connaît ni la realpolitik, ni la géostratégie, ni les methodes diplomatiques pour aider à liberer le pays. Avec lui, c'est la poursuite et le renforcement du chaos. Qu'Allah sauve notre chere patrie, le Mali, de la nouvelle race de prédateurs. Amine!13 ansLike (0)
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Koumba SackoNous disons que les présidents français avant d’être présidents ont cette fâcheuse habitude de dire durant la campagne présidentielle qu’ils mettront fin à la « France-Afrique » ou « Parrainage » 1fois élus Nous disons 1fois élu le nouveau devient plus « France-Afrique » plus « Parrain » que le précédent Nous disons décidément la France ne peut pas se passer de la « France-Afrique » ou du « Parrainage » Nous disons ne pas comprendre que ça soit le représentant spécial de la France au Sahel qui après avoir été à Bamako et Abidjan est été le 1er a annoncé le changement de décision de Dioncouda et de son gouvernement Nous disons que "cela sentait cela puait de l’imposé" Nous disons ne pas comprendre également que le 1er ministre soit passé à Paris avant d’assister à la réunion ordinaire annuelle de l’ONU Nous disons que "cela sent cela pue le dicta du Parrain de la « France-Afrique » Nous disons que l’ONU sait que ces « ramassis de voyous » qui occupent les zones nord du Mali ne sont point des foudres de guerre et ne constituent aucun danger ni pour la sous région ni pour l’Europe et le monde comme veulent le faire croire leurs maîtres et commanditaires Nous disons effectivement que ces « ramassis de voyous » ne sont point des foudres de guerre car certains détalent comme des lapins quand ça chauffe et les autres veulent vite mourir pour l’Enfer leur habitat naturel qu’ils considèrent comme leur paradis Il faut donc les aider à y aller vite Nous disons que tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté que l’armée malienne fut trahie par son ex chef suprême ex chef d’état du Mali avec ses lettrés mutants politiques sociétés civiles Hommes en armes députés et religieux de l’ex mouvance « enfants ingrats égoïstes cupides voleurs bouffeurs impénitents des deniers publics du Mali » Nous disons partout dans le monde on sait que la guerre comporte plusieurs manches on peut perdre la 1ère et gagner après la guerre Nous disons que les ennemis sous régionaux d’Europe d’Arabie ou les soit disant amis du Mali vont user de toutes les astuces sataniques pour arriver à leurs fins à savoir la scission en 2du Mali pour des intérêts de stratégie économico-militaire pour les uns et pours des privilèges primaires égoïstes pour les autres Nous demandons à DIEU Le Tout Puissant Le Miséricordieux d’Etendre Sa Protection sur le Mali qu’Il anéantit le grand complot contre le Mali qu’IL retourne le complot contre les ennemis internes et externes du Mali et qu’IL fasse que le Mali retrouve son unité son honneur sa gloire dans 1vrai état démocratique et non dans 1démocratie à la bananière du pouvoir héritage dont sont si friands les lettrés mutants politiques africains encouragés en cela par leur soit disant amis les « Autres » qui leur disent avec mépris que l’Africain n’est pas mûr pour la vraie démocratie et qu’il est bon de faire des élections truquées baclées que de ne pas en faire Nous disons ainsi dirigé par des maliens et maliennes fiers honnêtes reconnaissants et aimants leur Mali 1)le Mali sorte victorieux de cette compétition mondiale où tous les coups sont permis par les gouvernants pour la défense des intérêts de leurs peuples 2)le Mali soit au vrai rendez vous du donner et du recevoir et non du recevoir exclusif des démocratie bananière du pouvoir héritage des lettrés mutants politiques africains usurpateurs sans vergogne du titre « d’intellectuels »13 ansRépondreLike (0)